Je vais parler de certaines nouvelles révélations de Dieu, de la plus haute importance pour la compréhension de tous les Chrétiens. Je vais aussi mentionner fréquemment le peuple choisi d'Israël. Je suis sûr qu'il y a de nombreux Chrétiens et Juifs dans l'auditoire. J'aime chaleureusement tous les frères et soeurs chrétiens, et je tiens le peuple juif en haute estime. Je vous prie de comprendre, avant de commencer, que ce que je vais dire ne reflète en aucune manière mes sentiments personnels. Je ne fais que porter témoignage à la vérité.
Le témoignage de la vérité représente parfois une tâche pénible. Cependant, c'est là une mission qu'il est de mon devoir de remplir. Il se peut que le contenu de mon message de ce soir soit contraire à vos idées traditionnelles. Il se peut que certains éléments soient très nouveaux pour vous. Il semblerait parfois que, dans la Providence, Dieu prend plaisir à voir les hommes s'affronter. Jésus était un messager de Dieu, qui traita ses contemporains de blasphémateurs, les comparant à des serpents, et il mit sans nul doute certaines personnes en colère. Si Jésus avait dit à ses contemporains qu'ils étaient de merveilleux enfants de Dieu, aurait-il été tué ? Sans exception, les autres saints tels que Confucius et Mohammed déclarèrent également au monde quelque chose qu'il ne voulait pas entendre. Puis-je vous demander de réfléchir avec sérieux à ce que vous allez entendre ?
Que se serait-il passé si la nation d'Israël avait de tout coeur accepté Jésus-Christ ? Représentez-vous la nation d'Israël unie à Jésus. Qu'est-ce que cela aurait signifié ? Avant tout, Jésus n'aurait pas été tué. Les Juifs auraient glorifié Jésus comme le Seigneur vivant. Ils auraient ensuite marché sur Rome avec le Christ vivant, et Rome aurait pu recevoir le Fils de Dieu durant sa propre vie sur terre. Mais dans la triste réalité de l'histoire, cela prit quatre siècles aux disciples de Jésus pour conquérir Rome. Jésus n'a jamais gagné le peuple choisi d'Israël, et il n'a jamais gagné son soutien dont il avait tant besoin. Il vint pour ériger le Royaume de Dieu sur terre, mais au lieu de cela, il dut avertir ses disciples de tenir son identité secrète, parce que les gens n'acceptaient pas sa légitimité en tant que Messie ; de ce fait, le pouvoir lui manquait pour être le Roi des rois.
Aujourd'hui, nous avons beaucoup à apprendre, et nous ne devons pas avoir une foi aveugle. Il nous faut connaître les vérités cachées dans la Bible. Jésus fut crucifié, non de sa propre volonté, mais par la volonté des autres. Jésus-Christ fut tué parce que l'humanité n'avait pas foi en lui comme Messie.
Mon affirmation est audacieuse. Jésus n'est pas venu pour mourir. Jésus-Christ fut assassiné. Les dirigeants de la religion la plus préparée le livrèrent afin qu'il soit crucifié. Le gouverneur romain Pilate voulait relâcher Jésus, mais à sa place, il fut forcé de relâcher Barabbas. Quelle tristesse ! Quelle tragédie !
Il se peut que ces affirmations vous choquent et vous étonnent, mais si vous êtes seulement surpris, alors vous n'avez pas saisi mon objectif. Les gens vivant à l'époque de Jésus commirent une erreur terrible. Mais, pensez-vous qu'ils étaient beaucoup plus ignorants et moins conscients que nous ne le sommes aujourd'hui ? Non, pas du tout. Ils apprenaient l'Ancien Testament mot à mot, et mémorisaient la Loi mosaïque. En se fondant sur leur compréhension des Ecritures, Jésus n'avait pas les qualifications pour être le Messie.
A ce point, la nation d'Israël se trouvait dans une position très difficile. Si les Juifs voulaient accomplir la Loi et les Prophètes, il leur fallait abandonner la Loi de Moïse telle qu'ils la comprenaient. Deux mille ans de tradition s'appuyaient sur l'Ancien Testament. Il était extrêmement difficile pour le peuple de s'éveiller un matin, de réviser radicalement son interprétation de la Loi, et d'accepter totalement Jésus-Christ comme le Fils de Dieu. Ces dirigeants, qui avaient les yeux fixés sur la lettre de la Loi, passèrent tout simplement à côté de l'esprit de la Loi.
Regardons l'Ancien Testament, et examinons la prophétie de Malachie : "Voici que je vais vous envoyer Elie le prophète, avant que n'arrive le jour de Yahvé, grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères vers leurs fils et le coeur des fils vers leurs pères...." (Malachie 3:23,24 - 4:5,6 éd. Prot.). Le peuple d'Israël connaissait clairement la promesse de Dieu. Il la connaissait par coeur. Et il attendait la venue d'Elie avant que n'apparaisse le Messie. Quand le Messie apparut, c'est tout naturellement que les Juifs demandèrent, "Où se trouve Elie ?"
Elie est un prophète qui avait accompli des oeuvres miraculeuses, environ 900 ans avant le Christ. Et il est écrit qu'il monta au Ciel dans un char de feu. Etant donné qu'Elie monta au Ciel, on s'attendait à ce qu'il redescende du Ciel. Un tel miracle s'est-il produit avant la venue de Jésus ? Le peuple entendit-il parler de l'arrivée d'Elie ? Non, ils n'entendirent rien. Mais ce qu'ils entendirent un beau jour, ce fut la voix de Jésus déclarant qu'il était le "Fils unique de Dieu". Et Jésus ne parlait pas avec timidité, mais avec force et autorité. Un tel homme ne pouvait être ignoré.
Cela posa un grand dilemme au peuple d'Israël. Ils demandèrent aussitôt, "Si ce Jésus est le Messie, alors où se trouve Elie ?" Ils attendaient sérieusement le Messie à l'époque, et par conséquent, ils attendaient également Elie. Ils pensaient que celui-ci viendrait en droite ligne du Ciel, en provenance directe du ciel bleu, et que le Messie viendrait peu de temps après, de la même manière.
C'est ainsi que, le peuple devint perplexe lorsqu'il entendit Jésus se proclamer Fils de Dieu. Si aucun Elie n'était venu, alors il ne pouvait y avoir de Messie. Et personne ne leur avait dit qu'Elie était venu. Les disciples de Jésus étaient également déconcertés. Quand ils sortaient prêcher l'Evangile, les gens niaient avec insistance que Jésus put être le Fils de Dieu, parce que les disciples étaient incapables de prouver qu'Elie était venu. Partout où ils allaient, ils se heurtaient à ce problème.
