Homosexualité : Nature, Culture ou Danger Public ?
- L'histoire et les objectifs du mouvement homosexuel.
- L'invention de l'homosexualité et la manipulation du langage
- La revendication génétique et son assimilation à la lutte raciale
- "Un sur dix " : l'imposture du rapport Kinsey
- Terrorisme à l'encontre de l'Association Américaine de Psychiatrie
- Terrorisme contre la communauté médicale, au dépend de la santé publique
- Le droit au mariage et à l'adoption d'enfants
- La nouvelle éducation sexuelle: l'homosexualité
- De l'homosexualité à la pédophilie
- Nos intellectuels à la défense de la pédophilie
- Nature de l'homosexualité
- Deux arguments contradictoires en faveur de l'homosexualité
- L'argument génétique
- L'argument psychanalytique
- L'homosexualité est une déviation
- Les causes générales de l'homosexualité
- Le besoin d'amour de la part du parent du même sexe.
- Le besoin de s'identifier en tant qu'homme ou femme
- La peur de l'intimité avec le sexe opposé
- Les racines psychologiques dans la petite enfance
- Un amour possessif immature de la part du parent de sexe opposé.
- Des relations familiales rompues.
- Abus sexuel, physique, mental ou émotionnel et parent hostile.
- Les relations conjugales conflictuelles
- Le second stade : la recherche d'identité durant l'adolescence
- Le stade final: la dépendance
- L'homosexualité peut être surmontée
- Tendance homosexuelle et mode de vie homosexuel
- Une transition possible
Introduction
Le 8 février 1994, le Parlement européen,
réuni à Strasbourg, votait une résolution affirmant
"l'égalité des droits"pour les
homosexuels. Par cette résolution, le Parlement européen
demandait à la Commission de la Communauté européenne de
recommander aux États membres l'élimination de
"l'interdiction de contracter un mariage ou d'accéder
à des régimes juridiques équivalents pour des couples
constitués par des lesbiennes ou des homosexuels". Par
ailleurs, les députés européens demandent aux États
membres de mettre fin à"toute limitation des droits des
lesbiennes et des homosexuels à devenir parents, à adopter ou
à élever des enfants". On leur reconnaissait en
particulier le droit de se marier et d'adopter des enfants.
Les raisons de cette décision sont expliquées ainsi :
"Bien que les modes de vie homosexuels soient de mieux en mieux
admis dans l'opinion publique, force est de constater que les actes violents
commis à l'encontre des homosexuel(le)s se sont multipliés au
cours des derniers mois, leurs auteurs étant des partisans
d'idéologies prônant le racisme et l'extrémisme de droite.
Par ailleurs, on continue à essayer de rendre tabous les modes de vie
des homosexuels et à empêcher ceux-ci d'épanouir leur
personnalité."
Si cette résolution n'a guère de pouvoir juridique,
puisque la Commission de la Communauté européenne n'a aucun
pouvoir de décision en ce domaine, en revanche, la valeur symbolique de
ce texte ne doit pas être sous-estimée. Elle représente,
pour les milieux homosexuels militants, une victoire décisive dans leur
lutte pour la reconnaissance de leur mode de vie.
Pour bien comprendre l'enjeu de cette lutte, nous allons survoler l'histoire
récente du mouvement homosexuel, et identifier ses revendications et ses
objectifs, avant de nous pencher sur l'étude de la nature réelle
de l'homosexualité.
L'homosexualité a toujours existé. Toutefois, dans le
passé, elle était considérée comme un comportement
anormal et occasionnel, et non comme l'identité exclusive de certains
individus. On savait que certaine personne pratiquaient occasionnellement la
sodomie, bien que cela était condamné par la religion et par la
loi, mais il ne venait pas à l'esprit qu'on pouvait être
exclusivement homosexuel. Le mot lui même n'existait pas.
C'est en fait en 1869 que le terme
"homosexualité"fut utilisé pour la
première fois par un médecin hongrois qui réclamait sa
légalisation. Ce terme avait une connotation scientifique qui permettait
de parler du phénomène de façon objective et sans jugement
négatif. Pour les mettre à égalité sans jugement de
valeur, on inventa non seulement le terme
"homosexualité", mais également celui
d'"hétérosexualité". À
l'aide de ces néologismes, on pouvait commencer à influencer les
mentalités en discréditant l'idée traditionnelle selon
laquelle il y a des types de comportements sexuels normaux et d'autres
anormaux : il y a simplement, prétend-on, plusieurs
sexualités, toutes équivalentes sur le plan moral. C'est le
premier exemple d'une technique fort utilisée par la suite par le
mouvement homosexuel, qui consiste à modifier le langage pour modifier
les consciences.
Le fait de créer les catégories
d'"homosexualité"et
d'"hétérosexualité"ne faisait
pas que relativiser ces deux modèles. Cela déplaçait
également le problème d'une question de comportement à une
question d'identité. On ne dit plus qu'un homme pratique la
sodomie, mais qu'il est homosexuel.
On inventa ensuite d'autres termes pour discuter de l'homosexualité.
Premièrement l'homosexualité fut définie comme
"préférence sexuelle" afin de
contrer la psychiatrie traditionnelle qui la considérait comme une
"perversion", ou, plus
généreusement, une
"déviation". Lorsque les militants
homosexuels tentèrent de prouver la nature génétique de
leur comportement, ils commencèrent à parler
d'"orientation sexuelle". Un autre terme
utilisé est celui de "mode de vie
alternatif".
Dans les années 70, afin de renforcer leur identité en tant que
communauté, les homosexuels américains adoptèrent le terme
"gay" et on entendit parler de la
"communauté gay". Non contents d'un nom
pourtant déjà à connotation scientifique et neutre, ils
créèrent un terme franchement positif. En outre, ce terme
était destiné à fournir une réponse à
l'argument des psychologues selon lequel l'homosexualité
résulterait d'une enfance malheureuse. Leur intention était
d'affirmer que l'homosexualité engendre la joie.
Dotés d'un terme positif pour se définir eux-mêmes, les
homosexuels militants inventèrent un mot négatif pour
définir leurs opposants :
"homophobe". Tout comme le terme gay,
homophobe est un terme à présent largement adopté
par les médias. Puisqu'une phobie est un symptôme psychologique
pathologique, le terme homophobe retourne l'accusation de
désordre mental jadis portés contre les homosexuels vers toute
personne hostile à leur mode de vie. Les homophobes, entend-on
d'ailleurs souvent, sont censés être motivés par un
refoulement violent de leur propre homosexualité.
À l'origine, les militants homosexuels se joignirent au mouvement de la
"libération sexuelle"pour attaquer la famille
monogame stable comme étant une institution répressive et
démodée. Puis, avec le déclin de cette idéologie et
le retour en force de la famille comme valeur primordiale, ils
renoncèrent à attaquer ouvertement la famille,
préférant aujourd'hui en relativiser la définition afin de
dépeindre leur mode de vie comme familial.
Sous la pression de ce langage politiquement correct, le terme famille,
qui désignait jadis l'union stable d'un homme et d'une femme, si
possible avec des enfants, en est venu à signifier à peu
près n'importe quoi. Pour appuyer leurs revendications du droit au
mariage et à l'adoption d'enfants, les couples d'homosexuels se
désignent souvent comme des familles. En effet, si deux homosexuels
vivant ensemble constituent une famille, pourquoi ne seraient-ils pas
autorisés à se marier ?
La stratégie des militants homosexuels a été de
considérer l'homosexualité et les
"orientations"sexuelles en général,
comme des caractéristiques innées, tout comme la couleur de la
peau ou le sexe. Selon cette approche, on naît homosexuel tout comme on
naît noir ou femme. De cette manière, la communauté
homosexuelle réussit à assimiler sa campagne pour la
reconnaissance à une lutte pour les droits civiques, utilisant le
modèle légué par les Noirs américains et les
militantes féministes. Par cette assimilation, le mouvement homosexuel
réussit à gagner la sympathie de l'opinion publique. Cette
identification des homosexuels à une minorité raciale comme les
Noirs ou à une partie de la population opprimée comme les femmes
à été utilisée de manière très
habile. C'est en utilisant cette approche que les homosexuels on pu faire
supprimer toutes les lois interdisant leur comportement aux États-Unis.
