Nous savons que le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui n'est pas le Royaume de Dieu au sens littéral du terme. Nous apprenons que l'histoire humaine a pris un mauvais départ, qu'elle a démarré du mauvais côté. C'est pourquoi, la Bible déclare que le Dieu de ce monde est Satan. En raison de la Chute de l'Homme, Satan demeure en nous, à la place de Dieu. Nous sommes donc l'incarnation de Satan. Et vous vous trouvez dans le lignage de Satan, au lieu d'être dans celui de Dieu. C'est contraire à la loi divine de la création. Telle est la raison pour laquelle il a existé de nombreux martyrs dans le domaine religieux. Dans le cadre des religions primitives, les gens étaient parfois tués en guise d'offrandes ou de sacrifices. Une telle pratique représentait de manière détournée l'impulsion de verser le sang satanique. Aux yeux de Dieu, nous ne faisons pas partie de Sa création. Nous ne sommes pas véritablement des êtres humains, nous sommes seulement des êtres sataniques dans la position de Ses ennemis. Nous sommes les enfants de Satan qui est l'ennemi de Dieu. C'est là le résultat de la Chute de l'Homme.
Telle est la raison pour laquelle Jésus déclara : " Vous êtes du diable, votre père." (Jean 8 : 44) A l'encontre du désir de Dieu, nos premiers ancêtres tombèrent dans une relation mutuelle d'amour prématuré et non chaste. Si nous voulons achever une restauration parfaite, il nous faut avoir de Vrais Parents, et il nous faut appartenir à leur lignage en traversant un processus de seconde naissance. Nous lisons dans la Bible que lorsque Nicodème rendit visite à Jésus, et qu'il l'entendit parler de seconde naissance, il lui posa la question suivante : "(Un homme) peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ?" (Jean 3 : 4) Il est écrit que Jésus lui répondit : "Tu es maître en Israël, et ces choses-là, tu ne les saisis pas ?" (Jean 3 : 10) Il déclara en conclusion : "A moins de naître d'eau et d'Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu." (Jean 3 : 5)
Le fait de renaître et de devenir partie intégrante d'un nouveau lignage, c'est la résurrection. Etant donné que nous sommes des hommes et des femmes issus de la Chute, et nés d'un lignage satanique, nous sommes destinés à renaître ; alors seulement, nous pourrons entrer dans le Royaume de Dieu. Le cours de la restauration est le chemin consistant à inverser le cours de la Chute. Cela signifie qu'il vous faut restaurer le lignage originel. En vue de changer notre lignage satanique en un lignage divin, il nous faut mener une vie ascétique, une vie qui présente des difficultés et des épreuves. Pour être restaurés, il nous faut traverser un tel cours.
Dans le processus de la Chute, Adam et Eve crurent en Satan plus qu'en Dieu. Telle fut la première étape. Dans le processus de la restauration, il nous faut croire en Dieu de manière forte, absolue. Le résultat final de la Chute fut notre lignage satanique, sous la domination de Satan. Notre sang devint souillé. Si Jésus a finalement dû verser son sang, c'est pour établir la condition qui nous permet de renier notre lignage satanique. Il nous a fallu recevoir son sang afin d'appartenir à son lignage. Le vin symbolise le lignage divin dans la Sainte Communion. Prendre part au pain et au vin signifie que l'on en vient à être de Son lignage. Ainsi, c'est de cette manière que nous nous soustrayons au lignage satanique, pour entrer dans le lignage divin.
L'humanité déchue a été chargée d'un fardeau de sang, de sueur et de larmes. Si vous demandez à Dieu de vous raconter certaines de Ses expériences depuis la Chute, Il ne pourra vous relater rien d'autre qu'une histoire de sang, de sueur et de larmes. Il n'a pas d'autre histoire que celle-là. La plupart des Chrétiens ne savent véritablement pas ce qu'il en est de Dieu. Ils se Le représentent comme étant assis sur un trône de gloire, en train de profiter de la vie, mais ce n'est pas vrai du tout.
Quelqu'un doit libérer Dieu ; Il ne peut le faire de Lui-même. L'agonie de parents, ou d'un couple, ne peut être résolue exclusivement par eux-mêmes. L'agonie des parents ne peut être résolue que par les enfants ; l'agonie d'un mari ne peut être résolue que par sa femme, et l'agonie d'une femme par son mari. Le seul moyen de libérer Dieu de Sa tristesse est de devenir un fils ou une fille de piété filiale, afin de prendre Son agonie en charge.
Dieu voulait pardonner à Adam et Eve, mais Il n'était pas en mesure de le faire, parce que ceux-ci ne se trouvaient pas en position d'être pardonnés. Nous devons imaginer la chose suivante : supposons qu'il ait existé une autre personne n'ayant pas commis la Chute - un frère d'Adam, qui, n'ayant pas été touché par la Chute, serait allé voir le Père et L'aurait prié d'accorder Son pardon à son frère et à sa soeur ; que ce serait-il passé ? Si cet homme, sans avoir commis la Chute, était allé demander à Dieu de lui pardonner pour la Chute, et s'il avait déclaré au Père qu'il était prêt à endosser lui-même toute responsabilité, à être battu ou n'importe quoi d'autre en raison de la Chute de son frère et de sa soeur, Dieu aurait pu lui pardonner. Ceci était censé être la voie du pardon ou du salut pour les hommes déchus.
Une personne n'ayant pas chuté peut être considérée comme n'ayant rien à voir avec Satan. Si Dieu possède un tel type de personne, Il est alors en mesure de développer Sa providence du salut avec une telle personne en son centre. Ce type de personne est un "Abel", ou quelqu'un qui se trouve en position d'Abel. Abel est censé être la personne qui peut recevoir un amour parfait de Dieu. Il ou elle doit être capable de triompher de Satan. Abel doit être capable de se sacrifier pour l'humanité. En d'autres termes, il devrait y avoir quelqu'un prêt à être sacrifié à la place du frère et de la soeur déchus, afin de les libérer.
Ce frère sacrificiel deviendra le Christ. Quelle est la mission du Christ, le Messie ? C'est celui qui porte votre fardeau et votre indemnité. C'est la raison pour laquelle il est le sauveur. Si vous endossez le fardeau de la vie de quelqu'un d'autre, alors vous êtes le sauveur de cette personne. Ce n'est qu'à cette seule condition que votre frère déchu ou votre soeur déchue sera libéré. L'avènement d'un tel personnage au sein de l'humanité annonce l'espoir du salut. Les portes du salut seront ouvertes avec les mêmes larmes que celles qui soulageront la tristesse de Dieu et de l'humanité.
Pourquoi avons-nous alors besoin du Messie ? Quel est son but ? C'est de nous ramener au point qui nous relie à l'amour de Dieu. Nous voulons retourner à ce point, mais nous avons hérité du lignage déchu. Le lignage de sang des hommes déchus est séparé de l'amour de Dieu. Ceci doit être indemnisé. L'indemnité veut dire que le péché originel doit finalement être extirpé à la racine. Comment extirper le péché originel, tel est le problème fondamental. Les hommes déchus ne peuvent pas le faire par eux-mêmes. C'est pourquoi, le Messie est nécessaire. Cependant, en vue d'envoyer le Messie, il était nécessaire que l'humanité établisse une sorte de fondement conditionnel qui soit acceptable par Dieu.
A la poursuite de cet objectif, la stratégie de Dieu consista à susciter des champions pris à ce monde du mal. Pour comprendre les voies de Dieu, examinons l'histoire de Sa providence.
La famille d'Adam a été la première famille de la création divine. Il y avait un homme au sein de cette famille, Abel, que Dieu choisit pour être Son premier champion. Abel servit Dieu de tout son coeur, et il devint le premier homme à donner sa vie pour la cause de Dieu. Abel devait rejeter Satan et revenir dans le sein de Dieu en combattant Satan et en remportant la victoire sur lui. Il lui fallait se séparer de Satan et être différent de son frère déchu. Il put recevoir l'amour de Dieu, puisqu'il se trouvait dans cette position. La formule importante est constituée des trois étapes suivantes : celui qui est prêt à sauver le monde doit lutter contre Satan et remporter la victoire sur lui ; il ou elle doit ensuite arriver dans le domaine de l'amour de Dieu ; et ensuite, ressentant le Coeur de Dieu ainsi que des hommes déchus, il ou elle doit être prêt à se sacrifier à la place de l'humanité déchue. Ce n'est qu'à cette condition que les hommes déchus peuvent être récupérés.
Ainsi, Abel aurait dû se séparer de Satan, ou Caïn, venir dans le domaine de l'amour de Dieu et, alors, en ressentant et en expérimentant la douleur de Dieu ainsi que celle de son frère, il aurait dû se sacrifier à leur place. Au lieu d'être arrogant, Abel aurait dû être prêt à mourir pour Caïn. Il aurait dû sauver son frère au risque de sa vie, au prix même de sa vie.
Abel n'aurait pas dû être sacrifié en se faisant tuer ; il aurait dû être un sacrifice vivant, de telle sorte que Dieu puisse oeuvrer à travers lui. Il aurait dû se sacrifier sans être sacrifié par Satan ; son offrande sur l'autel fut offerte à Dieu. Mais il fut tué par Caïn en cours de chemin.
Plus tard, Dieu assigna Noé comme Son champion. Et Noé accomplit une mission très inhabituelle. Dieu demanda à Noé de construire un navire, et il devait le faire au sommet d'une montagne. Le simple bon sens nous indique qu'il faut un chantier naval avec de l'eau pour construire un navire. Mais Noé avait pour instructions de construire l'arche au sommet d'une montagne plutôt que sur la côte ou le long d'une rivière. Combien d'entre nous pourraient accepter ce genre de mission ? Combien d'entre nous pourraient se soumettre à un tel ordre, et se mettre au travail sans la moindre parcelle de doute ?
