Une traduction française du Principe de l'Unification intitulée "Les Principes divins" a été publiée en 1975 . Nous sommes heureux de vous présenter aujourd'hui, sous une forme simplifiée contenant néanmoins la quintessence du message, cette introduction à la révélation que Dieu donna à Sun Myung Moon. Cette Introduction au Principe de l'Unification arrive après l'ouverture des pays de l'Est aux missionnaires du Mouvement de l'Unification. Elle a été rédigée spécialement aux Etats-Unis pour être diffusée à grand tirage dans les pays de la C.E.I. où la vision du Révérend Moon est enseignée aujourd'hui dans les écoles communales comme dans les facultés.
Le Principe de l'Unification est l'enseignement de Dieu pour notre temps. Tout individu qui cherche sincèrement la vérité, peut y trouver la clé ouvrant à une vision nouvelle de la Parole divine. Avant toute chose, le Principe de l'Unification nous offre le meilleur moyen de percevoir la volonté de Dieu et de ressentir la puissance de Son coeur parental. Jamais à ce jour, les hommes n'ont disposé d'un instrument aussi parfait pour comprendre la stratégie du Ciel afin de sauver l'humanité, mettre un terme définitif à la souffrance et aux larmes accumulées depuis le début de l'histoire humaine et créer sur la terre un monde d'amour où Dieu et Ses enfants retrouvés vivront enfin en harmonie dans la joie éternelle.
Paris, novembre 1993.
Croyez-vous que les oiseaux d'Europe n'aient rien de commun avec les oiseaux d'Amérique ? Et les pommiers du Japon ne ressemblent-ils pas aux pommiers de France ? Nous appartenons tous à la race humaine ; d'où qu'ils viennent, tous les hommes ont aussi quelque chose en commun.
Comme les cultures se rencontrent et se mélangent, l'unité ne peut se réaliser que si nous nous entendons sur des principes communs qui transcendent les races, les religions, les nationalités et les cultures. Il nous faut donc clarifier les principes universels qui s'appliquent à toute la famille humaine.
Qu'avons-nous tous en commun ? Chacun, sans exception, recherche le bonheur. Le bonheur résulte de l'accomplissement de ses désirs. Nous avons deux aspects en nous, le corps et l'esprit, et nous avons aussi deux sortes de désirs, intérieurs et extérieurs. Nous avons le désir extérieur de satisfaire nos besoins de nourriture, de sommeil, de logement et de confort ; en cela nous sommes semblables aux animaux. Ce sont des besoins essentiels, bien sûr, mais la satisfaction de ces désirs ne suffit pas. En tant qu'êtres humains, nous avons aussi un besoin intérieur et unique, celui de faire l'expérience de la beauté, de la vérité, du bien et de l'amour. Ce désir est si fort que nous sommes prêts à sacrifier nos désirs extérieurs pour le réaliser.
Sans ces deux formes d'accomplissement, nous ne pouvons pas connaître de bonheur profond et durable. L'homme riche mais solitaire ne peut pas s'épanouir, pas plus que l'artiste qui a faim. Tout comme l'esprit a besoin du corps pour s'exprimer et tout comme le corps a besoin d'être dirigé par l'esprit, nous ne pouvons satisfaire pleinement nos désirs physiques et nos désirs spirituels sans une harmonie parfaite entre les deux.
Tout comme l'esprit et le corps doivent être en relation harmonieuse, de même la religion et la science doivent se soutenir et se renforcer mutuellement. La science a besoin de la direction morale et de la compréhension du but qu'apporte la religion. De même, la religion a besoin d'une application pratique tenant compte des apports de la science. Cependant, comme nous constatons souvent un conflit entre le corps et l'esprit, un certain désaccord existe entre la science et la religion. Le monde moderne a été le témoin des résultats désastreux de l'utilisation de la connaissance scientifique sans véritable système de valeurs. L'usage de l'énergie atomique n'est qu'un exemple parmi d'autres. En même temps, les idées religieuses irrationnelles ont créé la confusion, bloquant l'impact de la religion. Nous pouvons trouver cette division jusqu'en nous-mêmes dans la contradiction entre nos connaissances scientifiques et nos croyances religieuses.