Les disciples de Jésus n'étaient pas éduqués dans l'Ancien Testament. De nombreux érudits les réprimandaient lorsqu'ils allaient prêcher, leur demandant, "Ne connaissez-vous pas l'Ancien Testament ? Ne connaissez-vous pas la Loi mosaïque ?" Les disciples étaient embarrassés quand on les attaquait avec les versets de la Loi et des Prophètes. Un jour, ils vinrent trouver Jésus pour lui poser la question suivante :
" 'Que disent donc les scribes, qu'Elie doit venir d'abord ?' Il (Jésus) répondit : 'Oui, Elie doit venir et tout remettre en ordre ; or, je vous le dis, Elie est déjà venu, et ils ne l'ont pas reconnu, mais ils l'ont traité à leur guise. De même que le Fils de l'homme aura lui aussi à souffrir d'eux.' Alors les disciples comprirent que ses paroles visaient Jean le Baptiste." (Matthieu 17 : 10-13)
Selon Jésus, Jean-Baptiste était Elie.
C'était vrai. Nous avons déterminé la vérité selon les paroles de Jésus-Christ. Mais les disciples de Jésus ne réussirent pas à convaincre les anciens, les grands prêtres et les scribes de cette réalité. La seule autorité pour soutenir un tel concept, c'était la parole de Jésus de Nazareth. Telle est la raison pour laquelle le témoignage de Jean-Baptiste était si crucial. Mais hélas, Jean lui-même nia être Elie quand on lui posa la question ! Son reniement fit apparaître Jésus comme un menteur.
Lisez la Bible :
"Et voici quel fut le témoignage de Jean, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : 'Qui es-tu ?' Il confessa, il ne nia pas, il confessa : 'Je ne suis pas le Christ.' - 'Qu'es-tu donc ? lui demandèrent-ils. Es-tu Elie ?' Il dit : 'Je ne le suis pas.' - 'Es-tu le prophète ?' Il répondit : 'Non' " (Jean 1 : 19-21)
Jean lui-même déclara, "Je ne suis pas Elie." Mais Jésus avait dit, "Il est Elie."
Jean rendit presque impossible au peuple de savoir qu'Elie était venu. Mais de toute manière, Jésus disait vrai : "Et lui, si vous voulez m'en croire, il (Jean-Baptiste) est cet Elie qui doit revenir." (Matthieu 11:14) Jésus savait que la plupart de ses contemporains ne pouvait accepter la vérité. Au lieu de cela, ils mirent en doute sa motivation. Pour que Jésus puisse apparaître comme le Messie, Elie devait le précéder ; ainsi, les gens pensaient que Jésus mentait en vue de son propre prestige. Le Fils de Dieu fut de plus en plus mal compris par le peuple.
C'était là une situation vraiment grave. En ce temps-là, l'influence de Jean-Baptiste s'étendait aux quatre coins d'Israël. Mais Jésus-Christ était une figure obscure et ambiguë dans la société. Qui était en position de considérer les paroles de Jésus comme la vérité ? Cet échec de Jean fut la cause première à la crucifixion de Jésus.
Jean-Baptiste avait déjà vu l'Esprit de Dieu descendre sur la tête de Jésus-Christ dans le Jourdain. A l'époque, il avait témoigné :
"J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau, celui-là m'avait dit : 'Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint.' Et moi, j'ai vu et je témoigne que celui-ci est l'Elu de Dieu." (Jean 1 : 32-34)
Oui, Jean-Baptiste porta témoignage, et il fit le travail que Dieu attendait de lui à ce moment-là. Mais plus tard, les doutes s'emparèrent de lui, et il succomba finalement aux nombreuses rumeurs circulant à propos de Jésus. L'une de ces rumeurs colportait que Jésus était un enfant sans père, illégitime. Jean-Baptiste entendit certainement cette rumeur, et il se demandait comment une telle personne pouvait être le Fils de Dieu. Bien qu'il ait témoigné en faveur de Jésus, Jean devint méfiant par la suite, et il se détourna de Jésus. Si Jean-Baptiste s'était véritablement uni à Jésus-Christ, il aurait pu amener son peuple à accepter Jésus comme le Messie, car le pouvoir et l'influence de Jean étaient considérables à cette époque.
Je suis en train de vous dire beaucoup de choses inhabituelles, et vous pouvez vous demander avec quelle autorité je m'adresse à vous. C'est avec l'autorité de la Bible, et avec l'autorité de la révélation. Lisons ensemble la Bible, et voyons mot à mot comment Jean-Baptiste s'est conduit :
"Or Jean, dans sa prison, avait entendu parler des oeuvres du Christ. Il lui envoya de ses disciples pour lui dire : 'Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?'" (Matthieu 11 : 2,3)
Cela se passait bien après qu'il eut témoigné de Jésus comme étant le Fils de Dieu. Comment Jean pouvait-il demander, "Es-tu celui qui doit venir comme le Fils de Dieu ?" après le témoignage qu'il avait reçu de l'Esprit ? Jésus en fut vraiment affligé. Il ressentit de la colère. Il refusa de répondre à Jean-Baptiste par oui ou par non. Au lieu de cela, il répliqua, "Heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi !" Permettez-moi de paraphraser ce que Jésus voulait dire : "Jean, je suis désolé de ce que tu te sois senti offensé à cause de moi. A un moment, tu m'as reconnu, mais maintenant, tu doutes de moi. Je suis désolé de ce que ta foi se soit avérée si faible."
Après cet incident, Jésus s'adressa aux foules à propos de Jean. Il leur posa une question de rhétorique :
"Qu'êtes-vous allés contempler au désert ? Un roseau agité par le vent ? Alors qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu de façon délicate ? Mais ceux qui portent des habits délicats se trouvent dans les demeures des rois. Alors qu'êtes-vous allés faire ? Voir un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète. C'est celui dont il est écrit : 'Voici que moi j'envoie mon messager en avant de toi pour préparer ta route devant toi.'" (Matthieu 11 : 7-10)
Par là, Jésus affirmait que Jean était Elie, celui appelé par Dieu pour amener le peuple au Messie. De ce point de vue, il rendait hommage à Jean, concluant par les mots suivants : "En vérité je vous le dis, parmi les enfants des femmes, il n'en a pas surgi de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui." (Matthieu 11 : 11). Le Christianisme traditionnel n'a jamais complètement expliqué la signification de ce verset.
La mission des prophètes à travers les âges a été de préparer la venue du Messie ou de témoigner pour lui. Les Prophètes ont toujours témoigné longtemps avant les événements concernés. Jean-Baptiste était le plus grand des prophètes, parce que lui seul était le prophète contemporain du Messie, le prophète qui pouvait témoigner en personne du Christ vivant. Mais Jean ne sut pas reconnaître le Messie. Même le moindre des prophètes se trouvant alors dans le Ciel savait que Jésus était le Fils de Dieu. C'est pourquoi Jean, qui reçut la plus grande mission, et qui échoua, devint inférieur au plus petit.