Du temps de Noé, personne ne pouvait croire qu'il avait reçu un ordre de Dieu ; de même, personne ne l'acceptait dans sa mission de révéler la venue du jugement par le déluge. Pouvez-vous vous représenter la manière dont Noé apparaissait aux hommes de son temps ? Durant 120 années, il monta et descendit, remonta et redescendit cette montagne pour travailler à son bateau. Y a-t-il une dame dans l'assistance qui aimerait s'imaginer dans la position d'épouse de Noé ? Je ne pense pas que vous seriez une femme très heureuse.
La femme de Noé a dû remplir chaque jour la corbeille du déjeuner, en n'utilisant qu'une petite quantité de nourriture. Noé était tellement occupé avec l'arche qu'il ne trouvait pas le temps de subvenir aux besoins de sa famille. En quelques mois seulement les querelles familiales ont dû commencer, mais ce n'est pas seulement pendant douze mois ou douze ans que la femme de Noé dut endurer sa situation, mais pendant 120 ans. Pourquoi donc Dieu confia-t-Il à Noé une mission aussi incompréhensible ? Pourquoi Dieu doit-Il travailler de cette façon ? Il y a une raison. C'est à cause du mal.
Dieu ne peut cohabiter avec le mal. La direction de Dieu s'oppose à 180 degrés à celle du mal. Dieu a horreur du mal ! Dieu ne peut accepter les choses que le monde du mal accepte. Ainsi, Dieu ne veut rien avoir à faire avec le monde du mal, ou avec tout ce qui est corrompu par le mal.
Nous sommes tous à l'image de Dieu, et nous pouvons trouver des traits similaires aux Siens dans notre nature humaine. Considérez le fait d'avoir un ennemi envers lequel vous nourrissez des sentiments puissants ; vous ne tenez pas tellement à regarder cette personne. De même, Dieu ne veut rien avoir à faire avec le monde mauvais, satanique. C'est pourquoi, aux prises avec le mal, Dieu choisit des voies souvent incompréhensibles aux êtres humains.
Dieu veut également tester la foi des hommes et des femmes. Il ne peut faire cela simplement en demandant des choses ordinaires aux gens. Nous devons être prêts à nous conformer aux instructions extraordinaires de Dieu. Nous devons manifester à Dieu une foi absolue. Ce n'est pas là une tâche facile. Les gens pensaient que Noé était fou de construire l'arche. Personne ne savait qu'il occupait la position centrale du point de vue de Dieu.
Pas seulement Noé, mais aussi d'autres hommes de Dieu semblent avoir agi de façon étrange, lorsqu'on les considère sous un angle séculier. Regardons Abraham.
Dieu appela Abraham, non pas d'une famille dirigée par un homme de Dieu, mais de la maison d'un fabricant d'idoles, et Il lui ordonna de se séparer de son environnement mauvais et de quitter sa patrie. Dieu voulait qu'Abraham soit Son champion. Tel était le commandement personnel de Dieu. Si Abraham en avait alors parlé à son père, le fabricant d'idoles lui aurait sans nul doute demandé, "Es-tu fou ?". Abraham se garda bien de mentionner quoi que ce soit à son père quant aux instructions qu'il avait reçues de Dieu. Qui l'aurait cru ? Sa mission ne consistait pas simplement à dire bonjour à son voisin de palier. Dieu lui donna pour instruction de faire route pour un pays étrange, un pays aussi éloigné que l'Egypte.
La décision d'Abraham fut donc une décision solitaire, fondée sur sa foi et sa confiance en Dieu. Par la foi seule, il prit sa décision, et partit, sans autre pensée que de suivre le commandement de Dieu. Je sais qu'il s'esquiva au milieu de la nuit. Il se retrouva subitement en train d'errer tel un vagabond. Il vécut dans le renoncement de soi ; il avait tout abandonné.
Les champions de Dieu ont une caractéristique en commun : ils commencent leur mission en renonçant à eux-mêmes ainsi qu'à leur entourage. Le fils d'Isaac, Jacob, ne fit pas exception. Jacob était un homme de grande volonté au service de Dieu. Il voulait servir Dieu d'une manière sans précédent. Il voulait ouvrir un chemin exemplaire, accomplissant quelque chose que personne d'autre ne pourrait refaire.
Il existe de nombreux récits sur Jacob dans la Bible. L'un d'eux décrit une action très rusée, lorsqu'il acheta le droit d'aînesse de son frère aîné en échange de pain et d'un potage aux lentilles. Et plus tard, il déroba la bénédiction de son père qui était destinée à son frère aîné, Esaü. En cette circonstance, Jacob savait sans l'ombre d'un doute qu'il se ferait un ennemi de son frère aîné. Il s'engagea néanmoins. Cette aspiration, ce désir ardent pour la bénédiction de Dieu étaient si forts dans le coeur de Jacob que Dieu en fut réellement réconforté. Après avoir obtenu la bénédiction d'Isaac, Jacob échappa alors au danger de se faire tuer par son frère aîné en fuyant loin de sa patrie, et en allant dans l'étrange pays de Haran.
Pendant 21 ans, Jacob endura une vie de tribulations à Haran. Il fut régulièrement trompé par son oncle Laban au cours de cette période. Laban trompa Jacob à dix reprises, et Jacob ne se plaignit pas même une seule fois. Il se contenta de persévérer et d'attendre le jour où il pourrait retourner dans sa patrie bénie.
De quelle manière ensuite Jacob a-t-il établi une tradition de foi lui permettant de recevoir la bénédiction et la protection de Dieu ? Cela peut paraître simple, mais Jacob plus une offrande ne suffisaient pas à eux seuls ; quelque chose d'autre était nécessaire. L'offrande ne devait pas être effectuée au nom de Jacob lui-même ; il lui fallait l'offrir dans le nom des Israélites et de leur nation, qui était la nation choisie par Dieu. En d'autres termes, le sacrifice doit être offert en vue d'étendre les choses à une dimension plus vaste et plus élevée, et de nature plus publique, telles que les dimensions familiale et nationale, afin que ces choses atteignent Dieu, et qu'elles soient reliées à Lui. Que vous soyez forts ou non dans cette idée, c'est ce qui peut déterminer si vous recevrez ou non la bénédiction et la coopération de Dieu.
Plus Jacob recevait d'opposition et de persécution de la part de Laban, plus il pensait à sa terre natale où il lui fallait rapporter ce qu'il pouvait obtenir de Laban. Il ne voulait pas simplement profiter de sa vie à Haran avec les bénédictions que Dieu lui avait permis de recevoir, mais il désirait partager ses bénédictions avec son frère et les membres de sa famille, une fois de retour dans sa patrie. Ce désir de partager ses biens avec sa propre famille s'est trouvé à la base ou à l'origine de l'idée qu'il a développée d'aimer son propre peuple et ensuite la nation.
Le désir premier de Jacob était de partager toutes les bénédictions qu'il possédait avec son frère et les membres de sa famille, et de s'unir ainsi dans l'harmonie avec eux. Jacob mena la vie solitaire d'un berger, mais durant tout ce temps, son but ultime n'était pas de gagner de l'argent ou une bénédiction matérielle. Son pays natal lui manquait. Il regrettait ce qu'il avait fait à son frère aîné. Il pensait qu'il était compréhensible qu'Esaü veuille le tuer, alors que lui, Jacob, s'était emparé du droit d'aînesse par ruse ; et il éprouvait de la sympathie pour son frère.
Ce que Jacob avait qui fut acceptable comme offrande à Dieu, c'est que plus sa situation devenait difficile et solitaire, en raison de la persécution croissante de Laban, plus son attachement pour ses frères et les membres de sa famille grandissait. Cela l'amenait à toujours se demander ce qu'il pouvait faire pour eux ; telle était sa première question. Il pensait qu'il pourrait volontiers partager avec tout le monde au foyer ce qu'il avait acquis en passant 21 longues années de travail ingrat. S'il avait eu des sentiments ne serait-ce qu'un peu égoïstes, estimant que tous les biens qu'il avait acquis n'appartenaient qu'à lui, Jacob aurait terminé son cours dans l'échec. Tel aurait été le cas, parce que Dieu avait béni Jacob non pas pour son propre bien-être et sa prospérité, mais de manière à poser le fondement sur lequel tous les Israélites pourraient recevoir la bénédiction. Autrement dit, Jacob devait raisonner en termes d'intérêt public pour réussir. Quand Jacob acheva avec succès son cours de 21 ans, Dieu le bénit avec des biens matériels et toutes les autres choses nécessaires à sa mission.
Ce jour arriva finalement, et sur le chemin du retour, au gué du Yabboq, Dieu envoya un ange pour lutter avec Jacob. Réfléchissez maintenant à ceci : un ange de Dieu apparut soudainement à Jacob, et devint un ennemi redoutable. Dieu assaillit vraiment Jacob et testa la force de sa foi. Jacob devait lutter contre l'ange. Et il lutta.
Jacob ne cessa de combattre pendant toute la nuit. Il n'abandonna jamais. Dieu sut alors que Jacob était déterminé à lutter jusqu'au bout, jusqu'à la mort s'il le fallait. Quelle était la motivation et la signification de cette lutte ? Si Jacob avait été vaincu par l'archange, toutes ses possessions, tous ses enfants, lui-même et sa femme, qui auraient dû se retrouver en une saine unité, auraient pu être taillés en pièces par des mains sataniques. En cas de victoire cependant, toutes ces choses lui appartiendraient ainsi qu'à Dieu.