La science a réussi à mettre ses découvertes en application avec succès en améliorant considérablement le bien-être matériel de l'homme. Sa valeur est évidente et ses progrès sont tangibles. A la veille du vingt et unième siècle, la science promet de nous fournir les éléments nécessaires pour satisfaire tous nos besoins physiques. Elle a cependant atteint certaines limites en raison de l'ignorance fondamentale de la valeur et du but de la vie humaine et de l'univers.
De plus, le bonheur matériel seul ne saurait satisfaire nos désirs spirituels. Nous pouvons essayer de nourrir nos désirs intérieurs par des moyens extérieurs, tels que le confort matériel et les activités de loisirs, mais nous nous sentons toujours insatisfaits. La Suède, le Japon et les Etats-Unis sont les pays les plus riches du monde, or ils ont aussi les taux de suicide les plus élevés. On ne peut tout simplement pas ignorer l'aspect spirituel de l'existence humaine.
La philosophie et la religion ont évolué afin de répondre aux questions concernant les aspects intérieurs de la vie, tels que le but de la vie, l'existence de Dieu et les questions de l'amour et des valeurs. Tout comme la science nous aide à comprendre les lois physiques qui gouvernent l'aspect matériel de la vie, la religion doit nous aider à appréhender les principes spirituels qui gouvernent l'aspect intérieur de la vie humaine, de manière à ce que nous comprenions comment satisfaire nos désirs spirituels.
Les religions traditionnelles ont beaucoup contribué à améliorer notre vie. En fait, elles constituent le coeur même de la civilisation. Cependant, elles n'ont pu répondre totalement à notre désir de bonheur intérieur. Elles ont échoué en ce sens qu'elles n'ont su ni prévenir ni résoudre les problèmes de relations humaines. En conséquence, beaucoup de gens aujourd'hui abandonnent les religions traditionnelles.
L'une des raisons à cela est qu'elles n'ont pas su développer leur compréhension de la vérité depuis les premiers temps. Bien que celle-ci tant scientifique que morale reste éternelle et immuable, son expression doit évoluer à mesure que l'intellect et l'esprit de l'homme se développent. Or, l'homme moderne essaie de vivre selon des enseignements religieux vieux souvent de plusieurs millénaires.
Notre intellect est aujourd'hui hautement développé. Nous vivons un âge de raison, de rationalité et de logique. Nous ne pouvons pas accepter d'emblée des explications qui manquent de base logique et scientifique. Par conséquent, la pensée religieuse ou la vérité intérieure doivent aussi être expliquées logiquement.
Une autre cause de la faiblesse et de la stagnation actuelles des religions est qu'elles mettent l'accent sur le rituel et la doctrine plutôt que sur la solution effective de nos problèmes moraux. Cela a conduit à une autre difficulté, celle des conflits entre les diverses religions. De tels antagonismes sont en contradiction avec le but même de la religion. En fin de compte, on constate que les religions traditionnelles ont eu tendance à négliger la valeur du bien-être matériel. De ce fait, elles n'ont pas correctement appréhendé le rôle de la science pour permettre d'accéder au bonheur.
La science va de plus en plus loin, permettant le développement de notre intellect au plus haut degré, mais la religion moderne a perdu sa capacité à appliquer sa vision de la vie à notre réalité. Elle devient de plus en plus distante, incapable de nous insuffler un nouvel élan et d'améliorer la société humaine. Le christianisme, en Occident notamment, offre un exemple représentatif du déclin, de la confusion et de l'inefficacité de la religion partout dans le monde. Cela entraîne des problèmes graves.
La famille comme cellule de base de la société est le centre de l'idéal religieux. Or l'adultère est devenu la norme sociale dans les sociétés occidentales les plus développées. Le bonheur personnel est de plus en plus recherché au détriment de l'unité familiale. Dans ces circonstances, il n'est pas étonnant que le divorce soit si répandu. En France, trente-huit pour cent des mariages se soldent par un divorce. Ce taux est de soixante-dix pour cent à Houston (Texas) et de quatre-vingt-onze pour cent à Amsterdam. Dans la majorité de ces divorces, des enfants sont impliqués et aux Etats-Unis, on recense plus de deux millions et demi d'enfants maltraités chaque année. Ce problème est maintenant si répandu qu'il a été déclaré d'urgence nationale.