En mai 1988, le Chambre des Représentants votait un texte appelé
"the Hate Crime bill". Cette loi était
destinée à lutter contre tout préjugé à
l'encontre de la race, de la religion, de l'appartenance éthnique ou de
l'orientation sexuelle. Certains députés demandèrent
toutefois que "l'orientation sexuelle"ne soit pas
inclue dans cette loi, et on remplaça cette expression par
"homosexualité ou
hétérosexualité". Le texte de cette loi avait
été tourné de manière si habile que personne ne
pouvait s'y opposer sans être implicitement accusé de racisme ou
d'antisémitisme.
Voici les commentaires d'un sympathisant du mouvement homosexuel :
"La plus grande victoire du mouvement gay depuis ces dix
dernières années a été de transposer le
débat, du terrain du comportement à celui de l'identité,
forçant ainsi ses opposants à ne pouvoir attaquer un comportement
antisocial (selon eux) sans s'opposer aux droits civiques des citoyens
homosexuels."[1]
En 1994, le film Philadelphia est un bon exemple de la confusion
volontaire faite entre la cause homosexuelle et la lutte contre le racisme. Il
met en scène un homosexuel victime du SIDA et un avocat noir,
fraternisant sur la base d'une expérience commune de la
persécution. Jonathan Demme, le réalisateur de ce film, qui admet
être lui-même homosexuel, commente ainsi son film :
"J'espère avoir apporté ma modeste contribution
à un combat pour l'égalité des droits dans un pays rempli
de phobies de toutes sortes, où il n'est pas toujours facile
d'être homosexuel, ou noir..."[2]
Il existe pourtant une différence importante entre l'injustice sociale
subie par les Noirs américains et la situation des homosexuels :
non seulement les homosexuels ont toujours eu exactement les mêmes droits
civiques que n'importe qui, mais ils jouissent en moyenne d'un niveau de vie
supérieur et d'un niveau d'éducation plus élevé. Le
fait d'être homosexuel n'a jamais été inscrit sur votre
visage ou sur votre carte d'identité et n'a aucune incidence sur votre
statut social. En outre, la prétention selon laquelle
l'homosexualité serait liée aux gènes n'a aucun fondement
comme nous le verrons par la suite.
Pour conclure sur cette question, nous pouvons mettre insister sur deux
points : premièrement, à supposer que l'homosexualité
soit une tendance biologique, cela ne suffirait pas à la rendre
acceptable. Des chercheurs scientifiques ont cherché à
démontrer que certaines prédispositions à des actes
criminels étaient liées à des facteurs
génétiques ; ils n'en ont pas pour autant conclu que la
société devait légaliser le crime. D'autres scientifiques
pensent que la tendance au suicide est causée par un niveau trop bas de
serotonine.[3] Ils n'en concluent pas que ces
personnes doivent être laissées libres de manifester leurs
tendances suicidaires
Deuxièmement, il est bien connu que les conditions psychologiques
peuvent influencer le métabolisme du corps. Il est donc tout à
fait possible que des désordres psychologiques liés à des
déviations sexuelles puissent affecter l'équilibre hormonal. Il
serait alors normal que des scientifiques trouvent certaines
particularités hormonales chez les homosexuels. Dans ce cas, la
situation biologique n'est pas la cause mais une conséquence du
désordre psychologique.
Après avoir fait admettre l'homosexualité comme une
identité comparable à l'identité raciale, les militants
homosexuels essayèrent de faire croire qu'ils représentaient une
part importante de la population américaine. Cela fut tenté en
utilisant le Rapport Kinsey, du nom de son auteur, le Professeur Alfred
Kinsey. Dans les années 40, Kinsey et ses associés avaient conclu
que 10% des Américains étaient"plus ou
moins"homosexuels. Plus tard, le mouvement homosexuel utilisa ce
rapport de façon systématique en affirmant que leur
communauté représentait 10% de la population et qu'elle avait
donc droit à une représentation politique.
Dès lors, dans les publications de spécialistes, les ouvrages
d'éducation sexuelle, les études gouvernementales, les
médias, on put lire que 10% de la population américaine est
homosexuelle. Cette idée a été rabâché avec
une telle unanimité par les médias, et présentée
comme un fait indiscutable, qu'elle a convaincu l'opinion publique. Par
exemple, Newsweek, le Washington Post, le New York Times,
le Los Angeles Times ont tous utilisé ce chiffre de 10% durant
ces dernières années. Ce chiffre de 10% a été un
facteur déterminant dans la réussite du mouvement homosexuel
à obtenir la reconnaissance de son mode vie et une législation
spéciale. Bel exemple de la dictature des médias !
Car ce chiffre de 10% a en fait été discrédité par
toutes les études ultérieures. En outre il a été
démontré que la méthode utilisée par Kinsey
n'était pas valable. Par exemple, son échantillon de population
ne comprenait que des volontaires qui venaient à lui dans le but
spécifique d'être interrogé. Kinsey alla lui-même
chercher des individus qu'il connaissait personnellement comme étant
homosexues afin de les interroger. Abraham Maslow, le célèbre
psychologue, affirma qu'une telle méthode ne pouvait que donner des
résultats abhérants puisque les personnes qui étalent
volontairement leur vie sexuelle ne constituent pas un échantillon
représentatif. Il essaya d'en avertir Kinsey, mais ce dernier ignora ses
arguments.[4]
En outre l'échantillonnage de Kinsey contenait 25% de détenus
alors qu'il est notoire que l'homosexualité est particulièrement
répandue dans le milieu carcéral, non tant à cause de
tendances naturelles que par"opportunité",
voire par"obligation". Enfin, Kinsey avait
répertorié comme homosexuelle toute personne ayant avoué
avoir fait l'expérience de ce comportement durant au moins trois
années de sa vie depuis l'âge de 15 ans. Or, la plupart des
personnes rentrant dans cette catégorie sont en fait des
hétérosexuels qui ont traversé une brève
période homosexuelle dans leur adolescence.
En bref, le rapport Kinsey est une imposture totale, commise par un homme qui
n'était en aucun cas sociologue ou psychologue. Kinsey n'avait en effet
qu'une formation d'entomologiste (savant qui étudie les insectes),
spécialisé dans les abeilles.
Mais, occultant le discrédit scientifique porté sur ce rapport,
les militants homosexuels, avec la complicité des médias,
comprirent qu'en répétant inlassablement ce chiffre de 10%, ils
parviendraient à le faire accepter comme un fait par la majorité
des gens.
L'enquête la plus récente (avril 1993), effectuée par le
Battele Human Affairs Research Center de Seattle, faite sur 3321 hommes
âgés de 20 à 39 ans, révèle que seules 1,4%
des personnes interrogées avaient eu une expérience homosexuelle
durant les dix dernières années et que seulement 1%
déclaraient être exclusivement homosexuelles.
En France, un rapport de l'INSERM de 1993 montre que seulement 4% des hommes
et 2 à 3% des femmes ont eu une ou plusieurs expériences
homosexuelles dans leur vie. En outre, la plupart de ceux-ci ne sont pas des
homosexuels et n'ont eu que peu d'expériences de ce genre, la plupart du
temps durant leur adolescence.[5]
En 1974, le mouvement homosexuel remporta son plus beau succès. Cette
année là, l'American Association of Psychiatry (A.A.P.) raya
l'homosexualité de la liste des maladies mentales. C'était la
première fois qu'une décision à caractère
scientifique était prise par vote. Ce résultat fut obtenu
grâce au harcèlement continuel effectué pendant des
années contre l'A.A.P., par un petit groupe de militants homosexuels. Le
récit de cette"victoire"est raconté
par Ronald Bayer, lui-même sympathisant du mouvement homosexuel, dans son
livre Homosexuality and American Psychiatry: The Politics of Diagnosis
(New York, 1981).
Jusqu'en 1970, la grande majorité des psychiatres était
convaincue que l'homosexualité était une maladie mentale.
Certains pensaient qu'elle pouvait avoir des causes physiques, comme c'est le
cas pour de nombreuses maladies mentales. Mais la plupart croyaient que son
origine résidait généralement dans une déviation de
l'orientation sexuelle provoquée par une perturbation du
développement psycho-sexuel. Les psychanalystes, plus
précisément, avaient toujours admis que l'homosexualité
était liée à une carence dans le processus
d'"identification"durant la petite enfance. En
d'autres termes, l'enfant n'avait pas pu trouver son autonomie et
définir son identité sexuelle par rapport aux parents.