Ils luttèrent toute la nuit jusqu'à épuisement, tous deux, mais la lutte n'était pas encore terminée. Comment pensez-vous que le match se déroula ? Ils n'étaient pas de force égale. A maintes reprises, Jacob se trouvait au bord de la défaite. Que pensez-vous ? Est-ce Jacob ou l'archange qui tomba le plus souvent ? Il est compréhensible que c'est Jacob qui tomba le plus souvent, mais il n'abandonna pas, même confronté à la mort ; il lutta désespérément pour conquérir l'archange. Il s'accrochait encore et toujours à l'archange, au risque de sa vie. C'est ce qui le rendait implacable. C'est exactement ce qui se passe dans notre cours personnel de vie de foi. Vous êtes désespérés de remporter la victoire sur Satan, mais Satan est tellement implacable que vous n'arrêtez pas de trébucher. Peu importe combien de fois vous vous trouvez au bord de la défaite, vous l'attaquerez encore et toujours.
L'archange savait qu'il lui fallait quitter Jacob à l'aube. Ainsi, juste avant l'aube, il devint désespéré et brisa le fémur de Jacob. Comment pensez-vous que l'archange brisa le fémur de Jacob ? Il a dû faire cela à un moment où Jacob était faible. Si Jacob n'avait pas été vaincu en cet instant, l'archange n'aurait pu faire cela. Mais malgré tout, Jacob ne pouvait pas abandonner. Il devint même plus furieux encore à la pensée de perdre, et il ne cessa d'attaquer l'ange. Il préférait perdre sa vie dans le combat plutôt que de perdre le combat. Finalement, Jacob passa le test. L'ange de Dieu se rendit, et il dit à Jacob : " On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort contre Dieu et contre les hommes et tu l'as emporté." (Genèse 32 : 28)
Jacob se trouvait maintenant sur le chemin du retour en vue de rencontrer son frère Esaü. Il aurait pu aller ailleurs pour profiter de ses biens, s'il ne s'était pas trop soucié de la volonté de Dieu. Il aurait pu dire : "Esaü est Esaü, et je suis moi ; qu'ai-je à faire avec sa vie ?" Mais son esprit était tellement rempli de la volonté de Dieu qu'il voulait rencontrer son frère, se réconcilier avec le passé, et apaiser le coeur de son frère jusqu'à ce que son ressentiment disparaisse. Que lui fallait-il faire au moment de rencontrer son frère aîné, Esaü ? Tout d'abord, il était prêt à abandonner toutes ses possessions, tous ses serviteurs et ses enfants, en disant à son frère que tout cela lui appartenait. Son attitude était la suivante : "Tout ce que j'ai est à toi, excepté la volonté de Dieu et Sa bénédiction qui m'appartiennent pour l'éternité." Adam, qui ignorait la volonté de Dieu, était égoïste, ne se souciant que de lui-même, et il perdit ses enfants ainsi que toutes les choses provenant de la bénédiction de Dieu. Au contraire, Jacob était tellement centré sur Dieu qu'il était prêt à abandonner tous ses biens pour la volonté de Dieu. C'est ce qui rendait Jacob différent d'Esaü. Ainsi, au niveau familial, Jacob pouvait lutter avec Esaü et risquer tous les biens qu'il avait en sa possession. Jacob pensait en lui-même, "Esaü, tu ne peux avoir toute cette richesse si tu ne me dépasses pas en exaltant la volonté de Dieu." Il mettait son frère au défi avec une telle attitude. Il pensait, "Aussi longtemps que tu prends ces biens qui m'appartiennent, cela signifie que tu es un avec moi, et que tu exaltes la volonté de Dieu."
Après avoir reçu les cadeaux de Jacob, le coeur d'Esaü fondit. Ainsi, les deux frères, qui jusque-là avaient eu du ressentiment et de l'hostilité l'un pour l'autre, s'embrassèrent, versant des larmes et se bénissant mutuellement. A ce moment-là, une nouvelle ère s'ouvrit dans l'histoire, à un niveau plus élevé. Esaü prit également part à la bénédiction d'être Israël, le vainqueur. Le cours de Jacob peut apparaître simple, mais il existe une signification historique en lui, puisque toutes les choses qui devaient être accomplies sous la providence de Dieu ont été condensées dans ce cours.
Plus tard, Dieu choisit Moïse comme Son champion. Imaginez quelle chance avait Moïse de grandir dans le Palais du Pharaon où il pouvait jouir d'une vie de luxe. Mais un jour, il décida brusquement, alors qu'il était jeune homme, de se lever comme le champion de son peuple ; il ne pouvait plus supporter l'oppression de son peuple par les Egyptiens. A cet instant, il sut que Dieu était avec lui. Il rejeta son entourage, renonça à lui-même et se rendit dans le désert de Madiân. Il attendit sa mission ultime pendant quarante ans, persévérant et grandissant pour devenir digne de la bénédiction de Dieu. La vie de Moïse était très humble et douce. Il se soumettait chaque jour de nouveau au plan de Dieu, et Lui demandait de le guider, attendant ardemment sa mission éventuelle, la conduite de son peuple hors d'Egypte.
Ces hommes, Abel, Noé, Abraham, Jacob et Moïse furent des champions de Dieu. Maintenant, considérons également Jean-Baptiste. Décrit dans la Bible comme étant un grand saint et un grand prophète, Jean-Baptiste parcourait la campagne tel un vulgaire vagabond. Il marchait sans chaussures, portant une peau de chameau avec une ceinture de cuir, survivant en se nourrissant de sauterelles et de miel sauvage. Ceci n'était pas un mode de vie habituel, même du temps de Jean ; je ne pense pas que les parents de Jean-Baptiste étaient très fiers de leur fils. Ils ont dû éprouver de la honte.
Imaginez que vous soyez à la place des parents, avec votre fils, Jean-Baptiste, se retirant le désert année après année, et vivant comme un mendiant. Que ressentiriez-vous ? J'ai voyagé en Israël, et je ne crois pas que vous trouverez beaucoup de sauterelles ou de miel sauvage dans le désert. Jean-Baptiste dut bien des fois mendier sa nourriture. Représentez-vous Jean-Baptiste, portant une peau de chameau, la moitié du corps exposée, pieds nus et avec une barbe, allant d'un endroit à l'autre en mendiant sa nourriture. Si je venais sur le podium ici ce soir, pieds nus, barbu, revêtu d'une peau d'animal, et si je déclarais alors être en train de proclamer la Parole de Dieu, je suis sûr que vous me prendriez pour un malade mental.
Nous devons faire preuve de curiosité quant aux objectifs et à la motivation de ces figures providentielles. Tous ces grands hommes commencèrent leur vie de foi, centrés non pas sur eux-mêmes mais sur Dieu. Pourquoi devons-nous les respecter, les honorer, et reconnaître leurs contributions respectives ? Simplement, parce qu'ils recevaient leurs instructions de Dieu, et non d'eux-mêmes. De même, nous devrions savoir quel genre de vie ils menaient pour Dieu à cette époque. Nous découvrons qu'ils étaient en proie à un conflit - leur vie de foi opposée à la vie quotidienne. Nous découvrons que leur volonté n'était pas monolithique lorsqu'ils se trouvaient confrontés à un problème. Nous découvrons également qu'ils résolvaient le problème quand ils se centraient sur Dieu, et non sur eux-mêmes. Nous savons aussi qu'en raison de ce conflit entre le côté de Dieu et le côté du monde, ils accroissaient la persécution et la souffrance qu'il leur fallait endurer. Telle est la raison pour laquelle ce sont de grands hommes !
Nous découvrons que leur vie en ce monde fut toujours solitaire, parce qu'ils souffraient et enduraient bien des choses, tout en étant persécutés par ce monde. Quand ils n'avaient personne avec qui partager leurs sentiments, ils ne pouvaient aller qu'à Dieu et Lui parler. De même, si nous considérons leur vie en ce monde, leur vie matérielle, ils étaient si démunis, et recevaient si peu de biens matériels que tout naturellement ils tournaient leur coeur et leur vie vers Dieu. Quand nous pensons à la manière dont ils vécurent en ce monde, le champ de leur conscience était tellement rétréci qu'il leur fallait prendre connaissance de tout ce qui était centré sur Dieu. Telle était leur vie.
Ils devaient naturellement mener leur vie en s'unissant à Dieu. En tout domaine - loisirs avec autrui, savoir et connaissance - ils se plongeaient dans une relation avec Dieu, parce qu'il n'y avait personne d'autre sur qui compter, excepté Dieu. Il n'y avait pas de place pour le donner et recevoir au niveau horizontal, pour rechercher l'objet, et ils s'efforçaient donc de trouver leur objet en Dieu, avec davantage de sérieux qu'ils ne recherchaient un objet en ce monde. La réalité de ce monde étant si restreinte pour eux, afin d'atteindre Dieu par une ouverture aussi étroite, ils devaient s'en remettre au Ciel et de ce fait, ils ouvrirent un domaine nouveau dans leur relation d'amour avec Dieu.
Même s'il fallait faire un détour serré pour en venir à Dieu, ils n'étaient pas censés être déprimés, de même que nous ne le sommes pas. Il existe toujours un chemin pour en sortir. Nous ne pouvons pas être mécontents. Dieu créa toutes choses dans un but de bonheur, de satisfaction et de contentement. Lorsque nous atteindrons ce détour serré, nous trouverons la sortie du tunnel avec l'aide de Dieu. Ce sera le lieu du vrai bonheur et de la vraie satisfaction. La nouvelle relation entre Dieu et nous commencera à s'épanouir à partir de ce point d'étranglement. Par exemple, St. François avait mis l'accent sur la pauvreté à l'état pur, un état de vide intérieur au sein duquel il pouvait trouver le bonheur, l'appréciation, le contentement et la satisfaction. A partir de ce point, Dieu put entrer en action, et lui permettre de ressentir le bonheur et la joie. L'unité en Dieu peut être créée à partir de ce point. Il nous faut réaliser que nous, en tant qu'hommes déchus, nous nous trouvons au centre de deux lignes, entre le côté du monde et le côté de Dieu. Nous devons savoir quand emprunter la voie étroite, de manière à savoir quand la nouvelle ère de bonheur et de joie s'ouvrira.