En contradiction avec la morale chrétienne, les activités sexuelles hors mariage sont devenues totalement incontrôlables. Aux Etats-Unis, soixante-dix pour cent des adolescents ont des relations sexuelles avant d'avoir atteint dix-huit ans. Cela entraîne des conséquences graves, car quatre grossesses d'adolescentes sur cinq sont accidentelles et non désirées et les avortements pratiqués sur les adolescentes représentent vingt-six pour cent du nombre total des avortements dans le monde. En moyenne, deux mille enfants naissent hors mariage chaque jour aux Etats-Unis et dans l'ex-Union Soviétique. Le taux pour la France est sensiblement du même ordre.
Avec l'accroissement de l'immoralité sexuelle, on constate l'augmentation des maladies sexuellement transmissibles et notamment du Sida. Cette maladie à elle seule menace de détruire la santé et la vie de millions de personnes. Elle ébranle les fondements mêmes de notre système de santé. Selon des projections portant sur un avenir proche, la majorité des lits dans les hôpitaux seront occupés par des patients souffrant du Sida, alors que les gens souffrant d'autres types de maladie risquent de trouver difficilement l'aide dont ils auront besoin. La maladie elle-même est un problème médical, mais la pandémie est d'ordre moral. Elle n'est que la conséquence du choix d'un certain style de vie.
L'Occident souffre aussi du problème récurrent de la drogue et de l'alcoolisme. Plus de trente millions de personnes sont dépendantes de l'alcool entre les Etats-Unis et l'ex-Union soviétique. Quand au problème de la drogue, il est devenu si grave aux Etats-Unis que la Maison Blanche lui a déclaré la guerre. Une fois encore, il s'agit d'une crise morale, de la tentative de satisfaire un besoin intérieur par un moyen extérieur.
Un rapide coup d'oeil partout dans le monde montre combien les guerres raciales sont répandues. La pauvreté économique n'est manifestement pas le facteur principal, car certaines sociétés riches connaissent la violence criminelle la plus forte. A Boston, à Paris, à Francfort, quelque quinze pour cent de la population ont souffert de vol, de viol ou d'agression.
La faim est un autre terrible fléau. Toutes les nations évoluées ont un héritage religieux, et pourtant des millions d'hommes et de femmes souffrent de faim ou de malnutrition. Il est clair que ce problème n'est pas dû à un manque de technologie ou de ressources. L'Amérique du Nord à elle seule pourrait nourrir le monde trois ou quatre fois. Ne dépense-t-elle pas à elle seule plus de trente-cinq milliards de dollars par an en tabac ?
La guerre mobilise toujours les énergies. On recense actuellement une quarantaine de conflits en cours dans le monde. On pourrait penser que ce problème est uniquement d'ordre politique et économique, mais si nous réfléchissons sur notre propre vie, nous pouvons deviner que cela n'est pas sans rapport avec notre état intérieur. L'essentiel de notre énergie personnelle n'est-il pas monopolisé par nos défenses psychologiques, pour nous protéger de notre peur des autres et de nous-mêmes ? De toute évidence, nous traversons une profonde crise morale.
Du fait de l'écroulement de nos systèmes de valeurs, nous constatons une confusion croissante au niveau des critères de comportement, d'où une tendance à l'individualisme extrême. Les sociétés démocratiques en viennent à accorder une importance si grande à la liberté individuelle que c'est généralement aux dépens de l'égalité et de la justice sociale. Un pays comme les Etats-Unis compte le plus grand nombre de millionnaires, mais vingt pour cent de ses habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
Des idéologies matérialistes telles que le communisme sont apparues pour combler le vide créé par les faiblesses de la religion et les défaillances de la démocratie. Cependant, au bout de soixante-dix ans, nous découvrons que bon nombre des problèmes existant dans les sociétés démocratiques, comme la drogue et l'alcoolisme, la haine raciale et religieuse, l'immoralité sexuelle, la violence criminelle, la désagrégation des familles existent davantage encore dans les sociétés communistes.
En théorie, l'idéologie du communisme souligne l'importance de l'égalité sociale et de la justice, or dans la pratique, cela n'a pas été réalisé, et la tentative d'y parvenir s'est faite aux dépens de la liberté individuelle tandis que le système économique totalement inefficace a entraîné une baisse permanente du niveau de vie confinant au désastre. Pour renforcer ce système, le gouvernement a violé les droits fondamentaux de l'homme.