Ainsi, Jésus disait : "Jean, tu es allé dans le désert pour servir comme le plus grand des prophètes - tu t'y es rendu afin de trouver le Messie, le Fils de Dieu. Tu as tout vu, mais tu es passé à côté du point essentiel, le coeur de ta mission. En effet, tu n'as pas su me reconnaître, ni répondre à l'attente de Dieu. C'est Dieu Lui-même qui attend de toi que 'tu prépares au Seigneur un peuple bien disposé.' Tu as échoué."
Jésus dit la chose suivante, "Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu'à présent le Royaume des Cieux souffre violence et des violents s'en emparent." (Matthieu 11 : 12). Jean-Baptiste était l'instrument que Dieu avait choisi, destiné à être le premier disciple de Jésus, non par la "force", mais par la providence. Il échoua dans sa responsabilité, et Simon Pierre, par la force de sa foi gagna cette position centrale pour lui-même. D'autres hommes, plus forts et plus ardents dans la foi que Jean-Baptiste, combattirent sans relâche aux côtés de Jésus pour la réalisation du Royaume de Dieu sur terre. Les hommes dévoués qui suivaient loyalement Jean-Baptiste ne devinrent pas les douze apôtres ni les soixante-dix disciples du Christ, comme ils étaient censés le devenir. Si Jean-Baptiste était devenu le premier disciple de Jésus, à eux deux, ils auraient uni tout Israël. Mais la vérité est que Jean-Baptiste ne suivit pas le Fils de Dieu.
Un jour, les disciples de Jean vinrent à lui, et lui posèrent la question suivante : "Rabbi, celui qui était avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage, le voilà qui baptise et tous viennent à lui !" (Jean 3 : 26). Cette question traduisait leur souci : "Regarde tous ces gens allant vers Jésus. Qu'en est-il de toi ?" Jean-Baptiste répondit : "Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse." (Jean 3 : 30). Généralement, les Chrétiens interprètent ce message comme une preuve de l'humble personnalité de Jean. C'est là une interprétation incorrecte de la signification de ses paroles. Si Jésus et Jean avaient été unis, leur destinée aurait été de s'élever ou de tomber ensemble. Il aurait donc été impossible de voir la réputation de Jésus s'élever et celle de Jean diminuer au même moment ! Ce que Jean craignait, c'était la diminution de son propre rôle. Jean déclara une fois que le Messie était celui "dont je ne suis pas digne d'enlever les sandales." (Matthieu 3 : 11). Cependant, il ne suivit pas Jésus, même après avoir su que Jésus était le Fils de Dieu. Jean-Baptiste était sans excuse. Il aurait dû suivre Jésus.
Dieu envoya Jean comme précurseur du Messie. Sa mission était clairement définie : "...préparant au Seigneur un peuple bien disposé." (Luc 1 : 17) Mais en raison de l'échec de Jean, il n'existait pas de fondement sur lequel Jésus-Christ pouvait démarrer son ministère. Le peuple n'avait pas été préparé à recevoir Jésus. C'est pourquoi, il dut quitter son foyer et travailler par lui-même, en essayant de créer un fondement permettant au peuple de croire en lui. Il ne fait aucun doute que Jean-Baptiste a échoué. Il fut directement responsable de la crucifixion de Jésus-Christ.
Il se peut de nouveau que vous vouliez me demander, "En vertu de quelle autorité tenez-vous de tels propos ?" J'ai parlé à Jésus-Christ dans le monde spirituel. Et j'ai également parlé à Jean-Baptiste. Telle est mon autorité. Si vous ne pouvez pas maintenant découvrir que mes paroles sont la vérité, vous le découvrirez sûrement par la suite. Ce sont là des vérités cachées, qui vous sont présentées comme des révélations nouvelles. Vous m'avez entendu parler à partir de la Bible. Si vous croyez la Bible, vous devez croire ce que je dis.
C'est pourquoi, nous devons en venir à la conclusion solennelle suivante : La crucifixion de Jésus fut une conséquence du manque de foi de l'homme. Le manque de foi le plus profond et le plus destructeur se trouvait en Jean. Cela signifie que Jésus n'était pas venu pour mourir sur la Croix. S'il était venu dans cette intention, il n'aurait alors pas offert cette prière tragique et angoissée dans le Jardin de Gethsémani. Jésus dit à ses disciples :
" 'Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi.' Etant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : 'Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux.'" (Matthieu 26:38,39)
Jésus pria ainsi non pas seulement une fois, mais trois fois. Si sa mort sur la Croix avait été l'accomplissement de la volonté de Dieu, Jésus aurait certainement prié autrement, "Père, je suis honoré de mourir sur la Croix pour Ta volonté."
Mais Jésus pria en demandant que cette coupe passe loin de lui. Si sa prière avait été motivée par sa peur de mourir, une telle faiblesse l'aurait disqualifié en tant que Fils de Dieu. Nous connaissons les morts courageuses de nombreux martyrs à travers l'histoire du Christianisme, et même ailleurs, des personnes qui non seulement surmontèrent leur peur de la mort, mais firent de leur sacrifice final une grande victoire. Parmi tous ces martyrs, comment se pourrait-il que Jésus fut le seul à montrer de la peur et de la faiblesse, surtout si sa crucifixion représentait le moment glorieux de l'accomplissement de la volonté de Dieu ? Ce n'est pas par faiblesse que Jésus pria ainsi. Croire une telle chose est un outrage à Jésus-Christ.
La prière de Jésus dans le Jardin de Gethsémani ne fut pas motivée par sa peur de la mort ou de la souffrance. Jésus aurait été volontaire et prêt à mourir mille fois, si cela avait pu permettre d'accomplir la volonté de Dieu. C'est ensemble avec Dieu qu'il agonisa dans le Jardin, et il adressa une dernière supplication à Dieu, parce qu'il savait que sa mort ne ferait que prolonger la Providence.
Jésus voulait vivre pour remplir sa mission première. C'est un malentendu tragique de croire que Jésus pria pour un peu plus de vie terrestre, en raison de la fragilité de son âme humaine. Dans le combat pour l'indépendance de l'Amérique, le jeune Nathan Hale fut capable de dire, à l'instant de son exécution, "Je regrette de n'avoir qu'une seule vie à donner pour mon pays !" Pensez-vous que Jésus-Christ fut une âme moindre que celle de Nathan Hale ? Non ! Nathan Hale fut un grand patriote. Mais Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
Réfléchissez-y. Si Jésus était venu pour mourir sur la croix, aurait-il eu besoin d'un homme pour le livrer aux autorités ? Vous savez que Judas Iscariote est l'apôtre qui trahit Jésus. Si Jésus avait accompli la volonté de Dieu en mourant sur la Croix, alors Judas devrait être glorifié comme l'homme ayant rendu la crucifixion possible. Judas aurait été un instrument au service de la Providence divine. Mais Jésus dit, à propos de Judas, "Le Fils de l'homme s'en va selon qu'il est écrit de lui ; mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l'homme est livré ! Mieux eut valu pour cet homme-là de ne pas naître !" (Matthieu 26 : 24). Judas se suicida.