Continuons dans cette ligne, et examinons la situation de Jésus-Christ lui-même. Je suis sûr qu'il se trouve beaucoup de Chrétiens fervents parmi vous qui ont des opinions variées sur la vie de Jésus. Comment vous représentez-vous l'apparence extérieure de Jésus ? Qu'a fait Jésus durant les trente années qui ont précédé son ministère public ? A-t-il étudié à l'université ? La Bible ne dit pas qu'il soit même allé à l'école élémentaire. C'était un ouvrier, l'assistant d'un charpentier. Il y a tellement de choses à savoir, tellement de vérités cachées à l'intérieur de la Bible, des vérités qui ne sont pas explicitement écrites. Si je révélais certains de ces secrets, je suis sûr que vous seriez stupéfaits. Bien que je connaisse ces choses, je ne pouvais pas vous les dire à la légère. Car vous auriez alors demandé, "Comment savez-vous de telles choses ?"
Je les ai apprises de Jésus. Oui, et je les ai apprises de Dieu. Rappelez-vous, à l'époque de Noé, personne ne pouvait le croire. A l'époque d'Abraham, personne ne pouvait le croire. De la même façon, même si je vous disais sincèrement ce qui s'est réellement passé à l'époque de Jésus, personne ne me croirait facilement.
Qui est le Messie ? Le Messie est complètement uni au Coeur de Dieu, comme une importation directe du Ciel vers la terre. Quand Dieu a envoyé Jésus pour être le Messie, l'a-t-Il simplement pris bébé pour le placer sur la terre, ou bien a-t-Il dû au moins utiliser le corps d'une femme pour lui permettre de naître ?
Jésus est né de Marie ; cela signifie-t-il que Marie était Dieu ? Marie avait-elle ses propres parents ici sur terre, ou bien était-elle venue du ciel bleu ? Etant donné que Marie avait des parents, elle devait provenir du lignage déchu. Bien que Marie soit également issue de parents déchus, il doit exister une preuve qu'elle n'avait rien à voir avec le lignage déchu. En outre, nous devons nous poser la question de savoir comment il est établi que Jésus est vraiment le Fils de Dieu ? Quelle en est la preuve ? En ce qui concerne l'oeuvre religieuse proprement dite, Bouddha accomplit une oeuvre bien plus grande, étant donné qu'il eut beaucoup plus de disciples durant sa propre vie sur terre. La même chose est vraie de Confucius. Mohammed également est un chef religieux qui eut beaucoup plus de succès que Jésus. Quel est le critère qui nous amène à dire que Jésus est le Fils de Dieu ?
L'explication commence avec le même principe : Jésus est le fils de Dieu parce qu'il est venu du lignage céleste, alors que les autres fondateurs de religion, tels que Bouddha, Confucius et Mohammed ne sont pas venus de ce lignage céleste. Peu importe combien ils ont accompli, ils n'avaient pas la même qualification que Jésus-Christ.
Afin de comprendre comment Marie fut séparée du lignage déchu, il nous faut remonter à Jacob et à ses descendants immédiats. Jacob et Esaü avaient environ quarante ans quand ils accomplirent finalement la volonté de Dieu ; cependant, leur victoire ne pouvait affecter que les gens de leur âge ou plus âgés. Personne en-dessous de l'âge de quarante ans ne pouvait bénéficier de ce progrès dans la restauration. C'est pourquoi, Dieu prépara une autre étape dans Sa providence, qui protégerait Ses enfants depuis le sein de leur mère jusqu'à l'âge de quarante ans. Cette providence fut scellée durant les trois générations qui suivirent, avec les descendants de Jacob. Elle est enregistrée au chapitre 38 du livre de la Genèse.
Juda était le quatrième fils de Jacob, et le premier fils de Juda épousa une femme nommée Tamar. D'après la Loi, si un homme meurt sans avoir laissé d'enfants, son frère doit se comporter comme le mari de la femme du frère mort, de manière à ce que le lignage de ce dernier soit maintenu. A la mort de son mari, Tamar n'avait pas d'enfants, et quand le frère suivant se refusa à accomplir sa responsabilité, il mourut aussi. Tamar se rendit compte qu'à travers le troisième frère également, elle n'avait pas d'espoir d'avoir des enfants.
Elle savait que sa mission était de continuer la famille de son mari et de Juda, le père de celui-ci. Elle décida finalement de sacrifier jusqu'à son honneur pour accomplir cette mission. Se déguisant en prostituée, Tamar amena son beau-père à avoir une relation avec elle. Juda consentit sans savoir qu'elle était sa belle-fille. En ce temps-là, l'adultère était puni de mort. Afin de sauver sa vie pour son enfant, Tamar demanda à Juda de lui donner son sceau ainsi que sa canne comme garanties de paiement, et ensuite, elle les confisqua.
Trois mois plus tard, lorsqu'il devint clair que la veuve Tamar était enceinte, elle dut comparaître devant Juda pour être jugée. Imaginez l'horreur de Juda, "Faites-la sortir et brûlez-la !" Mais elle répondit, "Par l'homme à qui ces choses appartiennent, j'attends un enfant", et elle sortit les objets que Juda lui avait donnés dans sa promesse.
Adam et Eve chutèrent par fornication, et Tamar est un exemple de la manière dont Dieu a fréquemment utilisé des femmes d'un caractère des plus inhabituels dans la restauration. Pourquoi Dieu utiliserait-Il des femmes adultères dans Sa providence ? Elles se trouvent du côté de Satan, mais si en agissant de la sorte elles renient la nature satanique par une soumission complète à Dieu, elles peuvent alors être restaurées d'un extrême à l'autre.
Dieu a choisi Ses champions à partir des situations les plus misérables. Tamar était une femme vertueuse, et bien qu'elle ait été placée en position de pécheresse, elle se dédia entièrement à la mission de Dieu, risquant sa vie, son honneur et sa réputation. Répétant la manière dont Eve mentit à Dieu et à son futur époux dans le processus de la Chute, Tamar trompa son beau-père et son futur époux, le troisième fils de Juda. Elle inversa la position d'Eve en inversant les actions d'Eve, et le point significatif est qu'elle risqua sa vie en faisant cela, tout comme Eve avait chuté au risque de sa vie. Ainsi, Dieu put revendiquer le sein de Tamar, c'est-à-dire la vie même émergeant de ce sein.
Tamar conçut des jumeaux, et la lutte entre Caïn et Abel commença à l'intérieur même de son sein. La Bible mentionne comment les jumeaux de Rebecca luttèrent aussi dans le sein de leur mère. Rebecca pria Dieu pour comprendre ce qui se passait, et le Seigneur lui répondit, disant : "Il y a deux nations en ton sein, deux peuples, issus de toi, se sépareront ; un peuple dominera un peuple, l'aîné servira le cadet." (Genèse 25 : 23) Finalement, Jacob gagna le droit d'aînesse de son frère aîné, Esaü.
Quand le moment de la naissance des enfants de Tamar arriva, une lutte s'ensuivit directement en son sein. Le premier enfant commença à sortir, et la sage-femme attacha un fil rouge autour de son poignet. Ce signe présageait l'avènement du communisme dans les Derniers Jours. Esaü fut également nommé "Edom", ce qui signifie "rouge" (Genèse 25 : 30). Cependant, avant que le premier enfant ne puisse voir le jour, on assista à une lutte, et le bébé le plus jeune tira l'autre à l'intérieur, et sortit lui-même en premier. Ce fils fut nommé Pérèc, et l'autre fut nommé Zérah. Le résultat de ce combat est que, pour la première fois, la restauration de Caïn et d'Abel prit place dans le sein de la mère, le frère le plus jeune ayant subjugué son frère aîné avant même la naissance. L'action extraordinaire de Tamar purifia le lignage de Juda, et le rendit intact de l'invasion de Satan dès l'instant de la conception.
A travers cette victoire à l'époque de Tamar, ainsi qu'à travers la victoire précédente de Jacob, Dieu put revendiquer un fondement recouvrant l'ensemble de la vie humaine. Jésus naquit du lignage de Juda, et il n'y avait pas moyen pour Satan d'envahir sa vie dans le sein, parce que le processus de purification avait déjà été accompli. Si Jésus est apparu bien des années après la providence de Jacob et de Tamar, c'est parce que Dieu a dû attendre qu'Israël établisse un fondement national. Les conditions étaient remplies au niveau familial du temps de Jacob, de Tamar et de Juda, mais Dieu avait besoin de créer un fondement pour recevoir le Messie dans le cadre d'une nation, afin que celui-ci puisse être accueilli aussi facilement que possible aux niveaux national et international.
Finalement, Dieu choisit une femme du nom de Marie. Marie était une femme de foi révolutionnaire, qui était capable de suivre les tactiques révolutionnaires de Dieu. Etant donné que la Chute se produisit à travers l'archange, il fallait que ce soit un ange qui aide Marie en venant lui apporter la révélation de Dieu. Marie eut une foi totale en ce que l'ange lui déclara quant à sa mission ; l'ange lui dit qu'elle concevrait, que l'enfant serait grand et saint, et qu'il devrait s'appeler Jésus.