Pour être honnêtes avec nous-mêmes, nous devons reconnaître que ni le monde démocratique ni le monde communiste ne sont capables de résoudre les problèmes moraux et spirituels d'aujourd'hui. Dans l'une comme dans l'autre de ces sociétés, on retrouve des difficultés sociales extrêmes qui affectent la quête humaine du bonheur et de la prospérité.
Un changement de système politique ou économique n'apportera pas de solution durable à ces questions. Le communisme comme la démocratie sont apparus pour remplacer des systèmes sociaux impitoyables, mais les injustices continuent d'exister et se sont aggravées dans beaucoup de cas. Le Principe de l'Unification affirme que c'est seulement par un changement fondamental des hommes eux-mêmes que viendra un changement durable dans la société. Lorsque l'homme sera capable de surmonter les tendances égoïstes et conflictuelles à l'intérieur de lui-même, la haine et les luttes au sein de la société pourront être surmontées, car si les individus ne changent pas, rien ne pourra changer.
Au vingtième siècle, nous avons connu des avancées technologiques phénoménales, mais une grande partie de nos connaissances scientifiques et de nos ressources a été engloutie par la défense nationale. En 1985, les Etats-Unis consacraient deux cents soixante-cinq milliards de dollars aux dépenses militaires, alors que l'URSS en investissait deux cent soixante-quinze. Tout ce potentiel énorme qui pourrait être consacré au progrès et au développement de la société est utilisé pour détruire la race humaine. Si nous ne changeons pas, nous allons nous détruire nous-mêmes.
La science repose sur la conviction qu'il existe une réalité matérielle absolue régie par les lois de la nature que chacun peut découvrir. Cela a conduit les scientifiques à coopérer pour appliquer leurs découvertes à la solution de nos problèmes extérieurs. Il en a résulté un progrès scientifique et technologique sans précédent.
Dans le domaine de la religion, on peut supposer qu'il existe de même une réalité spirituelle absolue basée sur la loi morale. En découvrant cette réalité on peut l'appliquer pour résoudre les problèmes intérieurs auxquels nous sommes confrontés. Il doit exister des principes spirituels capables de promouvoir le bonheur humain partout où ils sont reconnus et mis en application. De telles lois et de tels principes sont ce qu'on appelle les valeurs absolues. Ces valeurs morales et éthiques universelles peuvent guider nos vies individuelles, mais aussi nos relations au sein de la famille, de la société et de la nation ainsi que nos rapports avec l'environnement. Le monde doit être connecté à la nation, la nation à la société, la société à la famille, et la famille à l'individu. Si nous voulons établir l'harmonie dans le monde, tous les niveaux de la société humaine doivent être connectés et partager le même but fondamental et la même direction. Si une telle coopération pouvait s'instaurer, il en résulterait une meilleure compréhension du monde et un grand progrès moral et spirituel.
Une perspective basée sur les valeurs absolues n'exigerait pas que nous soyons tous uniformément en accord sur un dogme, une religion ou une idéologie particulière. L'amour cherche la réconciliation et l'harmonie de tous les divers points de vue et religions. Par conséquent, la valeur absolue doit s'appliquer à tous les domaines de la vie ; elle doit être impartiale, éternelle et immuable ; elle doit conduire à l'unité et à l'harmonie et satisfaire nos aspirations les plus élevées pour la liberté et la créativité.
Une société basée sur les valeurs absolues, universelles, ne connaîtra ni racisme, ni division de classes, ni guerre. Les hommes n'accepteront pas non plus que leurs semblables puissent souffrir de la faim ou de la pauvreté. Jusqu'ici, aucun système de valeurs n'a vu le jour qui soit doté d'une perspective mondiale centrée sur les valeurs absolues. Et l'harmonie n'a jamais pu être réalisée au plan universel.
A notre époque moderne, nous avons besoin d'une nouvelle expression de la vérité intérieure capable de contrebalancer l'explosion extraordinaire de la connaissance scientifique et de nous conduire aux valeurs absolues.