Les homosexuels accusaient la psychiatrie dans son ensemble d'être
l'instrument de l'oppression qu'ils subissaient. Ils déclarèrent
que la psychiatrie était"l'ennemi le plus dangereux des
homosexuels dans la société contemporaine". Ils
proclamaient à qui voulaient les entendre, que les psychiatres avaient
des idées racistes et répressives, une accusation que les
médias s'empressèrent de répercuter.
Á l'occasion de la Convention annuelle de l'A.A.P. (American
Association of Psychiatry) à San Francisco en 1970, les homosexuels
organisèrent des manifestations pour discréditer les psychiatres
en 1970. Perturbant les réunions, ils insultaient quiconque exprimait
une opinion critique à l'encontre de l'homosexualité. Le Docteur
Irwin Bieber fut presque agressé physiquement. Le meeting dut être
interrompu.
La même stratégie fut répétée durant la
Convention de 1971. Un responsable du mouvement homosexuel
déclara : "La psychiatrie a mené une guerre
d'extermination continuelle contre nous. Vous pouvez considérer ceci
comme une déclaration de guerre contre vous".
Après de nombreuses actions d'intimidation, les homosexuels
gagnèrent le droit d'être représentés à tout
débat sur l'homosexualité.
Finalement, en 1974, ils firent pression sur l'A.A.P. pour qu'elle supprime
l'homosexualité de la liste des maladies mentales. On proposa de
l'appeler désormais "une forme originale de
développement sexuel". Après un intense travail
de lobbying par le mouvement homosexuel, la proposition fut votée avec
58% de voix pour. La nouvelle reçue une large couverture dans les
médias : "Le corps médical décide de
ne plus considérer l'homosexualité comme un comportement
anormal".
Pour commenter cette décision, il faut d'abord noter que, dans leur
grande majorité, les psychiatres ne sont pas des psychologues, encore
moins des psychanalystes. Ils reçoivent en fait une formation de
médecin et ne considèrent une personne malade que si elle se
plaint de certains symptômes. Si les homosexuels prétendent
être en bonne santé, ces psychiatres n'ont aucune raison d'en
douter. L'homosexualité est en quelque sorte une maladie de l'âme
et les psychiatres, formés à la médecine
matérialiste, ne reconnaissent que les maladies du corps.
Une dernière remarque : en France, le ministre de la santé
déclara le 12 juin 1981 qu'il n'acceptait plus de prendre en compte
l'homosexualité dans la liste des maladies mentales établie par
l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Il s'agit à
l'évidence, dans toute cette histoire, de politique, et non de
médecine. Quant à l'O.M.S., elle n'a retiré
l'homosexualité de sa liste des maladies mentales que depuis le 1er
janvier 1993.
Quand on découvrit pour la première fois le virus HIV, le SIDA
sévissait essentiellement chez les homosexuels. C'est pourquoi cette
communauté prit la tête du combat contre cette maladie.
Pressentant que le SIDA pourrait être perçu comme un jugement
à leur encontre, particulièrement aux États-Unis où
l'idée du jugement divin est très présente dans les
milieux chrétiens, les homosexuels combattirent activement toute
tentative d'utilisation du SIDA comme argument contre leur mode de vie. Ils
organisèrent la lutte contre le SIDA à leur façon. La
plupart des associations de prévention du SIDA ou de soutien aux
malades, comme ACT UP, ont été fondées par des
homosexuels. Ces associations bénéficiant d'un soutien financier
solide, à la fois des gouvernements et de la communauté
homosexuelle, ont une influence prépondérante sur les politiques
de santé. Elles dominent les médias et l'opinion publique sur
toutes les questions se rapportant au SIDA. Leurs activités se
traduisent par deux résultats dévastateurs mettant en
péril la santé publique.
Le premier fut d'empêcher l'adoption d'une stratégie
médicale efficace de tests systématiques qui auraient pu enrayer
l'épidémie. Une telle stratégie qui s'était
déjà révélée salutaire dans les
années 40 pour stopper l'épidémie de syphilis et qui
depuis avait été appliquée avec succès pour toutes
les épidémies, était réclamée par la plupart
des médecins. Le mouvement homosexuel s'y opposa sous prétexte
que le SIDA étant une maladie touchant presque exclusivement leur
communauté, adopter le dépistage systématique reviendrait
à une véritable ségrégation à leur
égard. Leur argument était que ces mesures n'auraient pour effet
que de forcer les homosexuels et leur maladie dans la clandestinité par
peur de la discrimination.
En réalité, le véritable résultat du refus
d'appliquer le dépistage systématique est que, dans les pays
occidentaux, on estime que la moitié des porteurs du HIV ignorent qu'ils
sont séropositifs et peuvent donc contaminer en toute bonne
conscience.
Voici un extrait de l'ouvrage du député William Dannemayer,
Shadow in the Land: Homosexuality in America :
"La communauté des homosexuels fut mise en face d'un
choix vraiment dramatique au moment où le SIDA apparu pour la
première fois dans ce pays. Elle pouvait soit s'obstiner et continuer de
pratiquer son mode de vie sans se soucier des conseils du ministère de
la santé, soit se plier aux restrictions et procédures
employées habituellement pour combattre les maladies sexuellement
transmissibles et abandonner, au moins jusqu'à ce que
l'épidémie soit enrayée, l'idée de liberté
sexuelle absolue. Les homosexuels choisirent de défendre et même
de faire progresser leur révolution sexuelle, même si ce faisant
ils mettaient en péril la vie de dizaine de milliers de membres de leur
propre communauté."
Il ajoute :
"La conduite des homosexuels concernant le SIDA donne raison
à ceux des psychologues qui pensent que l'homosexualité est
motivée essentiellement par une haine de soi-même, car à de
rares exceptions prêt, ils semblent déterminés à
s'assassiner les uns les autres dans une dernière étreinte
mortelle."[6]
On peut prendre pour exemple ce qui s'est produit pour les bains publics
à San Francisco. Il était de notoriété publique que
ces établissements étaient devenu des lieux de rendez-vous pour
la communauté homosexuelle. Les autorités de la ville
tentèrent de fermer ces maisons qui menaçaient la santé
publique, mais les militants homosexuels s'opposèrent à cette
décision et cela prit finalement des années avant de pouvoir
fermer la plus grande partie d'entre elles.
En France, le Conseil de l'Ordre des médecins et l'Académie
nationale de Médecine se sont tous deux prononcés en faveur du
dépistage systématique. Voici un extrait de la déclaration
du professeur Henrion dans Paris Match, 21 janvier 1993 :
"Il faut tout d'abord considérer le très fort
handicap à cette prévention [du SIDA]. il s'agit d'une maladie
où les considérations éthiques, sociologiques,
philosophiques et même idéologiques ont pris le pas sur les
considérations purement médicales, fait jamais observé au
cours de ma carrière, qu'il s'agisse de la tuberculose, de la syphilis
ou de toute autre maladie. on n'empêchait pas les tests de la syphilis au
moment où elle sévissait le plus en France! Pourtant,
aujourd'hui, demander des tests chez certaines minorités en danger
(minorités agissantes et protégées), tels les homosexuels
et les toxicomanes ou les Noirs Africains, dont les pays sont malheureusement
terriblement contaminés, on est soupçonné de racisme!
Quand on publie des statistiques où l'on se borne à constater des
faits, on nous dit :"Vous ciblez des groupes".
Conséquence de ces attitudes absurdes, il existe un véritable
frein à la promotion du dépistage. Sur ce plan, on a donc pris un
train de retard."
Le deuxième résultat de l'action des homosexuels a
été la promotion des préservatifs, présentés
comme unique défense contre le SIDA. Comme il est prouvé que les
préservatifs ont un taux de rupture élevé, qui peut
atteindre 20%, cette politique est tout à fait criminelle. Sous le
prétexte de la prévention contre le SIDA, des associations ont
organisées de vastes programmes d'éducation sexuelle dans les
collèges, les lycées et les universités. Dans ces cours,
on instruit les adolescents sur tous les comportements sexuels possibles. Il
est évident que l'objectif de ces programmes n'est pas la
prévention du SIDA mais la promotion de l'immoralité. Judith
Reisman et Edward Eichel, auteurs de l'ouvrage Kinsey, Sex and Fraud,
dénoncent à juste titre l'hypocrisie de tels
programmes :
"L'éducation sexuelle pour lutter contre le SIDA a
été l'élément qui a en fait le plus
contribué à en accélérer le développement.