La situation de Marie était parallèle à celle d'Eve dans le Jardin d'Eden. Marie et Joseph étaient fiancés, mais pas encore mariés ; Adam et Eve se trouvaient également en période de fiançailles tandis qu'ils grandissaient vers la maturité. C'est un ange qui amena Eve à l'acte déchu, mais c'est également un ange qui amena Marie à l'accomplissement de la providence céleste. Marie se trouvait également en position de tromper son mari et son père. Pensez-vous que Marie pouvait discuter avec son père ou avec Joseph de la conception miraculeuse de son bébé ? Elle risquait sa vie, parce qu'en ce temps-là, une femme adultère était susceptible de se faire lapider à mort.
Marie était la troisième femme providentielle à être choisie par Dieu. A travers les victoires précédentes de Rebecca et de Tamar, toutes les conditions sataniques furent balayées du lignage de Jésus, et bien que Marie ait conçu Jésus en dehors du mariage, Satan ne pouvait l'accuser. Même dans le sein de sa mère, Jésus était déjà le Fils unique béni de Dieu, et tout ce qu'il fit après sa naissance, il le fit avec l'autorité du Fils de Dieu.
Sans une origine complètement différente, il n'y avait pas moyen pour Jésus d'être le Messie, le Fils béni de Dieu. Quelle différence y a-t-il entre Jésus et tout autre enfant issu de parents physiques ? La différence tient dans l'époque historique ; en surface, il se peut que les parents se ressemblent, mais leurs traditions sont entièrement différentes. Marie était une figure historique. Tout au long de milliers d'années d'histoire, Dieu et Satan marchandèrent, luttèrent, et conclurent finalement un marché avant même que Marie ne voie le jour. Dieu savait qu'il Lui fallait utiliser le corps d'une femme pour que Son Fils naisse en ce monde, et pour préparer cette seule femme, Dieu établit un fondement durant des milliers d'années.
Néanmoins, du point de vue de la société d'alors, Jésus était un enfant sans père, un enfant illégitime. Aux yeux de Dieu, il était conçu de l'Esprit Saint, mais il n'existait aucun moyen de le prouver aux gens ! Raisonnez donc en termes réalistes, et examinez simplement ce que je vais vous dire.
Marie conçut Jésus avant son mariage. D'après la loi juive, une telle femme devait être condamnée à mort par lapidation. Joseph fut indigné de la situation de Marie, et il attendit calmement le moment opportun pour mettre un terme à leurs fiançailles. C'est alors qu'un ange apparut à Joseph, et lui dit, "Il te faut prendre Marie pour femme. Ne la condamne pas, car elle a une mission spéciale de Dieu." Si Joseph n'avait pas été un homme juste, Marie aurait été automatiquement condamnée à mort par lapidation.
Maintenant, pensez-vous que Joseph aurait pu discuter de cette question avec ses parents en disant, "Chers père et mère, ma future épouse, ma fiancée, a conçu un enfant, mais un ange m'a dit que c'était la volonté de Dieu, de telle sorte que je dois la prendre pour femme et m'occuper d'elle" ? Qu'auraient dit les parents de Joseph ? Il y a beaucoup de couples d'âge mûr dans l'assistance ce soir. Mettez-vous à la place des parents de Joseph. Vous n'auriez pas cru Joseph s'il avait parlé de la sorte. Encore une fois, Joseph dut prendre sa décision seul. Sans en discuter avec qui que ce soit, il emmena sa fiancée dans quelque endroit caché.
Maintenant, considérez leur voyage à Bethléem. Le moment de l'accouchement était presque arrivé pour Marie. Si l'environnement lui avait permis de préparer le nécessaire pour la venue de l'enfant, elle l'aurait fait, mais elle ne put préparer quoi que ce soit pour l'enfant. Lorsqu'il fut né, elle le coucha dans la mangeoire d'une étable, et l'enveloppa de langes. Si Jésus avait eu des membres de sa famille apparentés à Marie et à Joseph, n'auraient-ils pas aidé Marie à préparer la naissance à l'avance ? De tous ces points, nous pouvons en déduire que Marie donna naissance à l'enfant dans une situation de grande solitude.
Dieu envoya trois mages à l'époque de la naissance de Jésus. Ils furent conduits en cet endroit par Dieu, et ils auraient dû pourvoir aux besoins de Jésus, l'éduquant jusqu'au jour de son mariage. Que se serait-il passé si les mages, lorsqu'on leur a dit de retourner dans leur pays par des voies différentes de celles qu'ils s'attendaient à prendre, avaient emmené Marie et le saint enfant avec eux dans leur pays ? Si Jésus y avait été éduqué en cachette, les mages seraient devenus des personnages historiques de réputation mondiale.
J'ignore s'ils avaient la même nationalité, ou s'ils étaient de trois nationalités différentes ; il aurait été encore préférable qu'ils soient de trois nationalités différentes. Si, après avoir été emmené dans l'une de ces trois nations, Jésus avait malgré tout été persécuté, ils auraient pu l'emmener dans d'autres nations. S'ils avaient aidé Jésus à grandir sainement, complètement dégagé de toute invasion satanique, combien célèbres ils seraient devenus ! Puis, les mages auraient pu être les disciples de Jésus. Les choses seraient allées beaucoup mieux. Etant donné que rien de tel n'eut lieu, Jésus dut rechercher ses propres disciples, comme vous le savez.
Je suis sûr que Joseph traversa une période des plus difficiles au cours de laquelle il fut plein de suspicion envers Marie. Joseph a dû demander à sa future femme, "Marie, nous sommes proches et n'avons pas de secret l'un pour l'autre. Dis-moi maintenant ce qui t'est réellement arrivé. Qui est le vrai père du bébé que tu portes ?" Je suis sûr que tout mari serait très curieux à ce sujet. Si je m'étais trouvé dans la position de Joseph, j'aurais posé cette question à Marie. Mais Marie répondit la vérité lorsqu'elle déclara, "Je ne sais vraiment pas qui est le père de cet enfant. Il a été conçu par Dieu." Combien d'entre nous pourraient croire une telle déclaration ? Maintenant, il est plus facile de le croire, parce que nous savons qui est Jésus, mais tel n'était pas le cas de son vivant.
C'est pourquoi, Joseph nourrissait en son coeur certains soupçons et certains sentiments d'offense. Il pensait, "Ma femme n'est pas vraiment honnête avec moi." En raison de ces circonstances, la famille de Jésus fut affectée par l'agitation et le bouleversement, même après que Jésus soit né.
Un incident en particulier témoigne de ce fait. Un jour, Jésus rencontra sa mère lors d'un repas de noce en Galilée, et Marie informa Jésus que le vin était épuisé. Celui-ci parla fortement à sa mère, disant : "Que me veux-tu, femme ?..." (Jean 2 : 4) Le fait remarquable est qu'il ne dit pas "mère", mais l'appela au contraire "femme". Plus tard, un disciple de Jésus vint le trouver en disant : "Voilà que ta mère et tes frères et tes soeurs sont là dehors qui te cherchent." (Marc 3 : 32) Et Jésus répondit : "Qui est ma mère ? et mes frères ? (....) Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là m'est un frère et une soeur et une mère." (Marc 3 : 33-35) Ceci indiquait qu'aux yeux de Jésus, les membres de sa famille n'étaient pas en train d'accomplir la volonté de Dieu.
Jésus était au supplice à l'intérieur de sa propre famille. Beaucoup d'histoires cachées n'ont pas encore été révélées. De nombreux faits concernant sa souffrance sont inconnus. La Bible ne laisse que des bribes d'information au sujet des trente années qui précédèrent le ministère public de Jésus. S'il s'agissait là d'un récit glorieux, nous pouvons être sûrs que Dieu ainsi que les disciples de Jésus l'auraient révélé. Mais Jésus vécut dans la douleur et le chagrin ; ce fut un personnage obscur durant trente ans.
En tant qu'enfant, Jésus savait certainement qu'il était spécial. Il entendait ce que les gens du peuple pensaient à son sujet, mais la perception qu'il avait de sa propre image était complètement différente. Depuis son enfance, il ne put jamais s'exprimer ouvertement comme il le souhaitait. La seule consolation qu'il pouvait rechercher se trouvait dans la communication avec Dieu, et il passa la majeure partie de son temps à prier Dieu et à rechercher Sa guidance. Le résultat fut que Jésus devint de plus en plus fort au cours de cette période, et les circonstances le poussèrent dans une seule direction : vers Dieu et la réalisation de Son idéal. Il savait que le mode de penser de l'humanité était radicalement différent de celui de Dieu, et qu'il fallait corriger cela ; il savait également que la société ne comprenait rien à la volonté de Dieu, et qu'il lui appartenait de changer cela. En raison des circonstances qui lui étaient adverses, Jésus dut prier Dieu réellement fort, jusqu'au point où Dieu put lui parler et lui enseigner ce dont il avait besoin pour sa future mission. A mesure que Jésus grandissait, sachant de plus en plus clairement qui était Dieu, et ce que sa propre mission était censée être, son coeur s'alourdissait et se serrait, tandis que son entourage devenait plus difficile à supporter.