En outre, si Dieu avait voulu que Son Fils soit crucifié, Il n'aurait pas eu besoin de 4000 années pour préparer le peuple choisi. Il aurait mieux fait d'envoyer Jésus dans une tribu de sauvages, où il aurait pu être tué même plus vite, et la volonté de Dieu aurait pu être réalisée plus rapidement.
Je dois vous le redire, la volonté de Dieu était que Jésus-Christ soit accepté par son peuple. C'est dans ce but que Dieu oeuvra dans l'espoir et dans l'angoisse, afin de préparer un sol fertile à la semence céleste du Messie. C'est à cette fin que Dieu établit Son peuple choisi d'Israël. C'est à cette fin que Dieu envoya prophète après prophète, afin d'inciter le peuple d'Israël à se préparer pour la venue du Seigneur.
Dieu les mit en garde et les châtia ; Il les persuada et les réprimanda, les poussa et les punit, parce qu'Il voulait que Son peuple accepte Son fils. Un jour, on posa la question suivante à Jésus, "Que devons-nous faire pour travailler aux oeuvres de Dieu ?" (Jean 6 : 28) Jésus répondit, "L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé." (Jean 6 : 29). Israël fit exactement ce que Dieu avait essayé d'empêcher. Elle rejeta celui qu'Il avait envoyé.
Pendant ses trois ans de ministère public, Jésus avait un but : être accepté. Sans cela, il ne pouvait pas accomplir sa mission. Dès le début, il prêcha l'Evangile sans équivoque, de telle sorte que le peuple puisse entendre la vérité et l'accepter comme le Fils de Dieu. La Parole de Dieu aurait dû les amener à l'accepter. Cependant, lorsque Jésus se rendit compte que le peuple n'était pas prêt à le recevoir par le seul pouvoir de la Parole de Dieu, il se mit à accomplir des oeuvres puissantes. Il espérait que le peuple pourrait le reconnaître à travers ses miracles.
"Jésus a fait sous les yeux de ses disciples encore beaucoup d'autres signes, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Ceux-là ont été mis par écrit, pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom." (Jean 20 : 30,31)
Jésus rendit la vue à l'aveugle et purifia le lépreux. Il guérit le paralytique et rendit l'ouïe au sourd. Jésus ressuscita les morts. Il fit ces choses, seulement parce qu'il voulait être accepté. Cependant, les gens disaient de lui : "Celui-là n'expulse les démons que par Béelzéboul, le prince des démons." (Matthieu 12 : 24). Quelle situation navrante ! Jésus vit bientôt que ses efforts pour gagner l'acceptation du peuple étaient sans espoir. Dans sa colère et son désespoir, il les châtia : "Engeance de vipères...." (Matthieu 12 : 34). Il ne dissimula pas sa colère, mais explosa au contraire : "Malheur à toi, Chorazeïn ! Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que, sous le sac et dans la cendre, elles se seraient repenties." (Matthieu 11 : 21). Et, comme il s'approchait de la ville de Jérusalem, il pleura :
"Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble ses poussins sous ses ailes..., et vous n'avez pas voulu !" (Matthieu 23 : 37)
Y a-t-il jamais eu quelqu'un pour comprendre le coeur brisé de Jésus ? Il dit, "Ah! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix ! Mais non, il est demeuré caché à tes yeux." (Luc 19:42). A cette époque, Jésus savait qu'il n'existait absolument plus d'espoir d'éviter la mort. Cependant, il plaida devant Dieu à Gethsémani, et il plaida devant Dieu sur la Croix : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Matthieu 27:46)
Ainsi, Jésus mourut sur la Croix, non pas pour accomplir son espoir ultime, ni en raison du plan originel de Dieu, mais par la volonté des gens pécheurs. A partir de ce moment-là, le Christ était destiné à revenir. Il reviendra pour achever sa mission sur terre. L'humanité doit attendre sa seconde venue pour le salut total du monde.
Beaucoup peuvent demander maintenant : "Qu'en est-il des prophéties de l'Ancien Testament concernant la mort de Jésus sur la Croix ?" Je suis conscient de l'existence de ces prophéties, comme celles d'Isaïe, chapitre 53. Il nous faut savoir qu'il existe deux séries de prophéties dans la Bible à ce sujet. Un groupe de prophéties prédit le rejet et la mort de Jésus ; l'autre groupe, tel Isaïe, chapitres 9, 11 et 60, prédit le ministère glorieux de Jésus, si le peuple le reconnaît comme étant le Fils de Dieu, le Roi des rois. En voici un exemple :
"Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce nom : Conseiller-merveilleux, Dieu-fort, Père éternel, Prince-de-paix, pour que s'étende le pouvoir dans une paix sans fin sur le trône de David et sur son royaume, pour l'établir et pour l'affermir dans le droit et la justice. Dès maintenant et à jamais..." (Isaïe 9 : 5,6)
Telle est la prophétie du Seigneur de gloire, Jésus comme Roi des rois, et Prince de la paix. Par contre, nous pouvons lire :
"Or ce sont nos souffrances qu'il portait et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison." (Isaïe 53 : 4,5)
Telle est la prophétie du Christ de souffrance. C'est en vérité la prophétie de la crucifixion.
Alors, pourquoi Dieu a-t-Il prophétisé de deux façons contradictoires dans la Bible ? C'est parce que, dans Sa providence, Dieu est obligé d'avoir à faire à nous, êtres humains déchus, dans Sa Providence. Et les hommes déchus sont mauvais et indignes de confiance ; ils ont en eux la capacité de trahir.
En un certain sens, Dieu nous craint, et Satan nous craint également - à cause de notre prédisposition à trahir. Dieu est absolument bon, et Il ne change jamais Sa position ; Satan est absolument mauvais, et lui non plus ne change jamais sa position. A cet égard, Dieu et Satan sont similaires. Cependant, nous sommes, quant à nous, un mélange de bien et de mal. Nous nous tenons entre Dieu et Satan, et nous avons la possibilité de changer. De ce fait, notre comportement est imprévisible. Un jour, une personne peut professer sa foi infatigable en Dieu, et son désir de Le servir ; et le jour suivant, la même personne peut maudire Dieu, s'unir à Satan, et devenir son esclave.
Etant donné que Dieu ignorait comment le peuple répondrait à Sa Providence pour le Messie, Il n'avait pas d'autre choix que de prédire deux résultats contradictoires - deux types de prophéties, chaque possibilité dépendant des actions de l'homme. Ainsi, la foi du peuple constituait le facteur déterminant laquelle des deux serait accomplie.