Cela nous a conduit à ce qui est peut-être la plus grande
hypocrisie de notre époque: nous prétendons donner aux enfants
une éducation sur le sexe sans risques, alors qu'en
réalité nous leur présentons un programme qui les
encourage à pratiquer le sexe libre et qui les incite à adopter
des comportements à hauts risques."[7]
"La loi du 27 janvier 1993 et son décret d'application
du 28 mars 1993 permettent aux couples d'homosexuels de
bénéficier des mêmes droits sociaux que les couples
mariés. Bien que cette loi ne soit pas explicitement faite pour les
couples d'homosexuels, mais pour permettre à tout assuré social
de faire bénéficier de ses droits une autre personne vivant sous
son toit, ce sont les homosexuels qui ont le plus milité pour une telle
loi et qui s'en réjouissent le plus." (Le Monde,
06.08.93)
"Parallèlement, des députés socialistes
défendent depuis plusieurs années le projet du C.U.C (Contrat
d'Union Civile), avec l'appui du Planning Familial, des Ecologistes et des
mouvements gays. Ce Contrat équivaudrait en fait au mariage civil. Il en
donnerait tout les droits. Il permettrait en effet à toute personne
vivant en paire - concubin, homosexuels, etc - de bénéficier des
mêmes droits que les couples mariés en matière d'assurance,
de mutuelle, de legs et de succession." (Le Monde,
07.05.92)
Le 7 février 1994, le Parlement européen a voté une
résolution assimilant l'orientation sexuelle à un attribut acquis
de naissance, comme la couleur de peau ou le sexe et demandant la
reconnaissance à part entière de l'homosexualité, c'est
à dire le droit pour les homosexuels de se marier, de jouir des
mêmes avantages sociaux que les hétérosexuels et de devenir
parent par adoption ou par insémination artificielle. Ces lois existent
déjà au Danemark.
Une enquête effectuée en 1993 grâce au financement de
l'Agence Française de Lutte Contre le Sida, révèle que 39%
des homosexuels ont un désir d'enfant.[8]
Ce fait nous assure que, si le droit d'adoption est reconnu pour les couples
d'homosexuels, comme le propose le Parlement européen, nous auront de
nombreux enfants élevés dans des couples et des
communautés d'homosexuels. La communauté homosexuelle se montrant
très tolérante vis-à-vis de la pédophilie, on peut
craindre le pire pour ces enfants.
L'une des revendications des homosexuels concerne le droit d'enseigner
l'homosexualité et la sodomie dans les écoles. Leur but est de
pouvoir faire du prosélytisme librement parmi les enfants et les
adolescents. Ils y sont déjà parvenu : Project 10 est
une association très active à Los Angeles encourageant les
lycéens qui pensent être homosexuels à participer à
des réunions afin d'apprendre ce qu'est l'homosexualité.
Leur prosélytisme s'étend aux jeunes enfants : la
communauté homosexuelle a déjà commencé à
distribuer des livres pour enfants qui promeuvent l'homosexualité, dans
les écoles et les bibliothèques publiques. L'un d'entre eux a
pour titre Daddy's Roommate (Le compagnon de chambre de Papa). Il
met en scène un enfant qui vit avec son père homosexuel. Un autre
s'appelle Heather Has Two Mummies (Heather a deux mamans) et
raconte l'histoire d'une petite fille dont la mère est lesbienne. Ces
livres ont pour but d'endoctriner les enfants afin qu'ils acceptent le concept
d'une"famille"avec deux
"pères"ou deux
"mères"homosexuels. Parallèlement, ils
cherchent à préparer les gens à accepter l'idée que
des hommes homosexuels puissent adopter des enfants ou que des femmes
lesbiennes soient autorisées à être
inséminées artificiellement.
Aux États-Unis, les programmes d'éducation sexuelle dans les
lycées et à l'université font déjà une
promotion agressive de l'homosexualité et de la sodomie. Dans un
programme vidéo appelé About Your Sexuality (A propos
de votre sexualité) et largement diffusé auprès des
adolescents, des lesbiennes et des homosexuels mâles sont
interrogés sur les joies et les avantages de l'homosexualité.
Dans les même cassettes on peut assister à des relations entre
homosexuels pratiquant des pénétrations anales et des actes
oro-anaux. Le Docteur Calderwood, créateur de ce programme, recommande
fortement à ses élèves de pratiquer la relation anale afin
d'expérimenter le"changement des
rôles", c'est-à-dire afin de comprendre ce que les
femmes ressentent. Le Docteur Calderwood donne cet avertissement dans son
manuel destiné aux éducateurs :
"Attention: on ne doit pas laisser de copies
supplémentaires aux participants qui pourraient être
données à leurs parents ou amis. La plupart du matériel
utilisé dans ce programme, s'il était montré à des
personnes en dehors du contexte des cours, pourrait suciter des malentendus et
des problèmes."[9]
Dans un article du Journal of Sex Education and Therapy intitulé
"L'éducation sexuelle du futur", les docteurs
Lester Kirkendall et Roger Libby écrivent que dans un futur proche, les
programmes d'éducation sexuelle "encouragerons les
relations sexuelles entre partenaires du mêmes sexe et de
génération différente". Ils
prévoient que"ces partenaires deviendront légitimes
à mesure de la disparition du sens de la
culpabilité."[10]
Selon le psychanalyste Tony Anatrella, déjà cité,
l'éducation sexuelle destinée aux enfants est essentiellement un
abus sexuel. Elle est"plus une exhibition qu'une
information". C'est pourquoi, selon lui, nous vivons dans une
"société incestueuse"qui sexualise les enfants
pour satisfaire les besoins inconscients des adultes.
"L'époque est à la pédérastie, ce
qui ne veut évidemment pas dire que tous les adultes soient des
pédérastes en puissance, mais qu'au niveau des comportements, des
symboles et des représentations, on cherche à faire jouir les
enfants et à jouir avec eux sur le mode de la sexualité
primaire."
"On peut se demander si tout cela n'est pas qu'un gigantesque
leurre organisé par des adultes encore fascinés par la
sexualité juvénile à laquelle ils s'identifient. Cette
relation à caractère pédérastique et ce
désir délirant d'initier sexuellement des enfants sont de
sérieux dysfonctionnements de la relation
éducative."[11]
Il n'est pas surprenant que les homosexuels soient particulièrement
concernés par l'éducation des jeunes enfants. Comme le dit Tony
Anatrella, de nombreux éducateurs en éducation sexuelle sont de
toute évidence motivés par des désirs pédophiles
conscients ou inconscients. En France par exemple, le romancier Michel
Tournier, qui déclare ouvertement son homosexualité, écrit
de nombreux livres pour enfants. Le dernier en date raconte l'histoire d'un
prince dont la fiancée est violée. L'enfant né de ce viol
jure de tuer son père. Le livre contient une série de violences
physiques et sexuelles et pourrait très bien figurer parmi les ouvrages
d'initiation au sado-masochisme.
Dans la plupart des pays, après d'intenses campagnes de la part des
mouvements homosexuels, l'homosexualité a non seulement
été dépénalisée, mais l'âge
légal pour les relations homosexuelles a été amené
au même niveau que celui pour les relations
hétérosexuelles, c'est à dire 15 ans. Cet âge est
considéré en quelque sorte comme la"majorité
sexuelle".
En 1982 fut voté en France l'abrogation de l'alinéa 2 de
l'article 331, qui punissait"quiconque aura commis un acte
impudique ou contre nature avec un individu mineur du même
sexe". Depuis lors, aucun recours n'est plus possible pour un
mineur de plus de 15 ans -ou pour ses parents- qui a été
séduit et sodomisé par un homosexuel.
En outre, les militants pour le droit des homosexuels, oeuvrent en faveur de
la légalisation de la pédophilie. Par exemple, la North American
Man-Boy Love Association est une association légale de pédophiles
qui réclament la légalisation de leur vice. Prenant pour
prétexte le Droit des Enfants, ils prétendent que les petits
garçons ont au même titre que les adultes, le droit d'entretenir
des relations homosexuelles et que la société ne devrait pas
réprimer ce"besoin naturel". Leur slogan
est :"Sex before eight or it's too late"(des
relations sexuelles avant huit ans, ou c'est trop tard). Cette association
défile chaque année avec la Gay Pride Parade
(défilé pour la fierté des homosexuels).