L'anniversaire de Jésus, Noël, ne signifiait rien de particulier à l'époque. L'ami le plus précieux pour Jésus aurait été la personne venant à lui, non pas avec de nombreux présents et des paroles de félicitation, mais plutôt avec un coeur empli de larmes, afin de le consoler dans sa situation, et discuter avec lui de ce qu'il ferait dans le futur. Si une telle personne s'était trouvée là, Jésus aurait été bien plus heureux que si quelqu'un était venu avec des cadeaux. Cette personne aurait pu être l'un de ses propres frères ou soeurs. Connaissant sa souffrance cachée, il ou elle aurait pu apporter ne serait-ce qu'un petit morceau de gâteau enveloppé dans un mouchoir, pour le donner à Jésus à l'occasion de son anniversaire, en disant, "Les gens ne te comprennent pas, mais je vais essayer de t'aider. Ne sois pas déçu." Jésus aurait certainement accueilli une telle personne bien mieux que quelqu'un venant à lui avec un cadeau de luxe, pour s'en aller ensuite. S'il s'était trouvé un tel frère ou une telle soeur dans la famille de Jésus, ce dernier se serait souvenu de lui ou d'elle pendant longtemps, et il aurait parlé de cet événement.
Jésus a toujours souhaité que ses propres parents, frères et membres de sa famille puissent l'aider dans sa mission. Si ses parents ne l'aidaient pas, qui l'aiderait alors ? Jésus était la figure centrale, le personnage investi d'une mission divine, que Dieu envoyait à l'issue d'une préparation de 4000 ans. Il y avait des personnes préparées à le recevoir. Pour être en mesure d'établir le Royaume de Dieu sur terre, il lui aurait d'abord fallu établir le Royaume dans sa propre famille. Il connaissait la loi céleste de la famille divine, de sorte que sa propre famille devait être placée sous cette loi.
Suivant cette loi divine, Joseph aurait dû aimer Jésus et pourvoir à ses besoins, sans parler de sa mère, Marie. Il fallait même que Jésus éduque ses propres parents, ainsi que ses frères et soeurs ; ils devaient l'aimer plus que n'importe qui d'autre, le servant et l'aidant dans sa mission. Jésus était un prince du Royaume des Cieux. Ce n'était pas un prince ordinaire d'un royaume terrestre. C'était le Fils unique de Dieu, et il était envoyé pour accomplir cette mission en tant que seule figure centrale envoyée de Dieu. Cette famille devait illustrer et construire la tradition en servant l'enfant, même si c'était leur fils. Que ce soit en lui préparant de la nourriture, en lui préparant des vêtements, en faisant quoi que ce soit pour lui, il leur fallait être très sincères et y mettre tout leur coeur. Leurs autres fils et filles auraient dû aider Jésus à mener sa mission à bien. Mais c'était une situation de conflit, et il n'en fut pas ainsi. Avec toutes ces choses se passant dans son entourage, Jésus ne put éviter de mener une vie malheureuse, se préparant seul pour sa mission jusqu'au jour de ses trente ans.
Jésus connaissait le plan de Dieu pour lui-même, pour Israël et pour tout le reste de l'humanité. Dieu est immatériel, mais en ayant un corps, Jésus put faire l'expérience de la condition humaine telle qu'elle est, et il savait qu'il devait être le point central pour ramener ce monde à Dieu. Pensez-vous qu'il voulait très fortement voir quelqu'un lui montrer de la compréhension, ou bien voulait-il entendre ne serait-ce qu'une parole d'amour lui étant adressée, sachant que sans lui, personne n'avait la moindre chance de revenir à Dieu ? Jésus avait le désir ardent d'entendre le grand prêtre déclarer, "Nous devons nous préparer à vous recevoir, parce que c'est là le seul moyen pour nous de revenir à Dieu."
Connaissons-nous quelqu'un ayant compris et dit cela à l'époque ? Non seulement les classes dirigeantes ne l'approchèrent pas, mais elles s'opposèrent même directement à lui. C'est pourquoi, les gens furent choqués de l'entendre déclarer un jour, "Je suis l'accomplissement de la Loi", et "Moïse parla de moi". Il proclama, "Je suis le Fils de Dieu", et "Le Père dans le Ciel m'a envoyé." "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ; personne ne vient au père que par moi." Combien d'entre nous auraient-ils pu accepter des déclarations aussi extraordinaires si nous avions vécu à l'époque ? Jésus ne faisait que déconcerter les gens ; ses paroles semblaient si scandaleuses. Même Jean-Baptiste avait du mal à voir en Jésus le Fils de Dieu, et Jean était censé préparer le peuple, et aplanir le chemin du Seigneur.
Faire venir le Royaume de Dieu ici sur terre, à une échelle nationale et ensuite mondiale, était le seul but de Jésus. Avec ceci dans le coeur, qu'aurait prêché Jésus ? Aurait-il dit : "Frères, je suis le Fils de Dieu, j'ai de nombreux présents et de nombreuses bénédictions pour vous. Si vous vous unissez à moi, je vous donnerai de bons foyers, de bonnes vies ainsi que des bénédictions abondantes. Je ferai même de vous des rois et reines puissants dans le monde." N'aurait-il pas plutôt dit : "Frères, même si vous et moi devons être sacrifiés, Dieu veut sauver le monde. Devenons des champions pour le salut du monde."
Il est très facile aujourd'hui d'accepter Jésus-Christ comme le Fils de Dieu, parce que durant 2000 ans, le Christianisme l'a glorifié comme étant Dieu. Mais en ce temps-là, les aînés de la société ne l'acceptaient pas. Et les prêtres ne l'acceptaient pas non plus. Ils n'étaient pas moins intelligents que nous aujourd'hui. En fait, nous aurions probablement répété leurs erreurs si nous avions vécu à l'époque de Jésus de Nazareth. Ils n'ont vu en lui qu'un paria, un blasphémateur et un monstrueux hérétique. Ils ne pouvaient tout simplement pas reconnaître le Fils de Dieu.
Jésus avait été attendu pendant longtemps. Le Messie était attendu depuis 2000 ans. Mais lorsqu'il apparut enfin, il n'y avait personne pour l'accueillir. La foi du peuple d'Israël à l'époque de Jésus n'était pas moins puissante, pas moins fervente que ne l'est la foi des Chrétiens d'aujourd'hui. Nous savons toutefois que les gens fréquentés par Jésus n'étaient pas au niveau du reste de la société, qu'il se mul it aux prostituées, aux collecteurs d'impôts et aux pêcheurs. Nous connaissons le récit de cette jeune femme qui un jour avait versé un parfum précieux sur le corps de Jésus, puis lavé ses pieds avec ses cheveux. Si nous avions vu ces choses, combien d'entre nous peuvent dire avec piété qu'ils auraient accepté Jésus comme étant le Fils de Dieu ?
Jésus fit des déclarations qui rendaient sa crucifixion presque certaine. Il déclara que quiconque aimait sa famille davantage que Jésus n'était pas digne de lui, et cela signifiait rejeter tout le monde. Ainsi, tout le monde s'opposait à lui sous prétexte qu'il encourageait la division des familles. Les gens disaient que Jésus détruisait les liens familiaux et sociaux.
Les trois ans de ministère public de Jésus étaient très loin de l'ère messianique attendue. Personne ne comprenait la vraie mission du Christ. Les gens jugeaient le Fils de Dieu avec leurs yeux pécheurs, selon leurs propres standards terrestres. Et ils le traitèrent à leur guise. A Jérusalem, il arrivait à Jésus de se mettre en colère face au comportement immoral des habitants. Il renversa même les tables des changeurs de monnaie dans un moment de force. Suivant les critères normaux, il aurait dû être arrêté, et aucune Cour de Justice n'aurait justifié son action. Mais, sous la loi de Dieu, Jésus n'avait commis aucun péché. La loi civile n'est pas la loi céleste. Mais ce monde de péché ne pourra jamais accueillir le Christ dans sa pureté.
Comme je l'ai mentionné, tous les saints, tous les prophètes et tous les justes de l'histoire devaient en premier lieu se renier totalement, et s'abandonner à Dieu. Quand Dieu les appela, ils abandonnèrent leurs foyers, leurs biens, leurs familles et leurs nations. Dieu veut avoir Ses champions aux niveaux individuel, familial, tribal, national et mondial. Il a appelé Ses champions à chaque niveau. Et la qualification pour devenir champion de Dieu, quelqu'en soit le niveau, reste toujours la même. Il ou elle a besoin de la foi absolue et inlassable requise pour suivre les commandements de Dieu, où que cela puisse mener. Dieu a besoin d'une obéissance absolue à Sa volonté.
Il nous faut alors examiner quelle est la volonté de Dieu ? Pourquoi donne-t-Il tant d'épreuves à Ses champions ? Le salut de l'individu est certainement important aux yeux de Dieu. Dieu ne néglige pas cela. Cependant, tel n'est pas le but ultime de l'oeuvre de Dieu. La volonté de Dieu est le salut du monde ! Dieu a besoin d'un individu pour être Son champion en vue du but ultime du salut du monde. Dieu appela une famille pour être l'instrument du salut du monde. Dieu appela Son peuple pour réaliser le salut du monde. Dieu veut avoir une nation comme Son champion, en vue de l'accomplissement ultime du salut du monde.
Les hommes du temps de Jésus attendaient désespérément le Messie. Mais beaucoup ne pensaient qu'à leur propre gloire nationale. Ils ne comprenaient pas la mission universelle de Jésus-Christ. Le but de Dieu était d'envoyer le Messie au peuple choisi d'Israël, de sorte qu'il s'unisse au peuple choisi. Alors, les Israélites pouvaient devenir des soldats de la foi, afin de se battre pour accomplir le salut du monde.