Dans le cas de Jésus, si le peuple avait montré sa foi en s'unissant à lui, il aurait été accepté, ce qui aurait entraîné la réalisation totale de la prophétie du Seigneur de gloire.
Au contraire, si le peuple manquait de foi et rejetait le Messie lors de sa venue, le second type de prophéties, celles du Christ souffrant, allait inévitablement s'accomplir. Et l'histoire nous montre que la foi en Jésus ne fut pas suffisante au temps de sa venue. C'est pourquoi, la prophétie du Seigneur de souffrance devint réalité, au lieu de la prophétie du Seigneur de gloire. C'est ainsi que la crucifixion et l'histoire du Christ souffrant devinrent le cours de l'histoire.
Dans la religion de l'Ancien Testament, c'est le prêtre qui était qualifié pour tuer l'offrande, la déposer sur l'autel, et demander à Dieu de l'accepter. Il doit y avoir quelqu'un pour couper l'offrande en deux et la déposer sur l'autel ; c'est alors qu'elle peut être acceptée par Dieu. Le prêtre de tous les prêtres était Jésus-Christ. Il était censé mettre la nation entière d'Israël, la nation choisie, en position de sacrifice. Il lui fallait sacrifier l'ensemble de la nation ; et la nation, se trouvant dans la position d'offrande, n'aurait pas dû se plaindre. Mais le peuple se plaignit, et son manque de foi en Jésus entraîna ce dernier à mourir comme offrande à sa place. Dieu n'est pas quelqu'un qui veut voir verser le sang. Mais Dieu eut à faire cela pour sauver l'humanité déchue. C'est parce que Jésus en tant qu'être humain versa son sang, que Dieu put Se prévaloir d'une condition propre à restaurer l'humanité. Telle est la raison pour laquelle Dieu fut forcé d'envoyer Jésus à la Croix.
La Bible ne nous renseigne pas beaucoup sur la vie de Jésus avant son ministère public, mis à part le récit de sa naissance et quelques rares passages concernant son enfance. Ne vous êtes-vous jamais demandés pourquoi ?
Pendant trente ans, Jésus vécut une vie de grand rejet et de profonde humiliation. Bien des événements et des circonstances l'affligèrent et le torturèrent. Il fut vraiment incompris, dans la société comme dans sa propre famille. Personne, absolument personne, ne l'a considéré comme le Fils de Dieu. On ne lui accordait même pas le respect dû communément à tout homme. La société se moquait de lui. Le Coeur de Dieu fut très profondément affligé par la vie de Jésus. Si je révélais seulement un aperçu de quelques-unes des situations d'affliction et de chagrin qui ont entouré la vie de Jésus, cette figure obscure, cet homme de Nazareth, vous n'en seriez pas seulement choqués et abasourdis, mais vous fondriez en larmes.
Dieu n'a pas souhaité que l'humanité connaisse la tragédie, la réalité navrante de l'humiliation de Jésus-Christ. La mort de Jésus ne fut ni sa volonté, ni sa faute. La mort de Jésus fut un meurtre. Notre salut dans le Christianisme ne provient pas de la Croix, mais de la résurrection. Sans la résurrection, le Christianisme est sans pouvoir. Le Jésus ressuscité apporta un nouvel espoir, un nouveau pardon ainsi qu'un nouveau pouvoir de salut. C'est pourquoi, nous recevons le salut quand nous plaçons notre foi en Jésus-Christ ressuscité, et quand nous nous unissons à lui.
La plus grande déclaration de Jésus fut de dire qu'il est le Fils unique engendré de Dieu. Qu'est-ce qu'un tel Fils ? Il est la voie principale, le seul objet ou récipient du plein amour de Dieu. Jésus proclama qu'il vint en position d'époux pour toute l'humanité, mais il se plaça également au niveau horizontal, se liant à chacun, professeur, frère ou ami, comme son voisin. Quand vous lisez la Bible, il est évident que Jésus est la voie principale pour la vérité et l'amour de Dieu.
Jésus connaissait le Coeur de Dieu, et il déclara, : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" (Matthieu 27 : 46). La crucifixion amena une douleur intense dans le Coeur de Dieu ; Dieu avait envoyé Jésus en ce monde comme Son Fils unique, et Il voulait vraiment voir Jésus devenir le centre de Sa famille unique, Sa société, Sa nation et Son monde uniques. Tel était l'espoir de Dieu. Lorsque cet espoir fut réduit à néant par la rébellion et le manque de foi du peuple, Dieu conçut le désir d'envoyer un autre Messie, un second Fils, ici sur terre. Une fois que Dieu conçoit Sa volonté, peut-Il simplement l'abandonner en raison de la situation sur terre ?
Jésus ne pouvait abandonner la volonté de Dieu, en éprouvant du ressentiment face à l'opposition inflexible à son égard. Il est certain qu'en cet instant, Jésus ne pouvait abandonner sa mission, en se mettant à haïr le peuple. C'était un homme vrai parce qu'il vivait parfaitement la vie de Dieu. C'était un Dieu en marche, le fruit de la vérité, du Logos de Dieu. Il n'y avait pas de séparation entre Dieu et Jésus, et parce que personne ne peut détruire Dieu, personne ne peut détruire Jésus-Christ. La crucifixion ne fut pas sa destruction ; Dieu manifesta le pouvoir de la résurrection, pour que le monde puisse voir que Jésus ne serait jamais détruit.
Le Christianisme a des parents spirituels. Jésus a la position du père spirituel, et l'Esprit Saint, celle de la mère spirituelle. Nous recevons la renaissance en suivant un père spirituel et une mère spirituelle, mais nous ne pouvons ainsi recevoir que le salut spirituel. C'est pourquoi, la tradition chrétienne a rejeté le monde physique. Grâce à Jésus-Christ et à l'Esprit Saint oeuvrant ensemble, nous sommes lavés de nos péchés, et renaissons au plan spirituel. Après la crucifixion de Jésus, le fondement chrétien ne pouvait qu'être un fondement spirituel, bien qu'à l'origine, Dieu ait voulu un fondement également physique.
Aujourd'hui, de nombreux Chrétiens mettent exclusivement l'accent sur le salut par le sang de Jésus. Quelle erreur aux yeux de Dieu ! Dans la Bible est rapportée l'histoire d'une prostituée, condamnée à mort, qui était sur le point d'être lapidée. Jésus dit la chose suivante aux personnes attroupées autour d'elle : "Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre !" (Jean 8 : 7). Chacun laissa délibérément tomber sa pierre. Après qu'ils s'en soient tous allés honteux, Jésus s'adressa à la femme accusée en disant, "Personne ne t'a condamnée ? (....) Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus." (Jean 8 : 10,11).