Au cours des siècles, la vérité intérieure est devenue plus claire, grâce au développement du coeur et de l'intelligence des hommes. Il y a des milliers d'années, quand notre conscience et notre intellect étaient encore peu développés, une grande vision fit lentement son chemin : l'enseignement éthique donné par Moïse. Il proclamait que tuer était moralement mauvais. Des siècles plus tard, lorsque l'esprit humain se développa encore, Jésus montra combien la haine elle-même était mauvaise. A notre époque, par exemple, l'esclavage est universellement condamné mais il était encore accepté il y a seulement quelques générations par des pays chrétiens.
Comme l'enfant qui en arrive à comprendre la même réalité de manière plus profonde et plus entière à mesure qu'il mûrit, de même l'humanité peut percevoir la vérité intérieure de manière plus complète à mesure que l'histoire avance. La plupart des religions du monde ont des centaines, voire des milliers d'années d'existence. Elles n'ont rien d'obsolète dans la sagesse dont elles sont porteuses, mais leur clarté et leur expression sont insuffisantes pour les besoins des chercheurs scientifiques face aux dangers contemporains. De toute évidence, le monde est prêt pour une nouvelle révélation de la vérité. Cette nouvelle expression de la vérité doit :
De nombreuses religions appuient leur autorité sur des révélations écrites de la vérité, mais l'interprétation de ces écrits peut différer énormément. Le christianisme à lui seul compte quatre cents interprétations majeures qui ont donné naissance à autant de dénominations en conflit les unes avec les autres. Les controverses sur ces interprétations divergentes doivent être résolues.
Comme nous l'avons expliqué précédemment, la science et la religion représentent deux approches différentes d'une réalité commune. Elles ne pourront jamais accomplir leur but particulier sans parvenir à une coopération mutuelle.
Toutes les religions partagent le même but, et pourtant leurs efforts sont dispersés en des milliers de groupes concurrents. Comme pour les disciplines scientifiques, chaque religion détient une compréhension partielle de la réalité spirituelle universelle. La vérité essentielle de chacune de ces compréhensions doit être éclairée et reliée aux autres, de sorte que les différentes religions puissent se respecter mutuellement et travailler ensemble. De plus, nous avons besoin d'une nouvelle compréhension pour amener toutes les croyances à leur maturité et à leur accomplissement autour d'une réalité absolue, comprise par tous.
Rien n'a d'effet plus révolutionnaire que la réalisation de la vérité dans notre vie. Comme l'éclair illumine le paysage par une nuit d'orage, la vérité peut transformer la vision personnelle que nous avons de nous-mêmes et du monde. Cela peut à son tour conduire à une nouvelle manière de percevoir les autres et changer nos relations. Enfin, cela peut conduire à une transformation de notre société. Les améliorations les plus durables dans le monde proviennent d'un tel changement des individus.
Le Révérend Moon a compris toutes ces choses lorsqu'il était encore adolescent et comme il désirait ardemment mettre un terme à la souffrance humaine, il consacra toute sa jeunesse à essayer de découvrir une nouvelle perspective de la vérité capable d'unir tous les hommes.
Il commença sa recherche pour une compréhension de toutes les questions fondamentales de la vie et de l'univers à l'âge de seize ans, consacrant des heures innombrables à la prière, à la méditation et à l'étude des Ecritures. En même temps, il se liait à toutes sortes de gens, riches et pauvres, analphabètes et universitaires, paysans et hommes d'affaires, pour comprendre leurs chagrins et leurs joies, leurs croyances et leurs craintes. Il cherchait à comprendre la puissance de l'amour et ce qui émeut le coeur humain.
Il poursuivit des études d'ingénieur en électricité afin de découvrir les principes du monde naturel qui lient toutes les choses ensemble. Conscient que la plupart des gens dans le monde ne croient pas en Dieu, il chercha à comprendre Son existence, logiquement et en accord avec la science.
Sun Myung Moon n'a pas étudié la théologie ou la philosophie à l'école ou avec un professeur. Le Principe de l'Unification est un enseignement révélé, découvert par déduction sur la base de son intuition et de son expérience.
Le Révérend Moon a rassemblé ces connaissances dans Le Principe de l'Unification. A partir de 1950, il commença à l'enseigner de manière formelle à quelques personnes en Corée. Mais aujourd'hui, des millions d'individus dans le monde étudient son enseignement. Le Principe de l'Unification est universel. Il s'applique à toute l'humanité et peut servir de point de ralliement pour rassembler les hommes en vue d'une véritable unification.