Le fondement pour le Messie fut posé à travers Jacob, le champion au niveau de la famille, et à travers Moïse, le champion au niveau de son peuple. Finalement, le Messie vint dans la nation d'Israël. Il était destiné à être le champion de la nation et le champion du monde entier. Le but de Dieu n'est pas seulement le salut d'une Eglise ou d'une nation. La volonté de Dieu est de sacrifier le moindre pour le plus grand. C'est pourquoi, Il veut sacrifier l'Eglise ou la nation pour le monde. Si les Chrétiens d'aujourd'hui ne pensent qu'à leur salut personnel, leur propre Ciel et leur propre bien-être, alors ils ne vivent pas en conformité avec le but de Dieu. Si nous ne sommes concernés que par le salut de nos propres familles, nous ne sommes pas dignes de la bénédiction de Dieu. Si les hommes ne pensent qu'au bénéfice de leur seul peuple ou de leur seule nation, ils vont absolument à l'encontre de la volonté de Dieu.
Dieu vous donnera votre propre salut. Lorsque vous deviendrez le champion de Dieu pour le salut du monde, votre propre salut sera assuré. A l'heure actuelle, le nombre des Chrétiens représente probablement un septième de la population mondiale totale. Mais parmi eux, très peu sont des Chrétiens fervents. Et parmi ces Chrétiens fervents, combien luttent vraiment pour le salut de l'humanité ? Il nous faut tous nous dédier au salut du monde !
Dieu ne peut être satisfait de nous si nous menons nos vies d'une manière égoïste. J'ai personnellement rencontré Jésus, et j'ai reçu une révélation par laquelle j'ai appris que grande est la douleur de Dieu. Son Coeur est brisé. A notre époque, Dieu oeuvre sans relâche dans le dessein ultime du salut de l'humanité toute entière. Il a besoin de Ses champions pour réussir dans cette tâche. Le but de l'Eglise de Dieu est de sauver le monde entier. L'Eglise, l'Israël divine, est l'instrument de Dieu, et c'est ce fait très précis qui fut oublié du temps de Jésus.
Durant l'ère de l'Ancien Testament, les gens se servaient des choses de la création pour faire leurs offrandes. L'offrande physique était censée être effectuée sur une base nationale, le symbole du sacrifice universel pour l'humanité étant le Messie. Pourquoi le Messie est-il nécessaire en tant que consommation physique du sacrifice ? Le Messie Jésus-Christ s'offrit en sacrifice sur l'autel de la nation d'Israël, mais le Messie avait besoin d'êtres humains pour compléter le sacrifice, parce qu'ils étaient destinés à en bénéficier, non pas le Messie. Le Messie ne vient pas pour lui-même mais pour l'humanité. Le Messie universel vint dans la nation d'Israël, l'autel universel, et les hommes de l'époque étaient censés s'unir complètement à lui, et être ainsi offerts ensemble sur cet autel. Cependant, cette unité n'existait pas. Jésus fut offert en sacrifice sur l'autel, mais il n'y avait personne pour offrir ce sacrifice à Dieu. Il ne s'est trouvé personne d'uni à Jésus.
Quelle différence y a-t-il entre Jésus et les agneaux qui étaient offerts dans l'âge de l'Ancien Testament ? Les agneaux étaient ignorants, mais Jésus était pleinement conscient du mal que l'humanité avait commis, et de ce qui était nécessaire pour liquider ce péché ; en même temps, il ressentait une peine aiguë en tant qu'offrande. Avant Jésus, ce n'est ni l'offrande elle-même, ni les êtres humains qui comprenaient pleinement pourquoi une offrande était requise, et ce qui n'allait pas avec le lignage ancestral ; mais à l'époque de Jésus, l'offrande elle-même connaissait la totalité du péché de l'Homme.
Comment Jésus se fit-il offrande ? En montrant dans sa propre vie le chemin que l'humanité doit emprunter. En fait, Jésus voulait vraiment dire : "Ce que je suis en train de faire maintenant, c'est ce que vous devriez faire à ma place, mais comme vous ne comprenez pas, je dois vous le montrer." Quelle fut la voie empruntée par Jésus ? Etait-ce son style de vie que de se battre avec autrui ou de faire étalage de son pouvoir ? Ce n'est pas à travers la connaissance que Jésus enseigna les gens ; son enseignement était beaucoup plus profond. A n'en pas douter, il ne faisait pas étalage de sa richesse. En un mot, il montrait la voie à suivre pour accéder au Ciel. Quelle fut la voie empruntée par Jésus ? Le seul point crucial est de se sacrifier pour établir l'amour vrai.
Alors, pourquoi la souffrance et le sacrifice sont-ils devenus nécessaires ? C'est pour la même raison que celle qui nous amène à souffrir en ce monde après avoir commis quelque chose de mauvais. Nous avons si grossièrement violé la Loi divine de l'idéal que celui-ci est devenu impossible, et nous devons souffrir afin d'effacer ce manquement. Le Royaume des Cieux ainsi que l'amour se trouvant en l'homme et en la femme furent perdus, et Jésus montra que cela ne pouvait pas être retrouvé sans en payer le prix ; ce qu'il nous montra, c'est comment nous sacrifier. Pourquoi était-il nécessaire, pour lui comme pour tout le monde, de se sacrifier ? Au prix de sa propre souffrance, Jésus voulait nous montrer comment surmonter le péché.
Pensez-vous que les hommes pécheurs se sont réjouis parce qu'ils rencontraient enfin l'homme qui pouvait les libérer du péché ? Jésus apporta avec lui tout l'amour perdu, mais quand le Messie arrivera, quelle sera la réponse la plus probable ? Est-ce que les hommes seront heureux et oublieront ce qu'ils ont fait, ou bien est-ce qu'il leur faudra surmonter un grand émoi avant de pouvoir se sentir dignes d'aller vers leur Sauveur ? Une personne peut-elle ignorer ce qu'elle a commis de mauvais, et venir ainsi vers le Sauveur, ou bien devrait-elle ressentir un si grand remords sur la gravité du péché passé qu'elle ne saurait même pas comment se comporter correctement ? Lorsque nous réaliserons l'étendue de nos péchés, il est plus probable que nous tremblerons à la simple pensée de la différence impressionnante entre le Messie et nous-mêmes.
Quand le Messie apparaît pour liquider le péché, est-ce au pécheur qu'il appartient de dire au Messie comment faire ? Plutôt que de dire à Jésus ce qu'il devrait faire, nos sentiments devraient être tels que nous ne pourrions plus du tout parler. En le voyant, la première chose qu'il vous faut expérimenter est de verser tellement de larmes que vous ne pouvez même pas voir autour de vous. Après la Chute, l'humanité s'est trouvée entourée de tant d'obscurité qu'elle ne savait que faire, et ces larmes devraient tellement couler que vous ne pourriez voir ni faire quoi que ce soit. En même temps, nous devrions toutefois ressentir de l'espoir en nous.
Dans l'ère de l'Ancien Testament, les hommes offraient des sacrifices sans connaître leur signification, mais Jésus fit son sacrifice pour l'humanité en sachant qu'il allait mourir pour elle. Si un homme ou une femme est prêt(e) à mourir pour le Messie, alors la mort réelle ne sera probablement pas nécessaire. Cela a été une valeur traditionnelle dans le Christianisme, mais nous pouvons constater que, par rapport à ce standard, le Christianisme moderne a dévié de l'enseignement de Jésus. Nous pouvons renaître à la vie en étant complètement prêts à nous soumettre et à mourir sans rien demander. Si une per onne est prête à mourir, alors cette personne se met à vivre, et elle peut demeurer au Ciel. C'est ce qu'a enseigné Jésus. Lorsque nous gagnons nos vies personnelles toutefois, ce n'est là que le commencement ; il nous faut alors mourir pour le reste de l'humanité. Et il nous faut établir une relation telle avec notre prochain, qu'il doit être prêt à mourir pour nous ; c'est sur un tel fondement que nous pouvons aller au Ciel.
Que se serait-il passé si l'ensemble des douze apôtres s'était porté volontaire pour être crucifié à la place de Jésus ? A quoi l'histoire du monde aurait-elle ressemblé ? Pensez-vous que Dieu n'aurait ressuscité que Jésus et non ses disciples ? Non, Dieu est impartial ; Il aime tout le monde, et Il les aurait certainement tous ressuscités. Les apôtres seraient-ils montés aux Cieux avec Jésus ? Ils n'auraient pas abandonné le monde, mais seraient retournés avec Jésus, et auraient aidé à faire renaître tous les êtres humains sur terre. Avant la Chute, les anges étaient constamment en relation avec le monde humain sur terre, et la même faculté aurait été attribuée aux apôtres.
Pourquoi Jésus est-il monté aux Cieux de lui-même ? Cela se produisit parce qu'il n'y avait personne qui soit prêt à mourir avec lui. Si chacun avait été prêt à mourir avec Jésus, Dieu aurait-il élevé la nation toute entière au Ciel avec Jésus ? Cela se peut, mais étant donné que Son but est de sauver le monde, Dieu aurait probablement décidé de créer le Ciel sur terre en cet instant précis. L'influence d'Israël se serait étendue à travers le monde en une courte période de temps. Si cela avait eu lieu, l'histoire humaine aurait alors culminé à l'époque, et le Christianisme n'aurait jamais eu à traverser un cours de sang versé. Dieu aurait commencé le Royaume des Cieux à ce stade, et Jésus n'aurait jamais eu à revenir.
Etant donné que Jésus monta seul au Ciel, il devint également nécessaire pour les apôtres et les disciples de verser leur sang et de mourir avant de pouvoir monter au Ciel. Après cela seulement, ils pouvaient avoir une relation profonde avec Jésus. Durant 400 ans, les Chrétiens durent littéralement verser leur sang. Beaucoup de gens se sont demandés pourquoi Dieu devait exiger le versement de sang et le martyre des personnes de religion ; il est clair maintenant que l'humanité toute entière dut emprunter le chemin qui fut celui de Jésus.