Wardell Pomeroy, co-auteur du fameux Rapport Kinsey sur la sexualité
des Américains proclame :
"Il est temps de reconnaître que l'inceste n'est pas
nécessairement une perversion ou une forme de maladie mentale, mais
qu'il peut être parfois bénéfique."
En France, notre ex-Ministre de la Culture, Jack Lang, donnait
régulièrement des interviews dans Gai Pied Hebdo, une
revue homosexuelle qui se situe constamment à la limite de la
légalité en faisant la promotion de la pédophilie (dans le
Gai Pied Hebdo du 31 janvier 1991, on lisait par
exemple :"La sexualité puérile est encore
un continent interdit, aux découvreurs du XXIème siècle
d'en aborder les rivages").
Quand nous connaissons le lien étroit existant entre
l'homosexualité et la pédophilie, nous avons des raisons de
penser que le nombre d'enfants victimes d'abus sexuels augmentera avec le
développement de l'homosexualité. Aux États-Unis, le
National Center for Missing Children estime déjà qu'1 fille sur 5
et 1 garçon sur 10 ont été victimes d'abus sexuels avant
l'âge de 18 ans.[12] Dans 85% de ces cas,
l'enfant connaît son agresseur, qui est souvent un membre de la famille.
Dans 85% des cas, ces crimes sont répétés.
L'homosexualité est également responsable de l'exploitation
sexuelle dans certains pays comme les Philippines, le Brésil, la
Malaisie, le Zaïre, le Ghana, le Vietnam, le Kenya et la Corée du
Sud ou des dizaines de milliers de"touristes"affluent chaque
année pour pratiquer leur vice sur de jeunes enfants. Le tourisme sexuel
représente 60% des revenus du tourisme en Thaïlande, où
200.000 enfants sont kidnappés ou vendus par leur propre famille chaque
année à des fins de prostitution.[13]
L'une des raisons principales des progrès des revendications des
homosexuels pour la légitimité est indiscutablement le soutien
qu'ils trouvent parmis nos intellectuels en mal de causes. Dans le journal
Le Monde du 26 janvier 1977, paraissait un manifeste demandant la
libération de trois individus condamnés pour pédophilie,
et signé de nombreuses personnalités culturelles, dont Louis
Aragon, Roland Barthes, Simone de Bauvoir, Gilles et Fanny Deleuze,
André Glucksman, Félix Guattari, Bernard Kouchner, Jack Lang,
Gabriel Matzneff, Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers. On y lisait :
"Nous considérons qu'il y a une disproportion manifeste,
d'une part, entre la qualification de"crime"qui justifie une telle
sévérité, et la nature des faits reprochés ;
d'autre part, entre le caractère désuet de la loi et la
réalité quotidienne d'une société qui tend à
reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie
sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c'est pourquoi
faire?)."
Gabriel Matzneff est un pur produit de la tolérance vue comme un
but en soi. Auteur reconnu, il fait état dans ses romans de ses
expériences de pédophile. Souvent inquiétés par la
justice, il a toujours été soutenu par le monde
littéraire. Voici un extrait de son
"art":
"Au Robinson's, j'étais seul et mélancolique, les
jeunes personnes qui me faisaient des clins d'oeil étant toutes, filles
et garçons, des petites putes de la pire espèce,
assurément vérolées, peu appétissantes. Je sortais
quand un gosse frais et charmant, que j'ai d'abord pris pour une fillette, m'a
regardé. C'était le bon choix, comme aurait dit Giscard; oui, un
joli gamin, pétillant de malice, parlant un bon anglais, écolier
bien propre, treize ans. Il n'a pas voulu que je baise mais il m'a sucé
à merveille et m'a fait jouir. [...] L'après-midi,
"amour"avec une petite rose de quatorze ans. C'est une vraie
sauvageonne qui s'est brossé les dents avec la crème après
rasage et nettoyé ses chaussures avec le gant de toilette. Au lit, cette
rose en bouton s'est laissé effeuiller avec sensualité et ardeur.
[...] Amoureusement, ce que je vis en Asie est très inférieur
à ce que je vie en France, même si les petits garçons de
onze ans ou douze ans que je met dans mon lit sont un piment rare. Oui, un
piment, mais seulement un piment: une épice et non le plat de
résistance."[14]
Il existe deux sortes d'arguments utilisés par les homosexuels pour
justifier et promouvoir leur mode de vie. L'argument génétique
prétend que l'homosexualité est déterminée
biologiquement. Cet argument appartient à la théorie naturaliste
ou instinctiviste, qui affirme que la sexualité est un instinct animal
prédéterminé. L'autre argument affirme exactement le
contraire. Il repose sur la théorie psychanalytique qui a montré
que les orientations sexuelles n'étaient pas innées mais
acquises. Si l'orientation sexuelle est acquise par les influences du milieu et
les choix personnels, les homosexuels en déduisent que toutes les
orientations sexuelles sont également valides. Cet argument appartient
au culturalisme, qui considère tous les comportements comme culturels,
donc relatifs, et également acceptables. Aux États-Unis, la
communauté homosexuelle a surtout mis en avant l'argument
génétique alors qu'en Europe les homosexuels n'aiment pas que
leur comportement soit réduit à un instinct biologique. Ils
préfèrent s'appuyer sur l'argument psychanalytique. Cette
situation montre comment n'importe quelle théorie peut être
déformée et utilisée pour justifier n'importe quelle
comportement. Nous allons discuter plus en détails ces deux arguments.
Il existe de nombreuses preuves qui montrent qu'on ne naît pas
homosexuel comme on naît avec une couleur de peau ou un sexe particulier.
Nous discuterons plus tard des causes des tendances homosexuelles mais
analysons d'abord brièvement l'argument selon lequel
l'homosexualité serait déterminée
génétiquement.
Des études scientifiques tentant d'étayer cette thèse
sont publiées régulièrement. Alors qu'elles ne sont jamais
vraiment prises très au sérieux par la communauté
scientifique, ces études bénéficient d'une très
large couverture dans les médias. La première d'entre elles fut
faite en 1952 par F.J Kallman, elle avait pour titre : Étude
comparative sur des jumeaux des aspects génétiques de
l'homosexualité masculine. Kallman analysait l'histoire de 37 paires
de vrais jumeaux et observait que dans tous les cas, les jumeaux étaient
tous les deux hétérosexuels ou tous les deux homosexuels.
Toutefois, cette étude a été sévèrement
critiquée pour sa méthode non-scientifique. On a également
fait remarquer que la coïncidence de l'homosexualité chez les vrais
jumeaux pouvait être le résultat de leur identification intense
l'un à l'autre depuis la plus tendre enfance ou encore du fait qu'ils
grandissent dans le même environnement familial et social. En outre, il
n'est pas rare que des jumeaux qui deviennent homosexuels ont, en fait,
pratiqué l'homosexualité ensemble, s'encourageant mutuellement
dans la même direction. Finalement, s'il est vrai que
l'homosexualité est liée, comme l'affirment les psychanalystes,
à un comportement narcissique, il n'est pas surprenant que les jumeaux
aient un plus grand risque de tomber dans ce travers, puisque leur narcissisme
potentiel peut facilement trouver un écho dans l'image que leur renvoie
leur frère ou leur soeur.
La dernière tentative pour prouver la théorie
génétique date de 1993, quand le magasine américain
Science publia le résultat d'une recherche d'un groupe de
scientifiques du National Cancer Institute, qui rapporte que sur 40 paires de
frères jumeaux homosexuels, 33 ont la même structure d'ADN dans le
chromosome X. Cette découverte a conduit ces scientifiques à
conclure que l'homosexualité était transmise
génétiquement par la mère puisque le chromosome X vient de
celle-ci. Cependant, cette étude peut être critiquée sur
deux points. Premièrement, il est clair que l'homosexualité
dépend de facteurs multiples et il serait irréaliste de
prétendre qu'elle ne vient que d'un seul caractère chromosomique
comme la couleur des cheveux. Par exemple, si l'homosexualité
était déterminée génétiquement, comment
expliquer que le pourcentage d'homosexuels varie beaucoup d'un pays à
l'autre. Deuxièmement, cette étude ne rend pas compte des cas
où ce caractère chromosomique identique était
présent chez des jumeaux dont l'un est hétérosexuel et
l'autre homosexuel.