Un modèle de bien-être
Cette partie du Principe décrit la société idéale, le monde qu'il est possible de réaliser. Elle offre un modèle de bien-être pour l'individu, la famille, la société, la nation et le monde. Une société idéale est composée d'individus idéals. Nous avons besoin de comprendre ce qu'est un individu idéal. Lorsque nous l'aurons défini, nous pourrons travailler à le réaliser.
Ce chapitre aborde la question de nos origines. Existe-t-il une puissance créatrice fondamentale ou une intelligence supérieure qui soit la source de toute existence ? Si oui, une compréhension claire de la nature et de l'existence de la Source Originelle est nécessaire pour mieux nous comprendre nous-mêmes.
Ce chapitre examine également les questions fondamentales suivantes : Quel est le but de la vie de l'homme ? Comment et pourquoi existons-nous ? Où allons-nous ? Grâce à l'étude des systèmes écologiques, nous savons que tous les éléments dans le monde naturel sont en relation mutuelle et en situation d'interdépendance, et que chacun a une fonction et un but spécifiques. L'univers est autosuffisant parce que chaque chose accomplit son but. Les êtres humains étant de toute évidence le résultat du même principe cosmique qui gouverne l'univers, il n'est pas raisonnable de penser que la vie humaine n'a aucun but. Si toute chose dans l'univers a un but, alors la vie humaine, qui fait partie intégrante de l'univers, doit aussi avoir un but.
La différence entre le genre humain et le monde naturel est que toute chose dans la nature connaît son but, alors que l'humanité ne le connaît pas. Ce n'est qu'en connaissant le but véritable de notre existence que nous pouvons réaliser l'harmonie et le vrai bonheur.
Ce chapitre aborde aussi une question importante : y-a-t-il une vie après la mort ? En plus de l'expérience humaine, la recherche scientifique apporte des preuves de l'existence d'une autre dimension de vie au-delà de notre aspect physique. La vie humaine est de soixante-dix à cent ans environ tandis que certaines espèces d'arbres vivent trois à quatre cents ans et les minéraux des milliers d'années. Pourquoi la vie de l'homme, l'être vivant le plus évolué, devrait-elle être si courte ?
La cause des conflits humains
Ce chapitre du Principe étudie la réalité de la condition humaine. Pourquoi sommes-nous si différents de nos idéaux ? Pourquoi faisons-nous des choses qui provoquent notre malheur ? Pourquoi faisons-nous souffrir les gens que nous aimons ? D'où vient cette contradiction qui nous habite ? Pourquoi y a-t-il tant d'injustices dans le monde ? L'histoire humaine a été une suite ininterrompue de tragédies et de douleur. Si nous pouvons comprendre la cause de nos conflits et de notre souffrance, alors nous saurons les résoudre, tout comme un médecin doit diagnostiquer la cause d'une maladie avant de pouvoir prescrire un traitement.
Ce chapitre explore plusieurs questions clés concernant l'histoire humaine : L'histoire a-t-elle un but et une direction ? Quelle est la nature des changements historiques ? Obéissent-ils à certains principes cohérents ? Quelle est la force motrice de l'histoire ? Comment progresse-t-elle ? Et plus précisément, quel est notre rôle individuel dans le tissu cosmique de l'histoire ?
Le Principe de l'Unification offre une vision holistique de la vie. La première partie du Principe explique ce qu'est un monde en bonne santé ; la seconde partie montre pourquoi le monde ne correspond pas à cette vision et la dernière partie examine le processus permettant de restaurer ou de ramener le monde à son état initial de bonne santé.
Le Principe de l'Unification présente un nouveau mode de pensée. C'est une vision religieuse et philosophique du monde, car la science ne traite pas de ces questions importantes. Comme beaucoup de ces idées sont nouvelles et révolutionnaires, leur étude exige un esprit ouvert.
Les jeunes d'aujourd'hui hériteront de la terre et aussi de la responsabilité de la paix. Nous ne voulons pas que nos enfants connaissent le même type de monde que celui que nous avons connu. C'est pourquoi nous espérons que le Principe pourra aider chacun à prendre conscience de son véritable potentiel, à mener une vie plus épanouie, et qu'il pourra contribuer à ouvrir une nouvelle ère de paix et d'harmonie pour tous les hommes dans le monde.