Lorsque Jésus-Christ fut crucifié sur la Croix, aucun de ceux qui l'avaient accepté n'était présent. Les prêtres ainsi que tous les disciples avaient disparu. Personne n'était là pour offrir Jésus en sacrifice sur l'autel. L'offrande et le sacrifice sont présentés à Dieu pour la cause de l'humanité, mais s'il ne se trouve personne pour en bénéficier, comment alors l'offrande peut-elle trouver sa valeur ? Le seul moyen possible pour le sacrifice de rester efficace consistait à considérer que l'esprit et le corps de Jésus étaient séparés.
De cette façon, le corps de Jésus représentait la nation, tandis que l'esprit de Jésus prit la position du sacrifice réel. Jésus rendit son sacrifice acceptable aux yeux de Dieu, en unissant son esprit à Dieu. L'offrande de Jésus fut acceptée en tant qu'offrande spirituelle ; le sacrifice qu'il offrit était un sacrifice spirituel. Depuis lors, Jésus a travaillé sur cette base afin d'établir un fondement spirituel, depuis la famille jusqu'à la société, la nation, et le monde, jusqu'au jour où l'offrande physique pourra être accomplie.
Etant donné que la nation en tant que telle n'a pu s'unir à Jésus, elle n'a pas été restaurée, ni établie comme la nation de Dieu. C'était la responsabilité de Jésus d'expier pour cela ; ainsi, Jésus fit un grand sacrifice, afin de maintenir et d'étendre la souveraineté de Dieu. Avec Jésus, l'ère de l'Ancien Testament consistant à venir à Dieu au moyen de sacrifices se termina, et une nouvelle ère commença dans laquelle Jésus lui-même devenait le sacrifice. Les Chrétiens aspirent à devenir un avec Jésus et avec Dieu, ce qui signifie que Dieu, Jésus et les êtres humains sont unis. Tel est le but du Christianisme.
En partant de ce principe, le Christianisme met l'accent sur l'unité avec Jésus-Christ, disant : "Aimez Jésus-Christ davantage que quiconque. En faisant cela, vous pouvez trouver le salut de la manière la plus directe, parce que Jésus a déjà posé la condition du salut spirituel. C'est pourquoi, en vous unissant à lui, vous pouvez rapidement atteindre le but."
Le Christianisme met l'accent sur la manière dont vous pouvez vous unir à Jésus-Christ par le coeur. Telles en sont la foi et la croyance centrales. Votre vie devrait être parallèle en tous points à celle de Jésus ; tel est le secret, partager jusqu'au chagrin de Jésus-Christ. Quand il est joyeux, vous pouvez être joyeux ; quand il travaille dur, et quand les tribulations et la souffrance viennent à lui, vous supportez cette souffrance avec lui. Ce type d'unité représente l'idéal chrétien.
Si les croyants sont le corps du Christ, peut-il alors exister plus d'une Eglise ? Il existe plusieurs confessions et catégories différentes de Christianisme, ce qui indique que le corps du Christ a été divisé. Ceci est inacceptable aux yeux de Dieu. C'est exactement comme si le corps de Jésus lui-même avait été taillé en pièces.
Sous le règne de Dieu, une offrande de plus doit être offerte, une offrande universelle et substantielle, qui ne soit pas divisée entre l'esprit et le corps. Ceci doit être accompli par les hommes dans l'unité, afin d'offrir un sacrifice vivant qui puisse être accepté par Dieu. Pour servir de fondement, le Christianisme doit être unifié en un corps. Telle est la première et la plus importante condition à remplir. Le coeur de Jésus-Christ souffre lorsqu'il voit que son propre corps a été divisé de manière si honteuse. Le Christianisme d'aujourd'hui se trouve dans la position du corps de Jésus, mais s'il existe un esprit, comment peut-il y avoir 1000 corps ? On devrait trouver un esprit et un corps.
Toutes les hiérarchies du Christianisme représentent-elles véritablement le seul corps du Christ ? Le pape à Rome, peut-il affirmer qu'il est complètement uni au Christ, et que l'esprit de Jésus et le corps du pape sont uns ? A l'origine, Dieu avait prévu que le pape soit l'unique corps symbolique de Jésus, représentant tous les Chrétiens du monde.
En réalité, il existe un vide entre Jésus et l'humanité, un vide qui ne peut être comblé, peu importe combien les hommes essayent de parvenir à l'unité. Puisque, voilà 2000 ans, l'esprit et le corps de Jésus ne furent pas sacrifiés ensemble, il est impossible pour les Chrétiens d'aujourd'hui d'être complètement unis à Jésus. Il nous faut accomplir une étape de plus, une étape gigantesque, afin de compléter l'offrande universelle prophétisée à travers laquelle le corps et l'esprit de Jésus sont totalement unis pour devenir le sacrifice vivant sur l'autel.
Jésus vint pour tout unir en un à travers son sacrifice. Il vous faut comprendre une chose très clairement : lorsque Jésus vint en tant que sacrifice vivant, aurait-il dû descendre pour s'unir au peuple, ou le peuple aurait-il dû monter pour s'unir à lui en tant que sacrifice ?
Demanderiez-vous à Jésus de venir à vous, en lui promettant de l'attendre fidèlement, ou bien diriez-vous : "Seigneur, restez simplement assis en ce lieu. Je me précipiterai à l'endroit où vous vous trouvez." ? C'est à nous qu'il appartient de bouger et d'agir. C'est ce que Dieu et Jésus attendent de nous. Jésus n'a pas dit qu'il se repentirait à notre place, et qu'il nous apporterait ensuite le Royaume des Cieux alors que nous resterions assis. Il déclara : "Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche." (Matthieu 4 : 17) C'est à nous qu'il appartient de nous adapter. Jésus n'est pas venu pour être changé ; nous sommes ceux qui devons être changés. Ce point doit être absolument clair.
Pensez à votre situation dans les mêmes termes que Jésus pensait à la sienne. Lorsqu'il parcourait les vallées d'Israël, Jésus ne se les représentait pas comme appartenant à quelqu'un d'autre. Il pensait, "Dieu est mon Dieu. Israël est ma nation. Ce sont mes gens." Son coeur était toujours d'un sérieux intense. Avez-vous le même état d'esprit ? Pensez-vous, "Dieu est mon Dieu. L'humanité est mon peuple, et je suis ici pour les sauver" ?
Quelles étaient la conviction et la philosophie de Jésus ? Ne faisait-il que prendre de bons repas et passer son temps de manière oisive, en prévoyant de mener une longue vie ? Jésus pensait ainsi : "Dieu est mon Dieu, les hommes sont mes frères, et ce monde tout entier attend d'être re-créé par le Fils de Dieu. Je suis ici pour cette mission." Dieu pensait de la même manière que Jésus.
Jésus a voulu donner son héritage au monde chrétien, à ses frères et soeurs. Il a voulu donner à tout Chrétien la conviction suivante : "Dieu est mon Dieu, les êtres humains sont mes frères et soeurs. Ce pays m'appartient, et je suis responsable devant Dieu de le re-créer d'une manière conforme à Sa volonté." Les dirigeants religieux à vision étroite, seulement intéressés à promouvoir leurs propres objectifs sectaires, se trouvent tellement dans l'erreur. Il nous faut hériter au contraire de la philosophie et de l'idéologie de Jésus. Le confessionnalisme n'est rien d'autre qu'un barrage routier pour Dieu. Il nous faut abattre toutes les barrières du sectarisme, afin de vraiment pouvoir atteindre les gens.
Si les représentants du clergé, qui donnent des sermons le dimanche matin, sont incapables de parler de Dieu comme de "mon Dieu", ou de l'humanité comme de "mon peuple", ou de ce monde comme du foyer d'une seule famille humaine, ce sont des hérétiques. S'ils ne parviennent pas à parler de ces choses avec conviction, ce sont des imposteurs.
Qui êtes-vous alors ? Sentez-vous que Dieu est "mon Dieu" ? Au-delà des frontières de l'Amérique, avez-vous pensé à toutes les terres vous appartenant ? Avez-vous jamais pensé, "Je suis responsable pour ce pays. Je dois m'investir pour restaurer ce pays aux yeux de Dieu." Tel est le genre de religion que Dieu a attendu. Il faut que nous nous sentions totalement responsables, comme si ce monde nous appartenait, car il n'existe personne d'autre pour en prendre soin : "Je dois prendre responsabilité, parce que les Eglises s'effritent aujourd'hui. Les jeunes sont moralement corrompus, de telle sorte qu'il me faut relever le défi. Je peux voir le monde s'effriter en raison de l'infiltration du communisme, et je dois donc être responsable pour le communisme." Il faut que chacun d'entre nous pense de cette manière.
Lorsque vous vous couchez, vous devez penser que vous êtes Jésus en train de se coucher : "Mon corps est le corps ressuscité de Jésus. Je suis en train de redonner vie au souffle de Jésus qui a été arrêté voilà 2000 ans." Est-ce là quelque chose de criminel à la lumière de la Bible ? Pas du tout. La Bible nous enseigne à ne faire qu'un corps avec Jésus ; Jésus enseigna ce qui suit : "Je suis dans le Père et (que) le Père est en moi" (Jean 14 : 10). Il dit également : "Je suis en mon Père et vous en moi et moi en vous" (Jean 14 : 20). Jésus voulait dire que n'importe qui peut devenir un représentant du Messie, une partie du Messie. Le fait que vous deveniez la manifestation physique du Messie est l'essence de l'idéologie de Dieu et de celle de Jésus. Dieu créa chacun de nous pour être un messie. Aussi longtemps qu'il existera des gens ayant besoin d'être sauvés, le titre de messie sera nécessaire.