Pour conclure, disons que ce genre d'études est fortement teinté
par le contexte politique et culturel. La communauté homosexuelle
à besoin d'une justification scientifique et fait une large
publicité à toute étude qui soutient son point de vue,
même si cette étude est critiquée par la communauté
scientifique. La même théorie appliquée aujourd'hui
à l'homosexualité, a servi dans le passé à certains
scientifiques pour tenter de prouver que la toxicomanie, la criminalité
ou récemment la schizophrénie et l'alcoolisme étaient
déterminés par des facteurs génétiques. Toutes ces
tentatives ont finalement été discréditées et tout
porte à croire que la théorie de l'origine
génétique de l'homosexualité aura le même destin.[15]
La conclusion de certains psychiatres de renommé mondiale reste
d'actualité. Dans une étude faisant autorité,
intitulée La Sexualité Humaine, Masters et Johnson
affirment :
"La théorie de l'origine génétique de
l'homosexualité est abandonnée de nos jours. [...] Bien qu'il
soit possible que certains mécanismes hormonaux ait une influence sur
l'origine de l'homosexualité, aucun scientifique sérieux ne
suggère plus aujourd'hui qu'il puisse exister entre ces deux
phénomènes une simple relation de cause à effet.
"
Georges A. Rekers exprime une opinion un peu plus ouverte dans un discours
donné en 1987, devant la North American Social Science Network
Conference, intitulé :"La formation de
l'orientation sexuelle".
"Actuellement, on peut conclure que la cause principale des
déviations dans le comportement social ou sexuel des hommes et des
femmes, se trouve dans l'apprentissage social et les variables du
développement psychologique... bien qu'il nous faille reconnaître
la possibilité théorique de malformations biologiques pouvant
indirectement contribuer à une vulnérabilité
potentielle."
Il existe de multiples éléments prouvant que l'orientation
sexuelle d'un individu dépend plus de son expérience dans la
petite enfance que de certaines prédispositions. De nombreux psychiatres
et psychanalystes sont convaincus que l'homosexualité est un
comportement acquis dû à un certain environnement. C'est l'opinion
exprimée par Wainwright Churchill dans son ouvrage Homosexual
Behavior among Males :
"L'instinct sexuel n'existe pas chez l'homme...la
sexualité humaine dépend entièrement de
l'éducation. Le comportement sexuel d'un individu est acquis dans le
contexte de son expérience propre, et n'est en aucun cas inné ou
hérité."[16]
H.C Resnik and Marvin Wolfgang écrivent dans leur ouvrage Sexual
Behaviors: Social, Clinical and Legal Aspects :
"On naît avec un sexe donné et la capacité
de manifester l'instinct propre à son sexe, mais l'expression de cet
instinct est plus intimement liée à la culture et au
système social que n'importe quel autre instinct."[17]
Charles Socarides écrit de la même manière dans
"Homosexuality: Basic Concepts and
Psychodynamics":
"L'homosexualité, choix d'un partenaire de même
sexe pour la satisfaction des ses besoins sexuels, n'est pas innée. Il
n'existe aucune relation entre l'instinct sexuel et le choix de l'objet sexuel.
Le choix de cet objet est le résultat de l'éducation, c'est un
comportement acquis; il n'existe aucune propension inévitable
génétiquement acquise au choix d'un partenaire de son propre sexe
ou du sexe opposé."[18]
Certains homosexuels ont utilisé cette observation, due
originellement à Freud, afin de justifier leur comportement. Ils
prétendent que l'être humain est bisexuel par nature et que c'est
pendant l'adolescence que se fait le choix de l'homosexualité ou de
l'hétérosexualité. Si la plupart des adolescents
choisissent l'hétérosexualité disent-ils, c'est en partie
à cause de la pression sociale et de culpabilisation de
l'homosexualité. En d'autres termes, de nombreuses personnes
réprimeraient en fait leurs désirs homosexuels naturels.
Un défenseur notable de cette théorie est le romancier et
philosophe Dominique Fernandez, auteur du Rapt de Ganymède, un
éloge très érudit de l'homosexualité. Il y affirme
tranquillement que"la nature est homosexuelle"et que
c'est la société qui, de tout temps, a réprimé cet
aspect de la nature humaine.
Pour répondre à l'argument de l'indétermination de
l'orientation sexuelle, on peut remarquer que les conditions sociales ou
familiales qui influencent ou déterminent cette orientation, peuvent
être positives ou négatives. Des conditions positives (soins
parentaux, amour) conduisent à l'hétérosexualité
alors que des conditions négatives (négligence, abus) peuvent
conduire à l'homosexualité (voir plus loin).
Pour comprendre l'homosexualité, il est important de dissiper certains
mythes répandus par les homosexuels eux-mêmes. L'un d'entre eux
est celui du couple homosexuel fidèle et vertueux. En
réalité, l'obsession des homosexuels à rechercher de
nouveaux partenaires est le signe que ce comportement est lié à
de graves désordres de la personnalité. L'étude faisant le
plus autorité en matière de déviations sexuelles est un
ensemble d'articles publiés par le psychiatre Britannique Ismond Rosen
(Sexual Deviation, Oxford, 1979).
Dans ce livre, A Limentani écrit :
"Le développement d'attitudes et de pulsions
homosexuelles est souvent une défense contre des mécanismes
névrotiques et psychotiques."
Dans l'article d'introduction, Anthony Wakeling, maître de
conférence au Royal Free Hospital Medical College de Londres,
énumère ensuite les principaux types de déviation sexuelle
parmi lesquels il inclut l'homosexualité et dit à leur
propos :
"À la différence du comportement sexuel normal,
le comportement déviant est souvent associé à de forts
sentiments de culpabilité et de haine. Alors que la relation sexuelle
normale se produit la plupart du temps dans un climat d'affection et de partage
mutuel, de don et de réception du plaisir à part égale,
les comportements sexuels déviants se passent fréquemment sans
considération des sentiments du partenaire. Ils sont apparemment
dictés plus par des pulsions névrotiques et non-sexuelles que par
des besoins véritablement érotiques. Ce sont les
éléments obsessionnels et la prise de risques qui
caractérisent le plus souvent ce genre de
comportement."
"Comme la sexualité est intimement
entremêlée à tous les aspects de la personnalité, il
est normal que le comportement sexuel déviant co-existe
fréquemment avec de profondes altérations de la
personnalité, des problèmes névrotiques graves et une peur
de l'hétérosexualité."
Wakeling fait en fait écho à Freud lui-même, qui
considérait l'homosexualité comme le résultat d'un mauvais
développement psycho-sexuel et une régression psychologique
à des besoins infantiles.
En 1978, le Kinsey Institute publiait une étude dirigée par Bell
et Weinberg portant sur un grand nombre d'hommes homosexuels vivant dans la
région de San Francisco Bay. Le résultat fut le suivant :
- 43% d'entre eux avaient eu des rapports avec 500 partenaires ou plus.
- 28% avaient eu des rapports avec 1000 partenaires ou plus.
- 79% affirmèrent que plus de la moitié de leurs partenaires
était des inconnus.
Une enquête de l'American Association for Public Health
révèle que 78% des homosexuels interrogés avaient
été infectés par des M.S.T. En outre, selon le Center for
Disease Control, près de 2/3 des cas de SIDA aux Etats-Unis sont
attribués à un comportement homosexuel.
Un rapport d'une Fondation pour la santé des lesbiennes et homosexuels
révèle que les problèmes dus à la consommation
d'alcool et de drogue étaient trois fois plus élevés chez
les homosexuels que parmi les hétérosexuels. Ceci nous montre que
les homosexuels sont motivés par des blessures du passé non
guéries, les conduisant à des comportements maniaques.[19]
Dans la plupart des cas, les pensées et les sentiments homosexuels ont
pour origine les expériences de la pré-adolescence. La
qualité d'amour que recherche l'homosexuel est essentiellement parental,
il ou elle cherche à combler des besoins normaux restés
inassouvis dans le processus de la croissance. C'est à dire qu'un homme
recherchera chez les autres hommes l'amour de son propre père et qu'une
femme recherchera chez les autres femmes l'amour de sa propre mère. La
pulsion homosexuelle cherche donc à réparer, à
guérir les besoins d'amour inassouvis du passé. C'est pourquoi le
psychothérapeute Richard Cohen l'appelle une pulsion
"homo-émotionelle".