Que signifie cela ? Par ses propres paroles, Jésus offrit le pardon. Même avant que Jésus ne verse une seule goutte de sang, le pardon des péchés existait déjà. Personne n'avait à attendre la mort de Jésus. Même à l'époque, il y avait la voie du salut consistant à accepter la parole de Jésus. C'est écrit dans la Bible. Il ne dit pas qu'il s'en souviendrait à l'occasion, en déclarant : " Je te pardonnerai et te sauverai, mais attends que je meure sur la Croix." Jésus pouvait ouvrir la voie du salut à toute personne à travers la Parole de Dieu. Le plan du salut de Dieu ne nécessite pas forcément le versement du sang. Le salut signifie que le Jardin d'Eden sera ici sur terre, avec des hommes, des femmes, des familles en vie. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une consommation vivante de l'histoire, réalisant l'amour que Jésus apporta, et non pas l'aliénation, le sang versé et la mort.
Nombre de Chrétiens, aujourd'hui, ne comprennent vraiment pas. Ils prêchent la résurrection, mais cela ne veut pas dire que des corps morts se lèveront de nouveau. C'est là une fausse représentation. La mort arriva lorsque les êtres humains se séparèrent de Dieu, à travers le mauvais usage de Son amour. A l'issue de la Chute, les corps physiques des êtres humains sont restés en vie. La résurrection signifie accepter la Parole de Dieu pour devenir propriétaire de Son amour. Supposons que Jésus apparaisse ici. Voudriez-vous ne bénéficier que du salut spirituel, lequel se réalisa à travers le sang versé, ou bien voudriez-vous bénéficier du salut vivant et concret de l'âme et du corps ? Voudriez-vous qu'esprit et corps soient restaurés ensemble par Jésus vivant ?
Jusqu'à quel point devrions-nous alors être comme Jésus ? Il vous faut atteindre le point où vous êtes uns avec Jésus en corps et en esprit. Telle est la raison pour laquelle il a établi la condition du sacrement : les Chrétiens doivent ressentir qu'ils mangent réellement la chair et le sang de Jésus. Ils devraient réellement ressentir la vie et l'amour de Jésus plus que toute autre chose lorsqu'ils mangent le pain ; et quand ils boivent le vin, ils devraient réellement ressentir qu'ils boivent son sang. Sans un tel sentiment, le salut ne peut pas commencer à ce stade. Telle fut la méthode de Jésus pour amener l'humanité à passer du monde de Satan au monde de Dieu, s'unissant ainsi au croyant à travers une expérience réelle des sens. Elle signifie que le lien avec Satan est coupé, et que l'humanité est greffée à Jésus, une relation d'amour complète avec lui aboutissant à une chair et un sang, c'est-à-dire une humanité. C'est alors que nous pouvons ressentir cette unité. C'est à partir de ce point que la personne reçoit l'amour et la vie de Dieu. Mais le Christianisme considère en outre que les hommes doivent passer à travers le salut total, aux plans physique et spirituel à la fois. Or, nous ne pouvons être sauvés à ces deux niveaux, avec le Christianisme tel qu'il se présente actuellement. C'est pourquoi, Jésus doit revenir ; et c'est seulement autour de la mission du Second Avènement que nous pourrons gagner le salut physique, accomplissant ainsi la prophétie du Seigneur de Gloire. Puisque la prophétie du Christ de souffrance s'est réalisée à l'époque de Jésus, celle du Seigneur de gloire est restée inaccomplie. Et c'est la prophétie qui sera accomplie à l'époque du Seigneur du Second Avènement.
S'il vous plaît, demandez sérieusement dans vos prières une guidance concernant ces points. Demandez à Jésus-Christ ou bien à Dieu Lui-même. Si Jésus avait vécu, et s'il avait rempli sa mission originelle selon laquelle il devait amener le Royaume de Dieu sur terre, le Christianisme n'aurait jamais été ce qu'il est aujourd'hui. Le but de la venue de Jésus était le salut du monde. Le peuple choisi devait être l'instrument de Dieu. Cependant, le salut n'était pas destiné seulement au peuple élu de Dieu. Jésus est le sauveur pour toute âme sur la face de la terre. Il est le sauveur de toute l'humanité. Puisque Jésus quitta ce monde prématurément, il nous laissa aussi la promesse de sa Seconde Venue.
Les Chrétiens sont les seconds Israélites, mais le Messie n'est pas encore arrivé. Dans le monde chrétien, il n'existe pas de chose telle qu'un fondement national, parce qu'il n'y a pas de nation élue de Dieu sur le plan physique. Si vous comparez les premiers Israélites aux seconds, c'est-à-dire le monde chrétien, lesquels ont le plus de valeur ? La nation des premiers Israélites, bien que réduite en territoire, possédait la souveraineté à la fois sur les plans physique et spirituel, et en ce sens, elle était plus grande que la seconde nation d'Israël, qui a pratiquement couvert le monde entier au niveau spirituel, mais a été incapable d'établir quoi que ce soit ressemblant à une vraie nation sur le plan physique.
Le Messie devrait-il venir pour le seul monde chrétien, ou pour le monde entier ? Ce que Dieu doit faire, ensemble avec les Chrétiens, c'est recouvrir le monde entier aux niveaux physique et spirituel à la fois. A la lumière de ces explications, pensez-vous que le Messie devrait venir dans la chair ou simplement en esprit ?
Dans le monde idéal que nous allons bâtir, nous serons libérés du péché aux plans physique et spirituel à la fois, sous la direction réelle de Dieu comme notre parent. Le Seigneur doit revenir dans la chair, afin d'accomplir sa mission consistant à sauver le monde physique. S'il vient sur les nuées du Ciel, de manière spirituelle, il ne pourra pas accomplir sa mission consistant à restaurer le monde entier, aux plans physique et spirituel à la fois. Le problème tient au péché et à la corruption de ce monde, non pas du Ciel.
Comment le Seigneur viendra-t-il au Second Avènement ? En tant que Chrétiens, notre position est en tout point parallèle à celle des anciens, scribes et prêtres du temps de Jésus. En ce temps-là, le peuple attendait de voir arriver Elie ainsi que le Messie sur les nuées du ciel. Pourquoi les gens pensaient-ils de cette façon ? Pourquoi s'accrochaient-ils à ce genre de croyance ?
Ils se contentaient de suivre la prophétie biblique se trouvant en Daniel 7:13 : "Je contemplais, dans les visions de la nuit : Voici, venant sur les nuées du ciel, comme un Fils d'homme. Il s'avança jusqu'à l'Ancien (des Jours) et fut conduit en sa présence." A cause du prophète majeur que fut Daniel, le peuple d'Israël avait toute raison d'attendre l'arrivée du Messie sur les nuées du ciel. De nos jours, les Chrétiens attendent l'arrivée du Seigneur d'une manière identique, c'est-à-dire sur les nuées du ciel.
Jean déclara, "C'est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus-Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l'Antéchrist." (II Jean 7). La Bible déclare que beaucoup de gens rejetaient l'apparition de Jésus-Christ dans la chair. Et Jean condamna de telles personnes comme étant des Antéchrists. Mais n'oublions pas la prophétie de l'Ancien Testament concernant la venue du Fils de Dieu sur les nuées du ciel. A moins de connaître la vérité toute entière, nous risquons de devenir les victimes des paroles de la Bible, à l'instar des contemporains de Jésus.
Ceux qui vivaient voilà 2000 ans s'attendaient à ce que le Seigneur arrive sur les nuées du ciel ; ainsi, quand Jésus apparut dans la chair, il devint très difficile de l'accepter. On assistait donc, à l'époque, au débat suivant entre les disciples de Jésus et les fidèles du Judaïsme : "Bien, si votre maître Jésus est le Fils de Dieu, comment se peut-il qu'il apparaisse en tant qu'homme, dans la chair ; c'est impossible ! Comment pourrait-il être le Fils de Dieu ? Nous le connaissons ; c'est le fils de Joseph et de Marie. Comment pourrait-il être le Fils de Dieu ? Le Fils de Dieu doit venir sur les nuées du ciel."
Ainsi, comment pouvaient-ils accepter Jésus ? Sur quelles bases ? Ceux qui croyaient l'Ancien Testament à la lettre, et non pas dans l'esprit, étaient susceptibles de passer à côté de l'essentiel. Alors, de quelle manière le Seigneur apparaîtra-t-il dans les Derniers Jours ? Nous sommes dans une situation en tout point parallèle à celle qui existait du temps de Jésus-Christ. Si nous devenons esclaves de la lettre du Nouveau Testament, au lieu d'être libres dans l'esprit du Nouveau Testament, nous commettrons le même crime que celui perpétré par les anciens, les scribes et les Pharisiens, voilà 2000 ans.
Puis-je alors demander ce que vous feriez si le Seigneur revenait sur terre, non pas sur les nuées, mais comme un homme dans la chair ? Que feriez-vous ? Je vous le dis, lors du Second Avènement, le Seigneur apparaîtra en fait comme un Fils d'homme, en chair et en os. La première des choses que vous voulez peut-être me dire est, "Révérend Moon, vous êtes un hérétique." Mais écoutez ceci un instant.
Il est important de savoir de quel côté Dieu se trouve, et comment Il accomplit Son plan. Qu'un homme, ou ses opinions, soit considéré comme hérétique ou non n'a pas d'importance. Peu importe comment je vois le monde ou comment vous le voyez. La seule chose qui compte, c'est la manière dont Dieu voit le monde. Et d'un point de vue divin, nous trouvons à nouveau dans la Bible une double prophétie concernant la venue du Seigneur du Second Avènement. Apocalypse 1 : 7 prophétise sans nul doute la venue du Seigneur sur les nuées. Cependant, I Thessaloniciens 5 : 2 affirme, "Vous savez vous-mêmes parfaitement que le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit." Il y a donc deux prophéties contradictoires. Que devons-nous faire ? Choisiriez-vous simplement la prophétie qui vous convient le mieux ?
Peut-être le Seigneur se manifestera-t-il avec grand bruit sur les nuées du ciel, parce que la prophétie l'affirme. Mais d'un autre côté, il se peut que le Seigneur apparaisse comme un voleur dans la nuit. S'il vient sur les nuages, il ne pourra sûrement pas entrer furtivement dans ce monde comme un voleur, sans être vu. Le spectacle de sa venue sur les nuées sera entouré d'une attention considérable. Je ne peux imaginer comment un tel événement pourrait être caché à votre regard.
Quelle est donc la vérité ? Nous sommes confrontés à une question cruciale. Qu'est-ce que la vérité ? La Bible nous presse de nous rendre dans une pièce obscure et de prier, quand apparaîtront les signes des Derniers Jours. Qui peut vous révéler le temps des Derniers Jours ? Les anges ne le connaissent pas. Jésus déclara que le Fils de l'Homme lui-même ignorait quand ce jour viendrait. Dieu seul connaît le temps des Derniers Jours. C'est pour cette raison que nous recevons notre réponse de Dieu. Je ne vous dis pas que vous êtes obligés de me croire, pas du tout. Je révèle seulement ce que je sais être la vérité, mais il vous incombe de vérifier cette vérité avec Dieu.
La plupart des Chrétiens d'aujourd'hui ignorent leur position. Ils se contentent de croire en Jésus et d'accepter les paroles de la Bible. Ils ont le sentiment que Jésus reviendra, un jour, sur les nuées du ciel, et que tous les vrais Chrétiens seront élevés dans les airs. D'une manière ou d'une autre, ils auront rendez-vous avec Jésus, et participeront à une sorte de millenium, là-haut. C'est là quelque chose de terrible, de vide et de creux. La religion ne se trouve pas en dehors du monde, là-haut, quelque part dans la stratosphère.
J'atteste que le Seigneur ne peut apparaître d'une manière aussi surnaturelle. Jésus-Christ ne pourrait revenir de cette manière, parce que l'oeuvre de Dieu doit être accomplie ici sur terre. La mission du Messie est de nature physique, réaliste. En tant qu'homme, il lui faut venir du tréfonds de la misère humaine. Il lui faut venir dans la nation la plus misérable, et élever la condition humaine depuis la position d'esclave jusqu'à celle de serviteur, puis d'enfant adoptif, et enfin d'enfant légitime, en construisant physiquement le Royaume des Cieux, ici sur terre. Telle est la mission du Messie.
Comme le dit la Bible, dans les Derniers Jours, ne vous contentez pas de croire n'importe qui. Ne me croyez pas, et ne croyez pas quelqu'un, simplement sur le fondement de son statut officiel dans l'Eglise ou dans la société. Les dirigeants en renom ne vous donneront pas nécessairement la guidance que Dieu voudrait vous voir recevoir. Le Ciel est si proche, et vous pouvez être élevés si haut par l'Esprit qu'il vous deviendra possible de parler à Dieu et de recevoir la réponse directement de Lui si vous êtes suffisamment sérieux.
Il y a beaucoup de ministres du culte ici en Amérique, beaucoup de pasteurs, d'ecclésiastiques et de nombreux anciens de l'Eglise. Combien d'entre eux sont-ils vraiment à l'écoute de la voix de Dieu ? Nos oreilles et nos yeux n'ont pas grande signification, si nous n'avons pas d'oreilles et d'yeux spirituels. Jésus dit, "Que celui qui a des oreilles entende !" (Matthieu 11 : 15). Et il dit à ses disciples : "Quant à vous, heureux vos yeux parce qu'ils voient ; heureuses vos oreilles parce qu'elles entendent." (Matthieu 13 : 16). Il ne faisait pas référence aux organes physiques des sens.