Toutefois, ces besoins extrêmement profonds d'amour ne pourront jamais
être satisfaits par des relations sexuelles. Il est prouvé de
façon irréfutable que le sexe ne peut en aucun cas guérir
ou assouvir les besoins d'amour les plus profonds. Seule une relation d'amour
non-sexuelle, saine et apaisante, peut provoquer des changements
véritables et durables.
L'homme ou la femme homosexuel ressent en lui-même un manque de
masculinité ou de féminité et cherche à satisfaire
ce besoin à travers un autre individu de même sexe. Ce sentiment
est né à cause d'une relation distante ou brisée entre
père et fils ou mère et fille durant la petite enfance ou
l'adolescence.
L'identité sur le plan sexuel consiste à être conscient de
sa masculinité ou de sa féminité. Les homosexuels ont un
sentiment d'insuffisance en ce qui concerne l'essence même de leur
être. Ils recherchent donc la partie d'eux-mêmes qui leur manque,
chez une autre personne. Par le contact ou l'union sexuelle avec une personne
du même sexe, ils se sentent, au moins momentanément, entiers et
plus complets.
Les femmes homosexuelles ont souvent été abusées par leur
père ou un autre homme. Cet abus peut être de nature sexuelle,
émotionnelle, mentale ou physique en sorte que ces femmes sont
profondément traumatisées par les hommes. Ne voulant pas
réveiller le souvenir de cet abus, elles se tournent vers d'autres
femmes pour recevoir réconfort, amour et compréhension.
Chez les hommes homosexuels, on trouve souvent un attachement mère-fils
anormalement fort. Dans le cas par exemple d'un mariage ou le mari ne parvient
pas à satisfaire les besoins émotionnels et physiques de son
épouse, celle-ci peut se tourner vers son fils afin de rechercher un
réconfort et un soutien émotionnels. En général,
cette mère n'a pas conscience de nuire à son fils mais les
dommages sur le plan psycho-émotionnel n'en sont pas moins importants.
Cela peut conduire le garçon à une identification
exagérée avec sa mère et la féminité et
à sa désidentification avec son père et la
masculinité.
Plus tard, au moment de la puberté, ce fils peut ressentir une
attirance sexuelle pour sa mère, ce qui engendrera un sentiment
extrême de culpabilité et de répression de l'attirance
naturelle envers les femmes. Pour ne pas"trahir"sa mère
ou faire à nouveau l'expérience de la culpabilité, il se
tournera vers d'autres hommes. Ce processus est en général
inconscient.
Pour conclure nous pouvons dire que l'homosexualité est une
réaction psychologique à une dynamique familiale
déficiente et à la souffrance qui en résulte. André
Gide, écrivain connu pour son homosexualité et ses violentes
attaques contre la famille à probablement le mieux illustré cette
situation :"Familles, je vous hais! Portes fermées,
foyers clos!".
On constate que l'homosexualité se développe en trois
étapes : le premier stade, la racine, se trouve dans la petite
enfance, le second stade commence à la puberté quand les besoins
"homo-émotionnels"non satisfaits sont
érotisés et le troisième stade correspond au moment
où l'individu décide d'adopter un mode de vie homosexuel qui
aboutit finalement à une dépendance envers les relations
sexuelles homosexuelles.
Pour comprendre les causes profondes il nous faut avoir une certaine
idée du développement psycho-sexuel dans l'être humain. Le
fondement de la personnalité de l'enfant est déterminé
pendant les premières années de la vie. On peut lire à ce
sujet le best seller, Tout se joue avant six ans du Dr Dodson. À
cet âge, l'enfant est totalement dépendant de ses parents. Il
développe sa personnalité grâce à un double
processus d'identification et de différenciation d'avec ses parents. Il
commence déjà à définir son identité
masculine ou féminine. Freud a montré que l'identité du
genre s'effectue par une identification avec le parent du même sexe. Plus
tard, Erich Erikson a montré que l'identité du genre se faisait
également par différenciation d'avec le parent de l'autre sexe.
(La Crise d'Identité).
Le petit garçon, par exemple, commence à découvrir qu'il
est comme Papa et différent de Maman. A mesure qu'il s'identifie
à Papa, il veut se marier avec Maman pour imiter son père. De la
même manière, la petite fille découvre qu'elle est comme
Maman.
Toutefois, de nombreux problèmes peuvent surgir durant ce processus
d'identification et de différenciation si les parents sont immatures et
ne donne pas suffisamment d'amour à l'enfant. Pour simplifier, nous
pouvons distinguer quatre phénomènes typiques qui, la plupart du
temps, sont combinés.
Lorsque l'enfant est trop proche du parent de sexe opposé, il peut
avoir des difficultés à trouver son identité. Ceci est
particulièrement vrai dans le cas où la mère essaie de
compenser un manque d'amour à travers son garçon. Pour gagner son
autonomie, le garçon à besoin de quitter l'état de fusion
avec sa mère. Si celle-ci essaie, même inconsciemment, de garder
son enfant dans cet état, il ne pourra pas développer son sens de
l'autonomie et son identité sexuelle. En d'autres termes, il ne pourra
pas construire les frontières de sont propre ego. Nous sommes alors en
présence d'un lien mère-fils de nature incestueuse, ainsi qu'il a
été décrit par Patricia Love dans son ouvrage The
Emotional Incest Syndrom (1990).
Freud, dans son étude sur Léonard de Vinci, explique ainsi la
cause de l'homosexualité : "Un très fort
attachement érotique à une femme, le plus souvent à la
mère, attachement suscité, favorisé, par la tendresse
exagérée de la mère elle-même, renforcé
ensuite par l'effacement du père de l'existence de
l'enfant".[20]
Selon Bieber, 69% des homosexuels ont une mère hyper-affective. La
plupart d'entre eux la décrivent comme séductrice ou
castratrice.[21]Les docteurs Gerard van den
Aardweg (1987), Marmor (1980), Freud (1910, 1922), Siegelman (1974), Westwood
(1960), Schofield (1965), Thomson (1973) et Kronemeyer (1980) ont
observé que les hommes homosexuels ont un attachement anormal à
la mère. Dans de tels cas, ces hommes s'identifieront plus tard de
façon exagérée à la mère et se
désidentifieront du père.
Le docteur Charles Socarides, dans ses nombreux articles et études sur
l'homosexualité a découvert qu'il existe un manque de
séparation, d'individuation ou encore, de différenciation, entre
l'enfant et le parent, ce qui est un processus décisif pour
l'identification du genre.[22]
Une mère absente peut engendrer l'insécurité chez
l'enfant et un père absent fait que le garçon n'a pas de
modèle stable. Martensen et Larsen (1957), ont découvert que 4
fois plus d'homosexuels que d'hétérosexuels ont perdu leur
père avant l'âge de 15 ans. M.T Saghir et E. Robins font la
même remarque : 35% d'homosexuels et 46% de lesbiennes ont perdu un
parent avant 15 ans, contre seulement 12% des hommes et 7% des femmes
hétérosexuels.[23]
Les abus peuvent créer la confusion quant à l'orientation
sexuelle. Un père hostile ou abusif engendrera chez son fils une
réaction de rejet à l'encontre des hommes. Inconsciemment, le
garçon pensera :"Je ne veux pas être comme
Papa". Sa réaction sera équivalente à :
"Je ne veux pas être un homme", puisque pour le
jeune enfant le père représente tout le genre masculin. Nous
sommes donc en présence d'un rejet de l'identité masculine. Une
telle décision, inconsciente puisque prise dans la petite enfance,
constituera plus tard une partie de la personnalité du garçon.
Saghir et Robins rapportent que 84% des homosexuels ont une image
négative de leur père (contre seulement 18% chez les
hétérosexuels).[24]
Robert Stoller dans son livre Recherche sur l'identité
sexuelle[25]écrit :
"Une mère très bisexuelle, féminine de
façade, sexuellement neutre, sans intérêt pour la
sexualité ni attachement particulier pour le père de l'enfant,
avec un profond sentiment d'incompétude. Un père absent,
physiquement et émotionnellement, qui ne s'émeut pas de voir son
fils s'habiller en fille et adopter un comportement
inhabituel."