Si vous vous servez de vos sens spirituels tout en écoutant la Parole de Dieu, vous trouverez Sa direction et Sa guidance. Mais il n'est pas facile de devenir citoyen du Royaume des Cieux. Il est déjà très difficile à un étranger de devenir citoyen des Etats-Unis. Il nous est bien plus difficile de nous extraire de notre vie corrompue, pour entrer dans le Royaume des Cieux. Mais nous pouvons précisément accomplir cela.
Nous savons que même après leur chute dans le Jardin d'Eden, Adam et Eve étaient encore en mesure de communiquer directement avec Dieu. Pensez-vous que, depuis l'ère de l'Ancien Testament et du Nouveau Testament, Dieu soit devenu sourd-muet pour une raison ou pour une autre ? Non, Dieu est tout à fait vivant, et aujourd'hui nous pouvons Lui parler directement. Les Actes des Apôtres disent que dans les Derniers Jours, "Vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes." (Actes 2 : 17). Nous devons connaître la vérité. Nous devons savoir comment solliciter la citoyenneté du Royaume de Dieu. Nous devons savoir quand le Seigneur viendra, et comment il arrivera.
Examinons notre Bible, et faisons la lumière sur la manière dont apparaîtra le Seigneur du Second Avènement. En Luc 17:20-21, les Pharisiens demandèrent à Jésus comment viendrait le Royaume de Dieu. Il répondit, "La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer (....) le Royaume de Dieu est au milieu de vous." (Luc 17 : 20,21). Puis, Jésus dit à ses disciples, "Viendront des jours où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas." (Luc 17 : 22). Mais si le Seigneur vient sur les nuées du ciel, comment pourrons-nous ne pas le voir ? Cependant, l'Apocalypse 1 : 7 déclare, "...chacun le verra, même ceux qui l'ont transpercé...." Qu'est-ce que cela peut signifier ? Pourquoi ne le verrions-nous pas ? La seule façon de manquer ce jour serait de rechercher le Seigneur dans une direction, alors qu'il apparaîtrait dans une autre, de manière tout à fait inattendue, à l'instar d'Elie au temps de Jésus. C'est la raison pour laquelle vous pouvez ne pas voir le Seigneur au temps de sa Seconde Venue.
Une autre prédiction mystérieuse nous a été donnée par Jésus-Christ lui-même. Il déclara, au sujet du Seigneur lors du Second Avènement : "Mais il faut d'abord qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération." (Luc 17 : 25). Si le Christ, lors de sa Seconde Venue, apparaissait dans la gloire, sur les nuées du ciel, qui oserait le renier ? Personne ne lui causerait ni peine ni souffrance. La seule façon dont cette prophétie puisse s'accomplir, c'est que les hommes attendent son retour sur les nuées, et que soudainement il se présente comme un homme humble dans la chair. Ne pensez-vous pas que les autorités chrétiennes d'aujourd'hui feraient la même erreur que les prêtres, les scribes et les anciens du temps de Jésus ? Oui ! Il se pourrait très bien qu'ils le refusent et le rejettent, parce que la manière dont il viendrait serait très difficile à accepter pour des dirigeants chrétiens. Cependant, la Bible sera accomplie de cette manière. D'abord, il souffrira et sera rejeté par cette génération.
Un jour, Jésus posa une question des plus importantes : "Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ?" (Luc 18:8). Comment une telle question nous concerne-t-elle aujourd'hui, alors que la foi chrétienne recouvre la face de la terre ? C'est parce que, bien qu'aujourd'hui nous ayons la foi, celle-ci peut être mal orientée - une foi qui attend le Seigneur sur les nuées du ciel. Il se trouve peu d'hommes ou de femmes sur terre ayant une foi telle qu'ils sont prêts à accepter le Fils de l'homme apparaissant dans la chair. Si tel n'était pas le cas, la prophétie de la Bible, dont nous discutons ici, ne serait pas accomplie. Notez-le bien, Jésus n'a pas dit qu'il n'y aurait aucun croyant, mais qu'il n'y aurait aucune foi.
Jésus déclara également :
"Ce n'est pas en me disant : 'Seigneur, Seigneur', qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là : 'Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé ? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que nous avons fait bien des miracles ?' Alors je leur dirai en face : 'Jamais je ne vous ai connus ; écartez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.'" (Matthieu 7:21-23)
Cette prophétie ne saurait être réalisée si La Seconde Venue du Seigneur se fait sur les nuées du ciel.
Au temps du Second Avènement, les hommes se mettront de nouveau à pleurer, "Seigneur, Seigneur". En même temps, il se peut qu'ils se préparent à crucifier le Messie, au cas où il apparaîtrait d'une manière ne correspondant pas à leurs attentes. Ils seront alors les pires malfaiteurs.
Telle est la Bible. Ceux qui ont vraiment des yeux, verront. Ceux qui ont vraiment des oreilles, entendront. Tout au long de l'histoire, Dieu envoya Ses prophètes avant le temps de l'accomplissement. Il avertit les hommes de Son plan. Peu importe combien la foi chrétienne d'aujourd'hui est fervente, peu importe combien de millions d'hommes se trouvent dans les Eglises chrétiennes, ils seront voués au déclin ainsi que leurs Eglises et leur monde, s'ils n'acceptent pas le Seigneur, de quelque manière qu'il puisse apparaître. Tels furent les destins tragiques d'Israël et de l'Empire Romain lorsqu'ils refusèrent Jésus-Christ, quelqu'ait été par ailleurs leur droiture dans d'autres domaines.
Nous devons donc aussi être ouverts à un nouveau message. Jésus-Christ n'est pas venu pour répéter la Loi mosaïque. Tout comme Jésus s'était fait connaître avec une nouvelle expression de la vérité, le Seigneur du Second Avènement se fera connaître avec la vérité de Dieu pour notre temps. Cette vérité ne sera pas simplement une répétition du Nouveau Testament.
Nos premiers ancêtres perdirent le Royaume de Dieu sur terre. Satan envahit le monde, et il prit Eve de son côté ; puis Eve emporta Adam, laissant Dieu seul et séparé de Ses enfants. De ce fait, c'est l'humanité toute entière qui a souffert, en étant asservie au mal. C'est pourquoi, Dieu doit envoyer un nouvel ancêtre à l'humanité, pour commencer une histoire nouvelle. L'oeuvre de Dieu représente la restauration, toujours dans la direction opposée à Sa perte originelle. Cela signifie que Dieu a d'abord besoin de trouver Son Adam parfait, un Adam qui, loin de Le trahir, deviendra un avec Lui. Adam doit ensuite restaurer son épouse en position d'Eve. L'Adam parfait et l'Eve parfaite, unis ensemble, seront en mesure de vaincre Satan et de l'expulser de ce monde. De cette manière, les premiers vrais ancêtres de l'humanité commenceront une histoire nouvelle.