Un amour parental déficient provient toujours d'un manque d'amour
conjugal entre les parents (la mère qui ne reçoit pas
suffisamment d'amour de son mari devient possessive et incestueuse). Frank
Worthen écrit dans son livre Steps out of Homosexuality :
"Nous croyons que les causes profondes de
l'homosexualité se trouvent dans une cassure au niveau des relations
familiales conduisant à une déficience dans le sentiment
d'appartenance et un manque d'affirmation de soi. La sécurité
d'un enfant repose sur trois sortes de relations : mère-enfant,
père-enfant et la relation souvent négligée entre le
père et la mère. Toute cassure dans ce triangle provoquera
l'insécurité chez l'enfant."[26]
Saghir et Robins rapportent que la plupart des homosexuels ont grandi dans une
famille où les parents étaient souvent en conflit parfois
même avec violence. L'alcoolisme est également un problème
prépondérant dans ces familles. Selon Westwood (1960), 40% des
homosexuels ont le souvenir d'une relation très mauvaise entre leurs
parents.
Irving Bieber décrit le"système triangulaire
spécifique"qui conduit souvent à
l'homosexualité :
"L'organisation triangulaire"classique"est celle où la
mère présente une intimité fortement contraignante, exerce
la domination et manifeste des marques d'agression et de dévalorisation
à l'égard d'un époux qui se comporte en père
dépourvu d'attachement vis-à-vis de son fils et ce, d'une
façon particulièrement hostile...les chances semblent
élevées pour qu'un enfant, soumis à une telle relation
parentale devienne homosexuel ou développe de sérieux
problèmes de cet ordre."[27]
Si les besoins d'amour de l'enfant ne sont pas satisfaits, ils se peut qu'ils
soient érotisés (dominés par l'éveil de la pulsion
sexuelle) durant la puberté. Le besoin
"homo-émotionnel"en particulier (pour le
garçon, le besoin d'intimité avec un père amical et
encourageant) sera envahi par l'éveil de la pulsion sexuelle.
En outre, au début de l'adolescence, les garçons
préfèrent être avec des amis du même sexe et
éviter les relations avec l'autre sexe. C'est une tendance naturelle
destinée à assurer la réalisation de leur
développement psycho-sexuel ; à ce stade, il sont à
la recherche de leur identité masculine et l'interaction avec l'autre
sexe pourrait perturber ce processus. Conclure comme certains psychologues
l'ont fait; que les adolescents sont homosexuels par nature à une
certaine période de leur développement est tout à fait
grotesque. Leur attachement à des amis du même sexe n'est pas
sexuel, mais tout simplement émotionnel. Toutefois, si le fondement de
leur développement psycho-sexuel n'a pas été fermement
établi durant l'enfance, ce besoin émotionnel peut facilement
être érotisé.
Quand une personne"accepte"ses tendances
homosexuelles, est"initiée"et adopte un
style de vie homosexuel, elle devient rapidement dépendante. La
dépendance consiste à essayer de satisfaire un besoin
intérieur (l'amour) par des moyens extérieurs.
La pratique de rapports homosexuels entraîne la dépendance. Le
fait est prouvé par le cas de nombreux prisonniers qui entrent en
détention sans aucune tendance homosexuelle mais qui par
opportunité ou même obligation sont amenés à
pratiquer l'homosexualité. Beaucoup continuent un mode de vie homosexuel
après leur libération. Ils sont devenu dépendants.
Il nous faut donc faire une distinction entre les tendances homosexuelles et
le comportement homosexuel. Les militants homosexuels prétendent souvent
qu'une personne ayant des désirs homosexuels est homosexuelle et devrait
donc vivre en conséquence. Cependant, un homme avec de telles tendances
peut très bien choisir de les combattre et faire un mariage
réussi. Il peut même surmonter définitivement ces tendances
avec le temps et le soutien de son épouse.
Les militants homosexuels essaient d'abolir la distinction entre une tendance
homosexuelle et un mode de vie homosexuel. Après avoir déployer
beaucoup d'intelligence pour faire passer l'homosexualité comme une
identité comparable à la race ou au genre et non comme un simple
comportement ou un mode de vie, les homosexuels veulent faire croire qu'avoir
des désirs homosexuels c'est être homosexuel.
La vérité est toute différente. De nombreux hommes ont
combattu des tendances et des phantasmes homosexuels sans se considérer
comme tel. Beaucoup d'entre eux sont devenus des maris et des pères
heureux. Avec le temps, certains d'entre eux ont même réussi
à surmonter totalement leurs désirs homosexuels, grâce en
général à l'aide de leur épouse et/ou d'un
thérapeute.
Dans le numéro de mars 1994 de leur magazine, Focus on the
Family, une association fondée par le docteur James Dobson publie le
témoignage de plusieurs hommes et femmes homosexuels depuis de
nombreuses années, qui ont cependant réussis à surmonter
leur comportement destructeur et qui sont à présent des maris,
des épouses et des parents heureux. Certains de ces ex-homosexuels ont
fondé des associations destinées à aider ceux qui veulent
faire la même transition de l'homosexualité vers
l'hétérosexualité.[28]
Richard Cohen, psychothérapeute, ancien homosexuel lui-même, a
déjà guéri des centaines d'homosexuels en les aidant
à faire la transition.
1Dennis Altmann, The Homosexualisation of
America, New York, 1982.
2Le Point, 5 mars 1994.
3Dr Herman van Praag, cité dans le New York Times, 8
octobre 1985.
4Abraham Maslow et James M. Sakoda, "Volonteer-Error in
the Kinsey Study ", Journal of Abnormal Psychology, avril
1952, p. 259-262.
5ACSF, Les Comportements Sexuels en France, 1993.
6William Dannemayer, Shadow in the Land: Homosexuality in
America, Ignatius Press, San Francisco, 1989.
7Judith Reisman et Edward Eichel, Kinsey, Sex and Fraud,
Huntington House Publishers, Louisiana, U.S.A.
8Enquête réalisée en Rhône-Alpes,
citée dans Le Quotidien du Médecin, 21 décembre
1993.
9Cité par Dannemayer, p. 161-69.
10Cité par J.Gordon Muir, "From Prudery to
"Freedom", a Brief History of the Sexual Revolution ", The World
and I, p. 577-97.
11Non à la société dépressive,
Flammarion, 1993, p. 107, 102, 110.
12March Bell, "The case for censorship of
pornography ", The world and I, p. 90-93.
13Le Nouvel Observateur, 11 novembre 1993 ; Marie France
Botte et Jean-Paul Mari, Le prix d'un enfant, Laffont, 1993.
14Cité par Le Nouvel Observateur, 11 novembre 1993, p.
12.
15c.f. Le Monde, 10.11.93.
16Wainwright Churchill, Homosexual Behavior among Males, New
York, 1967.
17H.C Resnik and Marvin Wolfgang, Sexual Behaviors: Social,
Clinical and Legal Aspects Boston, 1972.
18dans le International Journal of Psychiatry, ndeg.10, 1972,
p. 118-25.
19"Les homosexuels sont plus sujets à l'abus de
drogue ", article paru dans, Insight, 5 nov. 1990.
20Cité dans Jacques Corraze, L'homosexualité,
Paris, PUF, 1982, p 85.
21Cité dans Corraze, p 86.
22Homosexuality: Psychoanalytic Theory, Jason Aronson, Inc,
1989.
23Male and Female Homosexuality, Baltimore, the Williams and
Wilkins Company, 1973. cf aussi : Bieber, Male
Homosexuality, 1988 ; P. Love, The Emotional Incest Syndrom,
1990.
24Cité dans Corraze, p. 87.
25Gallimard, 1978, p. 119-122 (cité dans Elisabeth Badinter,
XY de l'identité masculine, p. 69-70.
26San Raphael, Ca, Frank Worthen, 1984, p. 5.
27Homosexuality, New-York, 1962, p. 172, cité par
Jacques Corraze, p. 85.
28Exodus International, Desert Stream, Breaking Free Ministries,
International Healing Foundation..
rapport réalisé par
Guy Hénault